Test express, Planetbase

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À l’occasion de mon test de Dawn of man, j’en ai profité pour comparer les époques en colonisant la planète rouge.

Sorti initialement en 2015, Planetbase, toujours du studio Madruga Works, posait les bases du très bon Dawn of Man dans un univers plus futuriste en colonisant la planète Mars (techniquement une planète rouge et trois autres planètes pour continuer).

Vite joué, bien mal joué

Très marqué survie, le titre offre des débuts de partie calamiteux pour ne pas dire catastrophiques. La moindre erreur entraine la mort de toute votre colonie et quand je dis la moindre erreur je n’exagère pas. Le vaisseau de colon offre tout simplement la quantité de ressource nécessaire pour lancer une base. Si vous construisez des structures inutiles, vous n’irez pas à l’autosuffisance et tout le monde mourra. Si vous prévoyez (trop) grand dès le début, les ressources gâchées vous seront fatales. Si vous construisez un module pas nécessaire, la même et ainsi de suite. Ce qui explique mes nombreuses parties qui ont toutes eu la même destinée. Adieux messieurs les colons. Pour vous dire j’ai même râté le tutoriel trois fois de suite avant de l’ignorer (je me demande si celui-ci n’est pas tout simplement bugué). La suite n’est franchement pas plus simple puisque à chaque expansion (arrivée de nouveaux colons) il vous faudra bien contrôler que vous produisez assez de nourriture, d’eau, d’air, d’électricité pour tout ce nouveau monde. Sachant qu’il est très compliqué d’avoir les ressources pour construire de nouvelles salles, il vous faudra temporiser très souvent l’arrivée des colons pour contrôler tout ça.

Même quand tout va bien votre colonie peut mourir en 3 jours. Demandez à ces 48 colons qui avaient pourtant un bien être exemplaire.
Autonomie qu’ils disaient… C’est pas ce qu’on ressenti mes colons en mourant de faim.

Je n’ai rien conte le côté survie de ce genre de jeux, bien au contraire. Même si là, cela impose des débuts de parties identiques. Le gros problème de Planet Base, à l’inverse de Dawn of Man, c’est que la gestion des colons (que nous ne pouvons pas faire manuellement) est ratée. J’ai eu des colons qui n’allaient pas dans une salle à cause d’un bug, ils faisaient demi-tour aux 3/4 du couloir, ne pouvant ainsi pas produire de fer. Des colons, qui, quand ils sont mal nourris arrêtent de travailler alors que leur survie en dépend justement pour mieux manger. Des constructions qui sont faites n’importe comment, par exemple 3 structures commencées en même temps plutôt que de les faire dans l’ordre. Des colons qui regardent la télé alors que les (dernières) plantations de tomates sont en train de mourir. Ou encore le dernier ingénieur de la base qui va réparer n’importe quoi alors que le générateur d’oxygène ne fonctionne pas et que toute la base va mourir. Bref, là où Dawn of Man m’a convaincu avec sa gestion juste des ressources et des colons, Planet Base me laisse très perplexe. Enfin dernier point sur le côté trop punitif du jeu, je parle ici de la première planète alors qu’elle représente un peu le mode « facile ». À quoi bon la rendre si difficile donc.

À quoi bon faire 4 planètes de plus en plus dures si même la première est presque injouable.
L’i.a. pourrait construire intelligemment… mais non autant répartir nos rares ressources n’importe comment.

 

Je précise tout de même qu’il est possible de réussir mais même quand c’est le cas, le peu de structures disponibles et la répétitivité du jeu ne donne pas trop envie.

R.I.P.

En mémoire de tous ces héros qui ont tenté de coloniser Mars pour nous offrir un nouveau monde :

Base D5, 7 colons.

Base D11, 7 colons.

Base D43, 7 colons.

Base D87, 22 colons.

Base D61, 27 colons.

Base D95, 78 colons.

Base F84, 23 colons.

En conclusion

Ayant testé Planet Base après Dawn of man je suis particulièrement surpris du manque d’intérêt du jeu. Il y a peu de contenu, l’i.a est très questionnable, la gestion est compliquée, le côté punitif est plus désespérant que gratifiant et j’en passe. Si le jeu fonctionne et que ces aspects sont même voulus (d’après les aides et astuces que l’on peut lire), le jeu n’arrive jamais à développer une volonté de réussir chez le joueur… ou en tout cas chez moi.

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