Dispo depuis le 2 novembre, Finding the Flowzone vous propose de remonter sur votre planche à roulette pour un délire toujours plus grand
Avec un pitch toujours aussi haut en couleur et farfelu, OlliOlli Wolrd revient avec une nouvelle extension, Finding the Flowzone. Cette fois, il faudra s’unir contre une grenouille entrepreneuse pour l’empêcher d’exploiter la cité cachée dans le ciel dont parlent les rumeurs. Les joueurs vont traverser des hauteurs incroyables et récupérer des fragments de carte pour débloquer le chemin vers l’île perdue légendaire bâtie par les dieux du skate eux-mêmes. Grâce à Gail Force, divinité du skate de la tempête, les joueurs se laisseront porter par les vents des nouvelles zones venteuses pour réussir les tricks aériens les plus déments. Ils vont s’embarquer pour la quête la plus sensationnelle dans la dernière aventure d’ascension d’OlliOlli World: Finding the Flowzone !
Vite joué, bien joué
Cette nouvelle extension d’OlliOlli World apporte un vent de fraicheur (j’étais obligé de la faire). Avec une toute nouvelle carte à explorer, ce ne sont pas moins de 17 nouveaux niveaux. On y retrouve tout ce qui fait notre bonheur dans le jeu de base. Un jeu de skate haut en couleur (surement un peu trop pour certaines personnes sensibles aux arc-en-ciels et autres joyeusetés) bourré de tricks avec un level design innovant.
Encore une fois la difficulté est au rendez-vous et vous aurez deux options qui changent complètement la face du jeu. Soit vous vous contenter de finir les niveaux, ce qui les valide, soit vous répondez présent et vous relevez tous les défis de chacun d’entre eux, et là on ne parle plus du tout de la même chose. En effet OlliOlli World est très complet niveau tricks et il n’est vraiment pas évident de placer les bons aux bons endroits (certains grabs ou grinds sont obligatoires pour ne pas se voir s’écraser comme une… contre un mur ou dans le vide).
Il en va de même pour la grande nouveauté de cette extension. Les zones venteuses sont un excellent moyen de prendre de la vitesse car c’est vrai que cette série manquait cruellement de vitesse (ironie). Du coup les niveaux deviennent encore plus rapides et vos réflexes nécessiteront une attention de tous les instants et un apprentissage du « je laisse faire mon cerveau car ce n’est plus moi qui contrôle mes doigts ».
On finit par s’habituer mais ça va quand même très très vite. Pour ma part je regrette de ne pouvoir y jouer avec mon frère, car c’est typiquement le genre de jeu où on s’éclate à deux en se passant la manette à chaque essaie, où on se challenge sur les scores obtenus, où on tente de gratter un petit défis de plus qui à faire trente tentatives supplémentaires. En solo, cela fonctionne aussi mais le côté challenge est forcément moins amusant. Mais comme je le disais plus haut, vous n’êtes pas obligé de tout faire pour progresser. D’ailleurs il y a quand même une condition un peu plus contraignante dans la progression puisque vous devrez trouver des morceaux de carte pour retrouver la cité cachée. Il vous faut environ un morceau (sur trois) par carte. Pour débloquer les derniers niveaux, il faudra farmer un petit peu pour récupérer un second morceau par-ci par-là mais rien d’impossible loin de là.
La durée de vie est donc très variable selon ce que vous cherchez. Si vous voulez juste le finir, 3-4h suffiront. Si vous voulez devenir le roi de Finding the Flowzone là je vous souhaite bon courage mais en tout cas pour 10€ (ou 15 en prenant le pass extension qui comprend Void Riders) vous en aurez largement pour votre argent.
En Conclusion
Finding the Flowzone est dans la droite lignée d’OlliOlli Wolrd. Coloré, fun, déjanté, du grand n’importe quoi mais surtout il sera un véritable challenge pour vos réflexes et vérifier si vous n’êtes pas devenu trop vieux pour ces conneries. Ca va vite, très vite et on s’éclate à relever les nouveaux défis dans une toute nouvelle carte pour l’occasion. A ce prix c’est que du bon.