Comme indiqué par son nom, le test express est un aperçu rapide d’un jeu. Cette fois-ci c’est The Long Dark qui poursuit ma découverte des jeux de survie.
Chose promise chose due, après The Forest ou Conan Exile, je continue ma série « survie » avec The Long Dark, largement plébiscité sur Internet.
Vite joué, bien joué
Le jeu propose deux modes principaux. L’histoire et le jeu libre.
Commençons par l’histoire qui est plutôt une bonne surprise. Si ma première expérience n’a pas été très loin, je suis mort sur le lieux du crash, ma deuxième aventure m’a permis de mieux prendre le jeu en main. Finalement ce premier épisode vous apprend à jouer gentiment avec encore un peu de confort. Vous découvrez très vite une village et vous aurez un certain luxe à y habiter. Les objectifs de ce mode vous permettent également d’être guidé et d’avoir un but à ce que vous faites. Tout comme dans The Forest, je trouve bien plus agréable de passer des journées à chasser ou simplement explorer et survivre en sachant qu’il me reste quelque chose à faire plus tard. L’épisode fini par un départ qui vous oblige à quitter votre grande maison pour vous lancer entièrement dans l’aventure. Quelques défauts quand même puisque l’épisode 2 qui est assez sympa propose de très longs aller-retours qui mettront votre endurance (je parle de votre patience) à l’épreuve.
Le jeu libre quand à lui ne propose aucun objectif. Le seul intérêt est de survivre le plus longtemps possible. J’ai fait environ 6 tentatives sur des cartes différentes dont 3-4 qui ont été « sérieuses » et un peu longue. Au final mon avis est très tranché puisque aucune de ces parties ne m’a convaincu. On trouve bien souvent assez peu de ressources, surtout intéressantes. Mais dans un jeu de survie c’est presque une bonne chose. Seul problème, le héros. Votre personnage n’est franchement pas taillé pour la survie et vu comme les journées passent vite, vous vous rendrez vite compte que vous n’aurez pas tellement le temps de faire autre chose que de chasser ou pêcher pour nourrir cet estomac sur patte. Car oui en plus d’être frileux comme pas permis, je suis quand même mort de froid en traversant une rue sur 25 mètres (ok il y avait du blizzard et j’avais déjà froid mais avec 2 pantalons, deux blousons, deux pulls, un bonnet, un passe-montagne, des moufles et j’en passe je trouve ça un poil exagéré), vous mangez plus qu’un ancien obèse sortant d’une cure. Du coup vous devrez trouver 2 lapins et un cerf par jour ou 5 kilos de poisson afin de satisfaire votre jauge de faim. Sans parler que pour le faire cuire, il vous faudra de quoi allumer plus de 34 feux dans la vraie vie. Pour résumer, vous mourrez de froid trop vite, vous mourrez de faim beaucoup trop vite et tout consomme trop de ressources qu’on a finalement à peine le temps d’aller chercher. Bref je n’exclue pas d’avoir très mal joué mais si ce jeu à un super potentiel je suis complètement passé à côté.
En conclusion
The Long Dark propose des mécanismes de jeu corrects dans un univers lui très réussi. Si j’attends la suite de l’aventure solo (on attend toujours l’épisode 3 alors le 4 et 5 – qui sont sur le menu principal – j’en parle même pas) le mode survie ne m’a pas donné envie de retenter ma chance plus de 3-4 fois. Dans un jeu de survie j’étais quand même assez surpris d’avoir une aventurière qui meurt de froid sur 20 mètres ou de faim après s’être enfilé un lapin entier. Et le manque de possibilité de construction s’est ajouté à cette lassitude.