Jotun, direction Valhalla

0

Jotun est le premier jeu de Thunder Lotus Games, à qui l’on doit également le superbe, Sundered, que j’avais adoré à l’époque. 5 ans plus tard, je décide de m’attaquer à Jotun comme prévu à l’époque. Oui je suis un rapide moi.

Un style reconnaissable entre mille

La première chose qui m’a séduit dans ce Jotun, c’est de retrouver le style particulier de Sundered. Alors je fais les choses à l’envers donc il faudrait plutôt dire l’inverse mais bref, les deux jeux sont dessinés à la main et l’impression qui s’en dégage est vraiment reconnaissable de suite.

Malgré un contexte complètement différent, puisque Jotun nous transporte dans la mythologie nordique, ce côté fait à la main laisse la même impression. Et si, comme moi, vous aimez le résultat, vous ne pourrez qu’être séduit par les décors tout du long de l’aventure.

Le jeu joue énormément sur le niveau de zoom et si je trouve que la caméra est un peu trop proche la plupart du temps, le jeu en joue et propose des plans larges à plusieurs passages le justifiant, vous offrant des paysages grandioses ou des points de vue avec de la profondeur vous permettant d’apercevoir des points d’intérêt.

Car Jotun est un jeu d’action exploration. Mais il faut bien retenir dans un premier temps exploration. Thora, la guerrière que vous incarnez, n’a pas eu la chance de mourir de façon honorable, sur le champ de bataille. Mais Odin lui offre une seconde chance en passant par le néant et en combattant les Jotuns. A partir de ce petit pitch, Thora va explorer 5 mondes à la recherche de runes mais aussi de pouvoirs divins et de pommes. Les pouvoirs vous aideront largement dans votre quête alors que les pommes permettent d’augmenter votre vie, ce qui sera non négligeable également. Et pour tout trouver l’exploration peut être longue et fastidieuse, car certains sont bien cachés.

A ce niveau on note que les cartes sont à l’aveugle. J’entends par là que les points d’intérêt apparaissent une fois qu’ils sont découverts et que votre position elle n’est pas connue quand vous regarder la carte. Il vous faudra donc apprendre à vous repérer et reconnaitre là où vous passez si vous ne voulez pas faire 5 fois le tour de la carte à la recherche d’un artefact manquant.

Même pas peur !

Même si le jeu aurait pu s’arrêter là, on parle quand même de vikings et une part importante est donc basée sur l’action. Afin de racheter une mort digne de ce nom, Thora devra affronter les Jotuns. Chacun des 5 mondes débouche ainsi sur un combat de boss.

Disons le clairement, à la façon d’un métroidvania (ou plein d’autres exemples) les boss ne combattent pas vraiment à armes égales. Tout comme dans Tribes of Midgard, le Jotun est un géant, sac à PV, avec des attaques bien vénères mais assez prévisibles vous permettant de l’affronter assez sereinement.

Désolé au peuple nain

Jotun est un jeu de viking certes mais il ne faudra pas vous précipiter. Avec un gameplay très simple (et un peu limité quand même) les combats reposeront sur votre timing et votre dextérité à éviter les mauvais coups. Une attaque légère, une attaque lourde, une esquive et des pouvoirs divins. Rien de plus. Le plus important sera donc d’éviter les attaques qui peuvent vite retirer 1/4 de vos points de vie d’un coup et de placer le bon nombre d’attaques avant la prochaine esquive. De la même manière, la façon dont vous utiliserez vos pouvoirs divins sera primordiale pour vous faciliter la tâche.

Je dis faciliter parce que Jotun est aussi prévu pour les gamers un peu plus fous si l’on en croit ses succès. Battre les boss sans se faire toucher, faire le jeu sans utiliser les pouvoirs divins ou autres joyeusetés pour acharnés sont au programme. Pour ma part (et celle de beaucoup d’autres joueurs selon les stats des succès), vaincre tout le monde et profiter du Valhalla m’auront suffit. Le niveau de difficulté est déjà relevé (mais loin d’être impossible) et l’aventure est plaisante avec ce mixte d’action et d’exploration qui vous n’oublie jamais d’être agréable à l’oeil.

Pour les petits moins, outre le gameplay limité, on retiendra une durée de vie assez faible. Il faut environ 4-5h pour finir le jeu. Si vous êtes abonnés rien de grave (voir au contraire) mais quand on achète le jeu, on reste peut-être sur notre faim, à moins de le refaire en mode challenge.

En arrière plan c’est un autre niveau. Plutôt classe comme vue.

Enfin vu que je le découvre en 2023, il est très amusant de recroiser toutes les légendes de God Of War dans un style complètement différent. C’est pas étonnant, les deux jeux reposant sur la même mythologie mais voilà, j’avoue que croiser Ratatoskr, Mimir et autre fait toujours plaisir.

En Conclusion

Même si j’ai pris le temps pour enfin découvrir Jotun (merci le PS+ Extra), je confirme ce que je pensais en 2018 de Thunder Lotus Games. Un excellent studio à surveiller de prêt. Jotun est magnifique ! On sent que Sundered est plus abouti mais si vous êtes abonnés au catalogue de Sony, n’hésitez pas une seconde à vous balader dans la mythologie nordique avec Thora.

Et rendez-vous dans 5 ans pour le test de Spiritfarer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *