Je le dis, je le répète, s’il y a bien un univers cool, riche et sous exploité dans le jeu vidéo c’est celui du Far West américain. Red Dead Redemption est en plein dedans, pitié messieurs les développeurs, ne le massacrez pas !
Red Dead Revolver fut le prédécesseur de Redemption sur PS2/Xbox, relativement sympa il a malheureusement été victime d’un développement atypique dont il a forcément souffert puisque si Capcom a fait le gros du travail c’est Rockstar qui a récupéré le projet et l’a finalisé. Red Dead Redemption, lui, est développé de A à Z par Rockstar et il est environ un million de fois plus ambitieux puisqu’il reprend la recette maison du GTA-Like avec, on imagine, tout ce que ça implique quand Rockstar s’en mêle.
Si c’est pour avoir un univers gaulé et un scénario aussi pourri que celui de Gun de Neversoft alors autant que Rockstar se mette tout de suite à faire un jeu de skate. Ou une suite à Table Tennis tiens.
Un truc propre au Far West amerloque c’est les terres sauvages et le principe des terres sauvages c’est d’être vastes et… sauvages. Et si Red Dead Redemption avoue en avoir plein, j’espère bien que le level design sera suffisamment bien pensé pour ne pas se retrouver avec le syndrome Morrowind : un terrain de jeu immense, une durée de vie énorme, dont la moitié du temps est consacré à se rendre péniblement d’un point A à un point B au milieu de rien.
On ne peut pas prétendre faire un bon jeu se déroulant au Far West sans un spectacle de french cancan à l’intérieur.
La reprise de vie pour glands pour un jeu en plein Far West c’est vraiment, vraiment pas crédible…
Tout porte à croire que l’on usera beaucoup de son colt dans Red Dead Redemption, ce qui reste logique, mais s’il n’y a pas de possibilité de se bastonner à mains nues (dans les saloons notamment, oui je tiens à mes bagarres de saloon), je vais bouder. Ne massacrez pas Red Dead Redemption !