Horizon Forbidden West : Burning Shores, Et si on sauvait encore une fois le monde

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Aloy repart sauver le monde avec Seyka pour un DLC qui mise plus sur ce duo que sur son scénario

Horizon nous proposait de sauver le monde dans une aventure extraordinaire, The Frozen Wilds nous promettait de finir le boulot en sauvant le monde pour de bon, Forbidden West nous invitait à re-sauver le monde dans une aventure moins inoubliable mais sacrément bien foutue et Burning Shores renouvelle tout ça en nous demandant de… sauver le monde !

Un scénario croyable (oui c’est l’inverse d’incroyable)

Et oui ils l’ont fait, après pas un, ni deux mais trois jeux/dlc où on sauve le monde on est donc parti pour remettre ça. Vous avez compris que ce n’est donc pas par son originalité que ce DLC saura vous convaincre.

Le pire c’est qu’autant j’ai beaucoup aimé l’histoire du 1, autant j’ai eu beaucoup plus de mal avec celle du 2, même si elle était finalement mieux que ce qu’elle ne présageait. Donc prolonger le plaisir en repartant sur les personnages du Zénith c’était peut-être pas la meilleure idée.

Pour faire simple un membre du Zénith s’est échappé et vous allez le traquer parce qu’il est vilain et que c’est finalement le plus dangereux d’entre eux. Pour cela vous serez accompagné dans votre aventure d’une Queen rencontrée sur les rivages de L.A. qui vous emmènera dans une nouvelle zone dédiée au DLC.

Nouvel armement, nouvelle zone, nouvelles menaces

De nouveau, rien de très original là dedans, mais au moins c’est efficace. On retrouve tous les objectifs que l’on connait, les creusets, les missions annexes, les services, les zones de chasse et bien sûr la quête principale. Pour l’affronter, vous pourrez acheter un nouvel équipement légendaire qui vous permettra de monter Aloy d’une dizaine de niveaux supplémentaires. Et tout ça dans une toute nouvelle zone dédiée à L.A. et Hollywood dans laquelle on rencontrera de nouvelles menaces.

Et c’est bien là que Burning Shores s’en sort le mieux. S’appuyant sur son gameplay riche et ses combats impressionnants, on prend un plaisir de plus en plus grand en avançant dans l’aventure. Plus on progresse et plus les scènes marquantes sont nombreuses. Alors on retombe vite dans l’envie de jouer avec le mode photo tant Horizon 2 est bien foutu et certains plans sont assez géniaux visuellement.

D’ailleurs la zone du DLC est plus dense et plus verticale que l’environnement du 2 et c’est avec plaisir qu’on la traverse (le plus souvent on la survole pour être plus exacte). Le gamedesign profite en effet du fait qu’on soit obligé d’avoir une monture pour proposer une zone assez intéressante dans laquelle on ne se perd pas trop et où les longues traversées pénibles sont rares pour ne pas dire inexistantes.

Le plus important c’est l’amour

Le deuxième gros point positif du jeu c’est le duo formé avec Seyka. Depuis le début de cette série, tous les personnages rencontrés apportent beaucoup à l’aventure et je trouve même dommage que l’histoire du 2 n’est pas complètement exploité la richesse de ce monde avec ces tribus de partout plutôt que l’histoire du Zénith mais bon je ne vais pas revenir encore dessus.

Une fois de plus, Seyka sera un bon exemple avec un personnage attachant, qui a pas mal de points communs avec Aloy, ce qui les rapproche très vite. Plus l’aventure avance et plus la relation entre les deux persos aussi, devenant un peu les meilleures copines du monde. Mais non non je ne spoilerai pas sur une potentielle polémique pour crétins. En tout cas le duo fonctionne bien et heureusement car notre nouvelle amie va nous coller toute l’aventure, car notre quête est liée à la sienne, qui est à la recherche de sa soeur.

En Conclusion

Horizon est toujours une sacrée vitrine pour la console de Sony avec un jeu magnifique qui donne envie de multiplier les captures non stop. Horizon est toujours une bête de jeu avec des combats incroyables et tactiques qui ne vous laisse pas indemne. Par contre ce 4e épisode (en comptant les dlc) s’embourbe de plus en plus niveau scénaristique.

 

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