Rollerdrome, vivement 2030 !

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Quand le sport international devient un affrontement mortel entre adversaires armés et héros en roller, on sait que la fin est proche mais qu’elle sera jouissive !

Le pitch est simple !

Tout d’abord comment ne pas me vanter. Rollerdrome est un jeu de « trickshots » dans lequel j’excelle puisque je me suis classé 4e mondial lors de la première épreuve et 1er un petit peu plus tard dans le jeu. Alors avant de m’inscrire pour le vrai championnat du monde, revenons sur les règles du jeu (Je n’écouterai pas celui qui dit que le jeu ne sort qu’aujourd’hui et que mes scores doivent déjà être obsolètes).

Vous voyez Tony Hawk avec sa liste d’objectifs du genre faire un 540 nosegrab au dessus du bassin, bah le principe de Rollerdrome n’est guère différent. On va vous apprendre à faire des grabs, des grinds, des wallrides, des rotations dans tous les sens puis on va le mettre en application en vous demandant telle figure par-ci ou telle figure par là. Sauf que le Rollerdrome est un sport violent et dangereux, bien plus que le skateboard. Fini le monde coloré de Olli Olli Wolrd, cette fois-ci, Roll7 s’engage dans un jeu de shoot, tout en gardant leurs bases.

La progression est axée sur l’accomplissement de défis

Avant de revenir sur le jeu en lui-même, un petit mot sur l’ambiance géniale qui s’en dégage. D’abord, l’esthétisme à la Moebius, donne un caractère particulier si ce n’est unique à Rollerdrome. Saupoudrez le tout d’une bonne ambiance rétro style 80’s et ajoutez une musique synthwave signée Electric Dragon qui colle parfaitement au titre et vous obtenez une des meilleures ambiances de jeu qui soit possible de donner à un titre comme celui-ci. (Pour ceux que ça intéresse, regardez la petite vidéo des développeurs sur la musique)

Mon premier perfect (un seul combo) en vidéo. Alors ok, c’est au tout début et c’est largement plus facile mais ça donne un aperçu de ce qu’il faudra réussir à faire avec pleins d’ennemis différents autour de vous :

Le jeu est très accessible et même un peu simple au début, c’est bel et bien une volonté des développeurs de vous prendre par la main. Très vite, ça se complique. Dès la quatrième étape, les boucliers rentrent en jeu, et si on arrive encore à jongler entre les roquettes déjà présentes et leurs mines, ne vous inquiétez pas, à la manche suivante, les Polylasers viendront bien vous casser les couilles, bien que le héros du jeu soit une héroïne.

Mais le jeu décidera surtout de vous rendre fou à partir des demi-finales de la compétition. Là, on ressent un vrai gap de difficulté et le nombre d’ennemis peut vite vous faire monter en pression pour rester poli. Et encore je ne parle pas du mode difficile qui se débloque une fois la compétition terminée.

Si le jeu est scénarisé, il faut bien avouer que c’est avant tout un jeu de scoring. Chaque niveau est évalué D, C, B, A ou S et c’est bien là que les joueurs vont s’affronter. Par exemple je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé mais je me suis classé 1er mondial sur une épreuve et à la façon d’un Returnal (la tour de Sisyphe) une fois le jeu fini, le seul intérêt sera de grimper dans les classements.

D’ailleurs l’histoire est un peu décevante. Bien qu’annexe, on explore avec curiosité les coulisses de la compétition quand on en a l’occasion. Cherchant tout ce qu’on peut découvrir sur ce championnat de Rollerdrome qui n’a pas l’air de se dérouler tout à fait à la loyale. C’est intriguant, à la façon d’un film de SF, et on espère découvrir une histoire pleine de rebondissements et d’évènements surprenants mais le mystère est très fin et apporte finalement peu d’intérêt. Même un running man est plus intéressant niveau scénario par exemple. J’ai quand même relevé une petite astuce sur le new game + qui m’a bien plu (même si ça reste anecdotique). L’histoire se passe en 2030 et quand vous lancez le mode « ça va saigner », plutôt que d’être la même chose en plus dur, l’histoire se passe en 2031 et on participe donc au championnat de l’année suivante. Tout bête mais malin.

Je finirai ce test par un petit mot sur les options. Comme bien souvent dans les jeux difficiles, les développeurs nous permettent d’ajuster l’expérience. et là il y a vraiment de quoi faire en accessibilité et assistance en tout genre. Comme par exemple changer la commande pour sortir des rampe histoire de ne pas sauter dans le ravin pour rien en faisant des figures. Un bon point de plus.

Il y a vraiment de quoi adapter l’expérience pour ceux qui trouveraient le jeu trop dur

En Conclusion

Rollerdrome est top, super ambiance autant visuelle que sonore, super concept alliant fun et perfectionnisme et super réalisation autant sur le fond que sur la forme. En gros il n’y a pas grand chose qui pêche dans le titre de Roll7. Par contre le principe ne sera surement pas pour tout le monde. On parle bien ici d’un Tony hawk en roller où vous devez éliminer tout un tas d’ennemis en gardant votre combo de points. Pas forcément la tasse d thé du plus grand nombre. Mais si le jeu vous intrigue un minimum alors foncez vous ne pourrez pas être déçus.

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