Astro Bot, prendre son pied avec ses mains

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Un robot trop mignon, un gameplay trop malin, des idées trop géniales et une manette trop bien utilisée… Est-ce vraiment nécessaire de lire ce test

Et oui, alors que tous les joueurs PlayStation hallucinaient sur Astro’s Playroom, offert avec la console, les autres se moquaient en disant que ce n’était pas un jeu et que le meilleur de Sony tenait dans une démo gratuite.
Voilà c’est maintenant un jeu et c’est toujours le meilleur de la PlayStation

Oui, je vais illustrer tout l’article avec ces petits moments « photo » prévus à cet effet

Feel good inc.

Ici tout est amour, amusement et plaisir.

Dès le départ de l’aventure, on retrouve notre petit robot trop mignon en balade intergalactique avec ses copains avant qu’un vilain extra-terrestre ne vienne exploser leur vaisseau mère, une PS5 volante. Perso je trouve ça mignon et on peut saluer au passage l’auto moquerie sur la Play qui ressemble à rien si ce n’est à un drôle de vaisseau. Ah c’était pas une autocritique ? Désolé. En tout cas si l’histoire est nulle, elle est le prétexte à une dispersion sur divers planètes des bots et des pièces de la PlayStation à récupérer un peu partout.

À partir de là, on retrouve le même plaisir que dans Astro’s Playroom mais avec un peu plus de contenu.

La nostalgie qui se dégage du titre est incroyable et chaque référence fait écho à nos souvenirs. D’ailleurs les niveaux basés sur nos jeux préférés vous mettent tout de suite une claque bien supérieure à ceux pour lesquels vous n’avez pas forcément la réf. Je pense bien sûr à Bot of War. Quel pied ! Mais ce n’est pas le seul. Je ne vais pas tout dévoiler mais les missions sont nombreuses et on les explore (presque) toutes avec autant de plaisir.

Tout petit bémol, par rapport à la version précédente, les défis ne sont plus chronométrés et on perd un peu le côté duel à distance avec nos contacts. Dommage car le jeu s’y prête parfaitement et c’est aussi un bon moyen de ne pas quitter tout de suite l’aventure quand on a déjà les 100%.

Oh… la meilleure manette qui existe est utilisée

Et oui, c’est quand même incroyable mais il faut attendre les first party Sony pour profiter à fond de la manette. C’est pas comme si on avait pas grillé le truc à la sortie de la console mais quel dommage. Quand on joue à Returnal on comprend à quel point cette manette change la donne. Et à part les first party Sony, personne n’a vraiment poussé sur ce point. Bien sûr chacun y va de sa petite option mais rien de dingue. Finalement sous utilisée, Astro nous rappelle d’une bonne claque à quel point elle peut changer le gameplay d’un jeu. Ici tout y passe et quel bonheur que de s’amuser avec une Dualsense.

La manette joue avec nous et chaque pouvoir utilisé par Astro appuie sur ces fonctions. Et les pouvoirs d’Astro sont presque aussi variés que les mondes qu’il traverse. Vous aurez le droit d’un côté à des villes, des westerns, des plages voir des mers, des temples, des nuages, de la glace et j’en passe. De l’autre on aura l’aide d’un chien, d’une poule, on se transformera en boulet indestructible, on enfilera des gants de boxe et j’en passe.

Cette variété incroyable nous permet d’enchaîner les niveaux sans se lasser bien au contraire, on est toujours curieux de la suite et on enchaîne les niveaux un peu trop vite au risque de finir le jeu très rapidement. D’ailleurs malgré la richesse du contenu, l’absence de réelle difficulté fait qu’on le traverse en une quinzaine d’heures pour sauver les 300 bots et trouver tous les « secrets ».

Juste pour la blague, quand on joue à un jeu on a tous tendance à être persuadé qu’on ferait mieux. En jouant à Star Wars Outlaws avec Tsokoa, on a tous les deux apporté moultes modifications en discutant, faisant du jeu, non plus un bon jeu mais le jeu de l’année. Bien souvent après avoir passé 4h sur le jeu j’ai l’impression de mieux le connaître que les développeurs et que je pourrai tellement facilement améliorer l’idée. Bref tout ça pour dire que là bah je me suis vite fait la réflexion (et sur plein de niveaux) qu’ils étaient bien malins avec toutes leurs idées et que j’aurai jamais imaginé la moitié de ce que j’ai vécu. Ça remet un peu à sa place.

3 critiques qui vont condamner le jeu

Tout d’abord la critique numéro 1, les musiques ! Si certaines sont très bien fichues et je pense en particulier aux niveaux dédiés du genre Uncharbot pour ne citer que lui, celles des niveaux dit génériques sont elles, agaçantes au possible. Alors ok on est sur un petit jeu de plateforme et on n’attend pas des musiques épiques tout le temps mais de la à se coltiner des musiques d’ambiance pendant des heures au secours. Heureusement il existe une chose simple appelée « options » qui permet de régler ce genre de petit détail. Sauf que la team Asobi n’a pas dénié y mettre le volume des musiques. Donc en dehors du thème et des niveaux dédiés, je laisse vos oreilles être seules juges de savoir si c’est moi qui raconte n’importe quoi ou eux qui ont fait n’importe quoi.

Le deuxième point est largement moins ennuyant. On pourrait même débattre pour savoir si c’est pas une bonne chose. Mais avec une quinzaine d’heure pour avoir les 100%, Astro bot me rappelle trop la version offerte avec la PS5. Mêmes mécanismes, mêmes ennemis, même principe et même, la même histoire. Finalement il ne s’agit là que d’une version aboutie de ce qu’on connaît. Alors oui je préfère un jeu plus court et plus maîtrisé qu’un truc qui tire en longueur. Donc c’est un demi point négatif. Juste un peu de frustration quand on a les 100% de savoir que le kiff est fini.

Le dernier point est tout bonnement incroyable. Parmi toutes les références du jeu, aucun bot avec des yeux vairons. Ça veut dire aucun hommage au meilleur jeu de la PS5. Mon cœur est tout triste.

Vous aurez bien compris que ce ne sont que des détails et que j’ai adoré Astro bot de A à Z.

En conclusion

Astro Bot est tout bonnement génial. Un peu court mais génial. Tout est bonheur et bonne humeur. On ne demande qu’à aider ce petit robot trop mignon qui s’affirme lui même comme une grosse référence de l’univers Sony à qui il s’évertue à rendre hommage.
Le jeu profite d’une prise en charge parfaite de la manette qui n’est pas étrangère au pied qu’on prend du début à la fin de l’aventure. Venez me dire que c’est juste une démo technique maintenant qu’il concourt pour le GOTY.

Ce test a été réalisé sur ma PS5 chérie, avec ma Dualsense chérie, dans la joie et la bonne humeur dans un monde parfait de carrés de triangles, de ronds et de croix. J’en rajoute pas parce que j’ai eu le code via l’éditeur. Promis.

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