The Invincible, Firewatch sur la planète Regis III

0

Inspiré d’une nouvelle de SF de Stanislaw Lem, The Invincible nous fait vivre une aventure spatiale hors du commun, à la façon d’un Firewatch dans les étoiles.

SF et découverte spatiale

C’est un peu par hasard que je me suis lancé dans The Invincible. Suite à un mail sur une promo steam voilà t’y pas que (oui je suis parti en province alors mon langage commence à changer)… bref, l’éditeur décide de nous filer un code. Malheureusement pour moi, je suis en plein test d’Avatar et The Invincible me nargue sur le menu de ma Play à chaque fois que je me force décide à aller sur Pandora.

Juste après les fêtes, je peux enfin me lancer dans l’aventure et ça tombe bien j’ai trois soirs sans femme ni enfant. Le début est hyper prenant, j’ai lancé le jeu juste après avoir terminé Avatar pour voir un peu à quoi il ressemblait et je suis resté trois heures dessus sans m’en rendre compte.

On est donc dans un jeu d’aventure qui s’apparente à un walking simulator. Les interactions sont faibles et le jeu est très majoritairement narratif. On incarne Yasna, une scientifique qui débarque sur Regis III afin de faire des recherches. Avec toute son équipe, elle va essayer de comprendre ce qu’ils font sur cette planète, car on comprend vite que c’est une étape imprévue aux conséquences inattendues. Seule ou accompagnée de son astrogator Novik, qui la guidera par radio une bonne partie de l’aventure, vous essaierez de comprendre ce qui arrive sur cette planète.

Le mystère est prenant du début à la fin. Au moment où le suspens semble s’essouffler, l’histoire prend un virage bien venu, un peu moins solitaire, qui relance parfaitement l’intérêt.

En plus du mystère qui va vous pousser à en découvrir plus tout du long, l’exploration de Regis III est particulièrement agréable. Je ne parle pas du gameplay, les développeurs de Starward Industries et l’éditeur 11 bit studios ont plutôt misés sur le strict minimum de ce point de vue là. C’est plutôt visuellement que la planète est ultra convaincante. On passe son temps à prendre des captures en essayant d’avoir les lunes et autres éclairages spatiaux un peu dingue dans le cadre. LE style du jeu rétro-futuriste fonctionne aussi à merveille, on se croirait dans une nouvelle saison de « For all Mankind » dont on est ravi d’être le héros en quête d’exploration afin de comprendre et résoudre les mystères environnants.

Finalement mes 3 soirées solitaires m’ont largement permis de finir le jeu puisqu’en 3 sessions de 3 heures environ, j’ai pu découvrir au moins deux des fins du jeu. La première, qui me semble être la principale et qui en tout cas est celle que j’ai naturellement choisi (et qui semble aussi être la « bonne » fin) est par contre très abrupte, ce qui se révèle un peu frustrant, tant l’aventure était un sans faute à mes yeux jusque-là. C’est peut-être lié à l’adaptation de la nouvelle puisqu’il s’agit ici d’une sorte de prequel au livre de Stanislaw Lem.

En Conclusion

Perso, si les simulateurs de marche ne sont pas forcément les jeux que je préfère, certains sortent du lot de par leur narration et l’ambiance proposée. Firewatch avait su à l’époque me convaincre complètement (même s’il n’est pas sans défaut non plus). What Remains of Edith Finch en fait également parti et maintenant, The Invincible peut les rejoindre dans ce club assez fermé. À seulement 30€, le jeu est vraiment à découvrir pour ceux que serait attiré par le genre ou simplement amateur de SF.

Test réalisé sur PS5 par un randonneur spatial via une copie fournie par l’éditeur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *