Test Express, Blasphemous wounds of eventide

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Découvert grâce à Dead Cells, je suis parti faire pénitence sur Blasphemous

Je continue de vous parler des jeux qui ont rempli mon mois de Juin. Alors que je jouais gentiment à Dead Cells pour tester l’extension The Queen and the sea, je découvre toutes les nouveautés qui sont régulièrement ajoutées au jeu. Et je tombe sur un livre qui se fait le récit d’autres aventuriers. Je découvre alors des phrases énigmatiques me parlant de Guacamelee, Curse of the Dead Gods, Hollow Knight ou encore Blasphemous. Tout ça pique un peu ma curiosité, surtout quand il y a un inconnu dans la liste. Bref, je continue à jouer et je finis par débloquer une arme ou accessoire de chacun de ces jeux. Alors quand je découvre la potion de Blasphemous s’en est trop pour ma curiosité et je fonce sur le store pour voir de quoi l’on parle.

Vite joué, bien joué

Et on parle donc d’un Metroidvania. Mais je vous rassure, un metroidvania qui sent bon le Dark Souls avec une ambiance pesante et une difficulté à vous mettre à l’épreuve. C’est d’ailleurs un mot bien choisi pour ce titre de The Game Kitchen. Que ce soit son style en pixel art, son ambiance religieuse ou son gameplay impitoyable, Blasphemous va vous mettre à l’épreuve.

Pas du tout chelou comme ambiance…

L’histoire se passe donc dans une époque espagnole très religieuse dans un contexte qui restera assez obscur tout du long de l’aventure. Ce qui est sûr c’est que vous, le pénitent, unique survivant de la confrérie du chagrin silencieux, vous réveillez au milieu d’un tas de corps similaires au votre. Dans le royaume de Custodia où vous croiserez des niveaux avec des noms tous plus religieux les uns que les autres, vous allez affronter le Miracle et des Boss en veux-tu en voilà afin de libérer la région d’une malédiction infligée par le Miracle ou un truc qui s’en rapproche. Comme je l’ai dit, ça reste assez spécial et on n’est pas toujours certains de tout comprendre.

Bref vous avez un peu cerné l’ambiance.

…Non non, vraiment pas…

Au final, Blasphemous se distingue un peu des autres metroidvania dans son fonctionnement. Alors certes vous allez bien faire des aller-retours et oui, vous allez bien avoir des zones que vous ne pourrez pas explorer tout de suite. Mais le Pénitent ne vas pas vraiment s’améliorer pour en arriver là. Ce sont plus des artefacts que nous allons découvrir (et que l’on ne peut pas tous porter en même temps) qui donnent finalement accès à ces endroits que l’on repère vite. D’ailleurs un des points les plus marquants dans ce titre et qui le rapproche des Dark Souls, en plus de son ambiance louche, c’est sa capacité à vous rendre dingue. Vous ramassez des objets dont vous ne savez que faire et certaines énigmes relèvent plus de la torture que de la logique. Vous me direz on reste dans le thème.

… un peu quand-même.

Pour s’améliorer, vous pourrez compter sur votre épée, Mea Cupla, qui obtient elle aussi de nouvelles capacités au fur et à mesure de l’aventure. Ce seront autant de nouveau coups ou combo dont vous pourrez bénéficier en combat. Enfin votre rosaire est personnalisable et selon les perles que vous mettez dans les noeuds prévus à cet effet, vous pourrez bénéficier de certains avantages. Mais le gameplay reste simplissime, un bouton pour attaquer, un pour parer et un esquiver. Rien de plus. Tout sera dans la précision et le timing. Personnellement j’ai trouvé le jeu bien plus compliqué que les boss, qui en soit demandent juste un peu d’application. Les derniers sont quand même bien durs ceci-dit (la version Wounds of Eventide comprend des DLC et leur niveau est un bon cran au dessus de la trame principale).

Malgré son style, on appréciera la propreté des animations des exécutions.

Au final ce mélange d’étrange, de religieux, cette ambiance en pixel art et la difficulté bien dosée du jeu vous titille la curiosité. Porté par une bonne bande son également, Blasphémons finit par vous accrocher et vous pousser à découvrir comment finir telle ou telle quête. Même s’il est parfois rageant.

Mais oui bien sûr

En Conclusion

Surement pas pour tout le monde, Blasphemous m’a fait partir d’un sentiment de « pourquoi j’ai acheté ça ? » à « Putain faut que je le finisse celui-là ». Ce qui, en soit, est déjà un peu la marque d’un très bon jeu. N’empêche que s’il est joli dans son style, il ne plaira surement pas à tout le monde. Et son ambiance (et ses énigmes) à la Dark Soul saura peut-être mieux convaincre les fans du genre que les joueurs habituels des Metroidvania.

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