The Alters, Goty 2025 d’une réalité alternative

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Vous connaissez forcément 11 bit studios avec This war of mine ou Frostpunk ou encore Moonlighter, The Invincible ou Indika. Si à chaque fois c’est une réussite, peuvent-ils aller chercher le GOTY avec The Alters

Fylo l’annonce depuis toujours. The Alters c’est le GOTY 2025. Peu importe qu’il n’y ait pas joué et peu importe les autres sorties de l’année. Les habituels Zelda, Donkey Kong ou Mario sur switch 2, les Death Stranding ou Ghost of Yotei sur PS5 ou encore rien sur Xbox malgré 250 studios et 10 fois plus de licenciements.

Même si Expedition 33 faisait figure de favori aux cotés de Blue Prince et Kingdom Come 2 d’Outsider, il n’en sera rien. Un petit tour sur mon ordinateur quantique et une réalité alternative est apparue, The Alters est bien le vainqueur de la cérémonie de cette année.

Introduction

The Alters est assez unique. On a ici un étrange mix entre un jeu de gestion, de survie et une aventure spatiale assez narrative. Seul survivant d’un crash sur une planète extra-terrestre hostile, Jan Dolski va devoir se débrouiller seul pour survivre. Forcément, dès qu’on parle de survie, je suis le premier à foncer et j’achète même une Xbox serie X, pour y jouer sur un abonnement annuel hors de prix, plutôt que de profiter du jeu sur PS5 au prix tout à fait raisonnable de 35€.

Maintenant qu’on a confirmé que j’étais débile, il restait à savoir comment j’allais pouvoir m’en sortir en milieu hostile. La première chose à faire est de foncer tête baissée en dehors de notre base.

Qu’est ce que c’est flou la Xbox… ou alors c’est le beer-pong

La base de la survie

Pause. Avant de sortir, commençons par la base elle-même. À la façon d’un Fallout Shelter, The Alters repose sur un système de modules à construire dans un espace restreint. Bien sûr, avec notre statut de seul rescapé, on récupère la cabine du commandant et la salle des communications. La cuisine nous servira à faire de la bouillie et notre première objectif sera de collecter des ressources pour ce fabuleux repas. Tant qu’on y est, on va mettre des métaux sur notre shopping-list pour pouvoir construire de nouveaux modules ou juste des pylônes afin de pouvoir connecter nos premières exploitations minières à la base.

Par la suite, on pourra agrandir notre base, qui est une espèce de roue géante pour naviguer sur la planète et de nouveaux modules seront disponibles. La seule contrainte est d’avoir une masse totale inférieure à la production de ressources nécessaires à son déplacement.

Bref, la base c’est la base, et le principe est assez simple à comprendre, mais le côté survie va nous compliquer la tâche. Il va falloir bien réfléchir à notre début de développement.

Drôle de base qui invite à une gestion proche de Fallout Shelter dans sa construction

La gestion de la survie

J’en reviens à ma première sortie. Les ressources nécessaires sont donc à aller chercher en extérieur. Mais attention elles sont en nombre limitées et il faudra bien cibler les priorités. Si vous êtes plus malins que moi, vous tenterez de lancer votre production minière avant de dépenser vos ressources en modules inutiles ou en améliorations de combinaison par exemple.

L’exploration de la planète nous permet assez vite de découvrir tout ce dont on aura besoin et même plus avec du rapidium, découverte scientifique incroyable qui permet d’accélérer le développement de tout un tas de choses et qui intéresse fortement vos patrons sur Terre.

Une fois l’exploitation minière mise en marche, vous serez à l’abri de l’épuisement des ressources et vous pourrez prendre le temps de développer tout ce qu’il vous plait.

Enfin tout… pas tout à fait car The Alters n’est pas un simple jeu de survie.

Aller ça va, arrête de bouder

Une survie très narrative

Vous vous rendrez vite compte que les journées sont courtes et que votre fatigue est la clé de la réussite. Il faudra se coucher avant 23h sous peine d’être épuisé le lendemain et de perdre des heures de travail. Heures qu’il faudra répartir efficacement entre l’exploration de la planète, l’exploitation minière, l’entretien de la base ou encore la production de nourriture ou d’outils.

On sera vite débordé par la masse de travail, d’autant que des événements météorologiques vont vous imposer des deadlines. Et c’est là que tout dérape.

Notre contact à la salle des communications et nos découvertes en explorant la planète vont nous conduire tout droit dans un scénario aussi loufoque que prenant. Et si la solution était de se cloner pour pouvoir gérer toutes les tâches nécessaires dans le temps imparti ? Outre le cas de conscience de la chose, la présence d’un ordinateur quantique à bord tombe bien et c’est lui qui va nous permettre, en étudiant notre ADN et notre vie, de créer une ligne de vie parallèle suite à un événement modifié. Et oui qui serions-nous devenu si l’on c’était opposé à ce père violent ? Ou si l’on avait quitté le domicile familial pour continuer nos études ?

Le jeu est découpé en 3 actes très narratifs

Des vies parallèles

Très vite, il n’y aura plus que Jan Dolski à gérer mais également Jan Mécanicien, Jan Scientifique ou Jan Mineur. Là, votre aventure est lancée et je vous laisse découvrir tout ce qui en découle.

Ce qui est sûr c’est qu’on est loin d’un jeu de survie classique et que tout repose sur ce scénario qui guide complètement votre aventure. Vous faisant faire des choix en permanence entre aider vos clones ou les diriger plus fermement. Allez vous privilégier l’humain ou le pragmatisme de la survie ? Sans parler des objectifs de vos patrons sur Terre qui ne vont pas forcément dans votre sens. Sachez que tous vos choix auront de l’importance et modifieront la suite de l’aventure. Et enfin quels expériences allez-vous privilégier sur l’ordinateur, car vos capacités à cloner ne sont pas illimitées et toutes vos parties ne seront donc pas forcément identiques.

Personnellement j’ai suivi beaucoup d’objectifs, comme un bon soldat qui aime faire tout ce qu’on peut dans un jeu. Sauf que plus l’aventure avançait et plus j’ai moi-même remis en question mes choix. Aujourd’hui, je suis très curieux d’une seconde partie pour voir les différents impacts que cela peut avoir sur l’histoire. Je sais que les fins sont sensiblement différentes mais est-ce tout ou les variations sont-elles plus importantes.

Une seconde partie sera de toute façon dans les tuyaux tant j’ai apprécié l’aventure.

Sans être un triple A le jeu est très beau

Une gestion bien fichue

Juste pour revenir sur quelques micro-points de gestion dans le jeu :

Pour la gestion de nos alters, des assignations sont disponibles pour nous permettre de planifier les journées en leur attribuant des tâches. Si la tâche est finie, le perso propose de changer et c’est vous qui validez. Petit détail qui évite pas mal de micro-gestion et favorise la priorisation de certaines tâches sans avoir des alters inutiles durant les heures de travail.

Autre petit détail sympa dans la micro gestion, on peut maintenir automatiquement des niveaux minimum d’approvisionnement ou de production pour éviter de passer son temps sur les tableaux de commande. L’exemple le plus simple est de fixer un nombre de repas disponibles égale à la population à bord, ce qui permettra à tout le monde de manger sans que vous ayez à penser à fabriquer 4 repas par jour.

Au final c’est tout un tas de petites choses comme ça qui rendent le côté survie/gestion très agréable et je pense, très accessible à des joueurs qui ne seraient pas forcément fans du genre.

Pour les petites remarques négatives, on note une production générale un peu loin des triples A (en même temps, ce n’en est pas un et je rappelle que le jeu est proposé à 35€) avec une technique parfois limite malgré des décors très bien fichus et des petits bugs par ci par là. J’ai notamment eu des vibrations qui se déclenchent et ne veulent plus s’arrêter (il suffit de relancer le jeu) ce qui est problématique quand on joue sur une console qui propose encore des manettes à piles. Plus sérieusement, c’est principalement des problèmes de collisions mineurs qui n’empêchent en rien de profiter du jeu. Dans le pire des cas, la progression est sauvegardée à chaque nuit passée et la perte de données est donc limitée à 24h.

Si vous arrivez encore à dégager du temps libre, les séances de cinéma sont non seulement utiles à la cohésion mais en plus les mini-films sont très drôles

En conclusion

C’est un grand oui que cette aventure spatiale de survie qui est bien plus qu’un simple jeu de survie. Et si le jeu échouait dans sa quête du GOTY malgré notre soutien, un petit coup d’ordinateur quantique et je vous refais le monde pour lui décerner le titre.

Testé sur Ma toute nouvelle Xbox Série X que je déteste déjà et qui finira abandonnée comme celle de Nach ou celle de Fylo. Et grâce à mon tout nouvel abonnement hors de prix au Game Pass. Et ça, c’est pas une vision alternative, c’est bien la triste réalité.

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