Jin Sakaï est de retour pour le plus grand plaisir de nos yeux. Le fantôme de Tsushima débarque sur PS5 en version director’s cut.
La version PS5
Je ne vais pas reprendre le test complet du jeu, que vous pouvez retrouver ici. J’avais d’ailleurs été un peu dur et s’il y a des défauts au niveau de l’i.a., Ghost of Tsushima reste une superbe aventure. Autant par la qualité de ses graphismes que par la qualité de sa direction artistique. La donne reste la même pour cette édition avec bien entendu encore plus de plaisir pour les yeux grâce à son passage sur PS5. Les environnements, les armures et tous les éléments du jeu sont encore plus jolis. Pas besoin d’être un spécialiste pour se rendre compte de ça. Seul la mer est peut-être décevante visuellement et encore ça dépend des endroit et des angles de vue.
Même constat niveau technique, la PS5 permet un chargement plus rapide, une fluidité accrue et là encore tout n’est que plaisir. Il faudra aller fouiller dans les menus pour trouver quelque chose qui « rame » et en l’occurence c’est bizarrement sur la personnalisation des sabres ou armures que le temps d’affichage de la préview dans le menu est étonnement long.
La manette n’est pas en reste et le studio (Sucker Punch) n’a pas oublié de préparer quelques mises à jour pour la Dualsense. Ainsi, jouer de la flûte, tirer à l’arc, monter à cheval sont des activités qui tirèrent partie de la nouvelle manette de Sony. Rien d’extraordinaire, et je me répète de test en test, mais il est toujours agréable d’avoir cet ensemble de sensations disponible dans un jeu.
L’ile d’iki
Le DLC inclus dans la version Director’s cut est quant à lui un super ajout. Alors rien de très original, on reprend notre partie et un nouveau récit, sous la forme d’une mission classique, qui nous invite à voyager vers l’ile d’Iki. Cette ile où Jin a laissé mourir son père sous ses yeux. Et c’est donc cet axe que le dlc va travailler pendant une dizaine de missions principales et autant de missions annexes.
L’invasion mongole prend une nouvelle tournure sur l’ile voisine d’Iki où une chef mystérieuse, surnommée l’aigle, use d’un breuvage secret pour rendre folle et contrôler la population. Bien entendu, Jin va malheureusement subir ce châtiment et sera tout du long de son aventure confronter aux fantômes de son passé sur cette ile qui signifie tant pour lui. On retrouve des missions classiques, axées sur le combat pour la plupart, avec des prises de territoires pour avancer, des personnages haut en couleur, des nouvelles alliances, de l’infiltration et tout ce qui a fait la recette de l’opus principal. Mais le jeu prend également le temps à travers ces récits, de revenir sur les souvenirs de Jin, sur sa relation avec son père et sa mère, quelques récits légendaires en plus et l’on retrouve l’ambiance du titre basée sur une direction artistique assez unique qui fait de Ghost of Tsushima autant un jeu d’action qu’une fresque qui sait prendre le temps de nous faire ressentir les émotions et le mode de vie de notre héros.
Côté nouveauté, notre arsenal s’agrandi avec une nouvelle voie à suivre basée sur notre monture. Il sera maintenant possible de charger vos ennemis. Si c’est super efficace et suit tout de même une légende liée au père de Jin, je préfère toujours le code du samouraï et les duels à cette approche très très directe. Les ennemis, eux, se voient considérablement renforcés par une nouvelle unité, le druide. Ce dernier donne de la force à ces alliés qui vous attaquent bien plus rapidement et sans se fatiguer tant qu’un druide est là pour les galvaniser. Il va donc falloir maitriser le gaemplay et ses changements de styles de combat mieux que jamais pour survivre (et ne pas oublier de vous débarrasser des druides dès que possible) lors des affrontements. Sans révolutionner le jeu (mais c’est pas vraiment ce qu’on demande à un DLC) ce contenu est donc très efficace et permet au joueur de retrouver Jin avec plaisir pendant quelques heures.
En Conclusion
C’est bien simple, Ghost of Tsushima Director’s cut est pour le moment un des jeux les plus joli auquel j’ai joué. En plus, ce DLC est la parfaite excuse pour retrouver Jin et son code du samouraï (même si on l’a un peu mis de côté justement). L’ambiance unique de ce titre, des duels toujours autant soignés et une direction artistique remarquable. Bref que du bon si l’on ne parle pas du côté director’s cut de Sony pour vendre plus chère la version PS5 qu’avec une simple mise à jour gratuite comme c’était le cas jusque ici.