Nobody saves the world, mais tout le monde s’amuse

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Quand l’équipe de Guacamele joue les apprentis magiciens et bah on s’amuse bien. Tout simplement.

Voici un test qui va être court. Disponible dans les jeux « gratuits » du mois de Janvier avec le PS+, Nobody saves the world ne semblait pas être LE jeu sur lequel mon choix allait se porter. Déjà parce que j’ai commencé par jouer à Evil West pensant tenir quelques heures tout au plus et l’idée de juste le tester m’allait très bien. Mais alors enchainer sur Nobody… alors que A plague Tale Requiem était disponible, ça peut sembler bizarre. Et pourtant quelle bonne idée. Plutôt que de lancer des cailloux et de marcher accroupie dans les hautes herbes en cassant des pots en porcelaine, je me suis donc amusé avec un sorcier transformé en drôle d’enfant amnésique qui se transforme en tout et surtout n’importe quoi avec sa baguette magique.

Lui, c’est le super magicien qui a disparu… enfin c’est ce que l’on croit

NSTW est un « action RPG » au même titre qu’un Zelda de l’époque préhistorique, développé par la même équipe que Guacamele, Dreambox. On devra remplir des quêtes afin de sauver le monde de la calamité. Bien sûr, en chemin, une multitude de gens vont vous proposer de leur venir en aide dans des quêtes secondaires toutes plus absurdes et inutiles les unes que les autres. Et c’est aussi là que le jeu change, avec un humour un peu décalé. Rien de génial non plus mais rien ne se prend au sérieux et ça fait du bien.

Allons visiter le ventre de la baleine petit culturiste

On fera donc évoluer nos formes de personnages, ce qui permettra dans un premier temps de débloquer de nouveaux pouvoirs à utiliser, mais aussi d’en débloquer d’autres, passant d’un rat, à un zombie, à un moine sans oublier les dragons, sirènes, robots ou autres.

L’avancée du jeu se fait via des donjons, certains utilisant des résistances ne pouvant être cassée qu’avec telle ou telle capacité. Cela vous oblige à varier les plaisirs même si les multiples quêtes pour faire progresser vos personnages s’en chargent déjà. L’autre avantage en faisant progresser tout le monde est que les pouvoirs de vos héros sont interchangeables. C’est à dire que le culturiste, à part son attaque de base peut très bien utiliser les attaques de la tortue. Au final ce mix est super agréable et surtout on se rend compte que la multitude de forme et de pouvoirs n’a pas été ajouté juste pour le chiffre. Tous sont efficaces, assez variés et plaisants.

Les formes sont le principal atout du jeu

Au niveau de l’aventure, elle se laisse suivre avec amusement jusqu’au bout et il y a même des petits rebondissements qui m’ont surpris. Le jeu m’a quand même tenu 25h en faisant quasi tout avant d’affronter le boss final. L’histoire principale progresse en achevant toute une série de donjons possédant des niveaux de difficulté. Il faut souvent être un peu plus fort que la difficulté conseillée. En tout cas si vous jouez aussi bien que moi. Pour farmer, il y a des sous-donjons qui, eux, sont faisables à l’infini.

La carte est assez grande

Si vous aussi vous voulez savoir ce que ça fait d’avoir une romance transformé en jument et si j’ai réussi à vous convaincre que le jeu en vaut la peine sachez qu’il est trop tard pour le télécharger puisqu’on est en Février et que c’était un jeu du mois de Janvier. Vous pouvez considérer ce test juste comme un plaisir sadique pour raconter que moi je me suis bien éclaté. Bon, le jeu est quand même soldé à 9,99€ en ce moment mais que jusqu’au 22 Février. Il vous reste 3 jours.

Test réalisé sur PS5, gratuitement, trois ans après la sortie du jeu, grâce à un abonnement à 125€ par an. La classe.

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