En soutien aux familles des victimes et parce que, comme le dit le site de Charlie Hebdo lui-même, le crayon sera toujours au dessus de la barbarie… Parce que la liberté est un droit universel…Parce que NOUS vous soutenons…
4 Commentaires
POPOFZa écrit :
Nous sommes Charlie Je ne le lisais même pas (pas parce que c’était Charlie, juste parce que je lis rien…) et pourtant cette connerie m’a touché comme si je les connaissais personnellement !?…
Je suis Charlie 🙁
Fylodindona écrit :
Nous sommes Charlie Idem…
A part les dessins que je voyais dans les médias et me faisaient marrer, je n’achetais jamais Charlie Hebdo… parce que je n’achète jamais de journaux ou magazines.
Par contre, j’ai connu Cabu par le passé, lorsque j’étais môme et qu’il faisait partie du Club Dorothée (ils venaient souvent manger au restaurant de mon père).
Mais cette histoire m’a profondément bouleversé, comme jamais aucun attentat/accident/catastrophe naturelle ne m’avait bouleversé jusqu’à maintenant.
Et le pire c’est que cette histoire ne servira à rien.
Quand on voit les politiques se crêper le chignon pour décider qui est le plus à même de pleurer ces morts, quand on voit les médias d’informations se livrer une course au sensationnalisme quitte à désinformer, et quand on imagine toutes les mesures radicales et anti-libertaires qui vont être prises pour combattre cette forme de terrorisme, sans se préoccuper des raisons qui poussent nos jeunes à se radicaliser (refus de la société, chômage, insécurité, racisme et exclusion), je me dis qu’on est bien loin des valeurs de ces mecs qui sont tombés pour défendre des idées sur lesquelles toute la classe politique et une grande partie de l’opinion publique, pisse allègrement au quotidien.
K.mizola écrit :
Nous sommes Charlie Ca m’a aussi touché comme jamais. Pour plein de raisons. J’avais écrit ça le jour même :
Aujourd’hui c’est le jour de mon anniversaire. Désormais je m’en souviendrais aussi comme le jour où une poignée de fils de pute a tué la liberté d’expression en France. Je n’ai connu personnellement ni Cabu, ni Charb, ni Wolinski, ni les autres, même si j’ai eu l’honneur de faire des conneries en même temps qu’eux dans certaines publications. Mais ça me touche particulièrement pour plusieurs raisons. Parce que dans ce type de rédaction j’aurais pu y être. Parce que je n’aurais jamais pu imaginer qu’en France aujourd’hui on puisse perdre la vie parce qu’on aime bien rigoler de tout, et que j’aime rigoler de tout. Parce que je n’ose même pas imaginer l’état de leur famille à l’heure qu’il est, comment peut-on accepter la mort dans ces circonstances ? Et parce que pour l’avoir expérimenté de moi-même, le monde de l’édition dans la presse et la BD était déjà devenu très frileux depuis plusieurs années. Le moindre humour ne serait-ce qu’un peu noir était recalé avant même l’impression. Seules quelques maisons d’édition qui fondaient déjà comme neige au soleil résistaient jusqu’ici au monde bien-pensant, et je crains que désormais, et ce pendant plusieurs années, ce soit encore pire. Et ça voudrait dire qu’une poignée de fils de pute a réussi à tuer la liberté d’expression en France. J’ai pas envie de vivre ça. En tant qu’auteur et en tant que, simplement, personne. Je ne pense pas qu’on pouvait anticiper ce genre d’acte, mais j’ose espérer que l’Etat va montrer et crier haut et fort à quel point ce genre d’acte est répréhensible. Et pas « juste » parce qu’il s’agit de meurtres. Je veux que cette merde serve à ce qu’on retrouve la liberté qu’avait Gotlib quand il dessinait Jéhovah, Vishnou, Jésus, Bouddha, Mahomet etc à poil en train de faire la teuf et de se foutre de la gueule de leurs adeptes. Et j’espère que Charlie Hebdo réussira aussi vite que possible à faire rire sur ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Bordel de merde.
Nachcara écrit :
Nous sommes Charlie Pareil. La première image qui m’est passée par la tête c’est Cabu faisant la caricature de Dorothée dans Récréa2. Et la je me suis dit : Merde, ce mec (et les autres) faisait de simples dessins satiriques…
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4 Commentaires
Nous sommes Charlie
Je ne le lisais même pas (pas parce que c’était Charlie, juste parce que je lis rien…) et pourtant cette connerie m’a touché comme si je les connaissais personnellement !?…
Je suis Charlie 🙁
Nous sommes Charlie
Idem…
A part les dessins que je voyais dans les médias et me faisaient marrer, je n’achetais jamais Charlie Hebdo… parce que je n’achète jamais de journaux ou magazines.
Par contre, j’ai connu Cabu par le passé, lorsque j’étais môme et qu’il faisait partie du Club Dorothée (ils venaient souvent manger au restaurant de mon père).
Mais cette histoire m’a profondément bouleversé, comme jamais aucun attentat/accident/catastrophe naturelle ne m’avait bouleversé jusqu’à maintenant.
Et le pire c’est que cette histoire ne servira à rien.
Quand on voit les politiques se crêper le chignon pour décider qui est le plus à même de pleurer ces morts, quand on voit les médias d’informations se livrer une course au sensationnalisme quitte à désinformer, et quand on imagine toutes les mesures radicales et anti-libertaires qui vont être prises pour combattre cette forme de terrorisme, sans se préoccuper des raisons qui poussent nos jeunes à se radicaliser (refus de la société, chômage, insécurité, racisme et exclusion), je me dis qu’on est bien loin des valeurs de ces mecs qui sont tombés pour défendre des idées sur lesquelles toute la classe politique et une grande partie de l’opinion publique, pisse allègrement au quotidien.
Nous sommes Charlie
Ca m’a aussi touché comme jamais. Pour plein de raisons. J’avais écrit ça le jour même :
Aujourd’hui c’est le jour de mon anniversaire. Désormais je m’en souviendrais aussi comme le jour où une poignée de fils de pute a tué la liberté d’expression en France. Je n’ai connu personnellement ni Cabu, ni Charb, ni Wolinski, ni les autres, même si j’ai eu l’honneur de faire des conneries en même temps qu’eux dans certaines publications. Mais ça me touche particulièrement pour plusieurs raisons. Parce que dans ce type de rédaction j’aurais pu y être. Parce que je n’aurais jamais pu imaginer qu’en France aujourd’hui on puisse perdre la vie parce qu’on aime bien rigoler de tout, et que j’aime rigoler de tout. Parce que je n’ose même pas imaginer l’état de leur famille à l’heure qu’il est, comment peut-on accepter la mort dans ces circonstances ? Et parce que pour l’avoir expérimenté de moi-même, le monde de l’édition dans la presse et la BD était déjà devenu très frileux depuis plusieurs années. Le moindre humour ne serait-ce qu’un peu noir était recalé avant même l’impression. Seules quelques maisons d’édition qui fondaient déjà comme neige au soleil résistaient jusqu’ici au monde bien-pensant, et je crains que désormais, et ce pendant plusieurs années, ce soit encore pire. Et ça voudrait dire qu’une poignée de fils de pute a réussi à tuer la liberté d’expression en France. J’ai pas envie de vivre ça. En tant qu’auteur et en tant que, simplement, personne. Je ne pense pas qu’on pouvait anticiper ce genre d’acte, mais j’ose espérer que l’Etat va montrer et crier haut et fort à quel point ce genre d’acte est répréhensible. Et pas « juste » parce qu’il s’agit de meurtres. Je veux que cette merde serve à ce qu’on retrouve la liberté qu’avait Gotlib quand il dessinait Jéhovah, Vishnou, Jésus, Bouddha, Mahomet etc à poil en train de faire la teuf et de se foutre de la gueule de leurs adeptes. Et j’espère que Charlie Hebdo réussira aussi vite que possible à faire rire sur ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Bordel de merde.
Nous sommes Charlie
Pareil. La première image qui m’est passée par la tête c’est Cabu faisant la caricature de Dorothée dans Récréa2. Et la je me suis dit : Merde, ce mec (et les autres) faisait de simples dessins satiriques…