Stranded Deep, mes vacances dans le Pacifique en roman photo

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Entre vacances paradisiaques et travaux forcés, voici mon album photo du Pacifique.

Vacances de millionaire entre Jet privé et île déserte

Départ de l’aéroport, tout se passe bien, j’ai un jet privé et un service personnel. Espérons que tout continue comme ça.

 

Bon bah ça n’a pas duré longtemps finalement, suite à un sérieux incident, il s’avère que mes vacances se poursuivront en plein milieu de l’océan pacifique, à la nage après le crash de mon jet. Tiens ça me rappelle quelque chose comme début d’aventure.

 

Après m’être échoué sur une ile déserte, je commence par ramasser du bois et des feuilles de palmier qui me servent d’abris, puis avec quelques pierres et fibres végétales, je me bricole un couteau, enfin tel un aventurier de Koh Lanta, je prépare le feu, vitale à ma survie. Passé ces étapes, j’attrape quelques sardines puis les jours suivants des mouettes. Et oui on va manger ce qu’on trouve et c’est déjà pas mal.

 

Bon… manger des sardines et boire de l’eau de noix de coco c’est sympa mais il serait temps de pérenniser un peu mon installation car je ne sais pas du tout comment on va se sortir de là. J’ai fait le tour de l’île, j’ai ramassé pas mal d’affaires qui trainait (merci mon dieux pour la pollution des océans, ça sauve des vies). Je commence à m’organiser, un coin pour les vivres, un coin pour les ressources disponibles sur l’île et un coin pour les ressources trouvées. Une épave sous-marine toute proche m’a également permis de trouver des caisses en bois contenant des objets qui me seront bien utiles comme marteaux ou boussole. Et j’ai pu bricoler un collecteur d’eau. Fini les chiasses dues à l’eau de coco.

 

Et c’est parti, première sortie en mer vers l’ile voisine la plus proche. Heureusement, ce bon vieux canot de sauvetage ne m’a pas lâché. J’aperçois au loin une énorme épave de bateau. Vous n’imaginez même pas à quel point je suis heureux. Je trouverai forcement des choses intéressantes là-bas. En attendant je me ravitaille en bois et en feuilles de palmier. Puis à force de ramer j’en profite pour améliorer ma condition physique.

 

Travaux manuels et minimum vital

Voilà maintenant plus d’un mois que je suis en « vacances » dans le Pacifique. J’ai agrandi ma zone de confort, j’ai fait le tour des îles voisines et j’utilise ma tablette (oui oui bien sûr j’avais une tablette avec un chargeur solaire du coup ce n’est pas de la triche d’utiliser ma tablette sur mon canapé) pour repérer les environs et ordonner mes prochaines priorités.

 

Je continue a améliorer mon campement, avec un fumoir et 3 collecteurs d’eau j’arrive à subvenir de mieux en mieux à mes besoins.

 

Et voilà le travail. Grâce à toutes ces améliorations je me porte très bien. Je mange à ma faim et je bois sans me priver. Je suis le nouveau Robinson et je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher de m’échapper. D’ailleurs j’ai du nouveau sur mon plan pour quitter cet archipel et je compte bien accélérer les choses dans les jours à venir.

 

Bon la tente c’est bien mais je serai quand même mieux avec cette jolie maison, vue sur mer bien entendu… je pense à la revente.

 

Adieux mon canot de sauvetage. Il était bien pratique mais comme je l’ai indiqué j’ai bien l’intention de m’en sortir et pour visiter les îles plus éloignées je préférai miser sur ce fameux trois mâts.

 

La récolte est bonne. Les journées se suivent et se ressemblent. J’explore, je ramasse et j’accumule tout ce qui peut m’être utile.

 

Hier je m’ennuyais alors j’ai construit une tour. En vrai elle me sera bien pratique pour repérer mon ile sur le chemin du retour car j’ai manqué plus d’une fois de me perdre dans l’océan.

 

Nouvelle tempête. En mer j’aurai paniqué mais chez moi ça fait tellement plaisir de voir la pluie tomber. Surtout avec mon nouveau potager. Poussez petites plantes poussez !

 

Petit coup de mou alors ce soir c’est cocktail et couché de soleil, point barre.

On passe la seconde et on se casse d’ici !

Voici mon fameux trois mâts en version 2.0.  Il peut accueillir 8 conteneurs au centre, parfait pour ramener des ressources en masse ou pour partir chasser le mégalodon avec une centaine de lances. On n’est jamais trop prévoyant.

 

Juste une question : t’as cru quoi toi ? J’en chie pas depuis 2 mois pour me faire bouffer comme un con.

 

J’ai trouvé un moyen de m’échapper. Demain je fais le grand saut et je tente ma chance. Je vous envoie ces cartes postales (parce que oui il y’a une poste bien sûr) au cas où. Pour mon dernier repas ça sera mouette en entrée, cabillaud puis steak de requin. On va pas se priver ce soir.

PS : Alors que je partais au petit matin affronter un poulpe géant voici les dernières images de mon fameux trois mâts.

 

En conclusion

J’attendais la sortie de Stranded Deep comme le messie venant m’apporter ma dose de survie manquante depuis The ForestCertes il m’aura bien occupé mais le titre développé par Beam Team Games est pour moi bien loin du plaisir procuré par mes nuits en forêt. Plus dur dans sa survie vous aurez forcement besoin de temps pour améliorer vos compétences afin d’avoir une chance de manger et boire suffisamment. Car votre aptitude de cuisine influe sur ce que vous préparez. En gros plus vous cuisinez, plus c’est nourrissant. À la façon d’un The Long Dark, je suis quand même un peu agacé quand mon rescapé mange 4 oeufs et qu’il me répond que son estomac est vide aux 3/4. Heureusement, cela s’améliore donc au fil du temps et cet aspect est gommé avec les heures de jeu.

Pour son gameplay, Stranded deep ne jouit pas non plus d’une interface sans reproche. L’inventaire est un peu lourd, le gameplay assez rigide mais le tout est heureusement jouable sans soucis. Il faut savoir aussi que très peu de ressources réapparaissent instaurant une mécanique de jeu vous obligeant à l’exploration qui surprend au début mais qui est finalement très positive.

Enfin côté narration, une « histoire » est bien présente et le jeu a une fin (surprenante et donc plutôt réussie en plus). Pour moi c’est très important pour ce style de jeu particulier, car sans cela, la lassitude vient vite à bout de mon envie. Là il y’a toujours la volonté de s’échapper. Petit bémol quand même sur la progression avec un système de « boss » qui n’est pas tellement approprié mais je suis sûr que certains aimeront ces combats alors on va dire qu’il en faut pour tous les gouts.

Stranded Deep est très agréable et vu son prix (20€) il y a peu de reproche à lui faire. Mais il lui manque un peu de fluidité et de contenus pour en faire un vrai hit des jeux de survie. Un mode coop aurait également été bienvenue ne changeant pas grand chose au principe du jeu, les sorties en mer à plusieurs auraient probablement égayé un peu les heures de jeu. Un achat que je recommande aux amateurs du genre uniquement.

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