Initialement baptisée Opération Balkans, cette salle de Quest Factory a été refaites à 85%. L’occasion pour nous d’être 85% plus nuls que d’habitude…
En 2018, alors que nous enchaînions les Escape Games à plein régime, nous découvrions Quest Factory, une toute nouvelle enseigne qui lançait alors sa première salle : Opération Balkans ! Sept ans plus tard, l’enseigne a su s’imposer durablement dans le paysage et dans nos cœurs, avec deux autres salles : l’excellente Cannibal Island et surtout le Fléau du druide, l’une des 10 salles encore en activité à s’être classée parmi nos Incontournables. Alors quand ils nous proposent de revenir pour tester la mise à jour d’Opération Balkans, désormais baptisée Descente sous tension, nous n’hésitons pas une seule seconde. D’autant plus qu’elle est annoncée comme ayant changée à 85% ; seuls les murs, le scénario et quelques détails demeurent inchangés. Et puis de toute façon, on est aussi nuls en mémoire qu’en fouille…
Descente sous tension
En 1984, le professeur Radichkov est éliminé par des forces spéciales alors qu’il est sur le point de créer un cristal d’énergie infinie. Deux ans plus tard, son fils reconstruit son laboratoire à l’identique et poursuit les recherches entreprises par son père. Pendant plus de 30 ans, le gouvernement a tenté de localiser ce labo et semble désormais toucher au but. Il nous envoie donc sur place pour mener l’enquête, trouver l’entrée secrète du laboratoire et ramener le fameux cristal. Sur place, nous sommes accueillis par Raph, qui nous fait entrer dans le garage où Georges entrepose ses outils. C’est là que semble être caché l’accès secret vers le laboratoire de Radichkov. Après un temps qui m’a paru interminable tant nous avons été nuls (une constante tout au long de cette aventure), on finit par actionner le mécanisme qui ouvre une porte dérobée. On s’enfonce alors dans les profondeurs et finissons par accéder au laboratoire, au moyen d’un élément particulièrement bien pensé, bien qu’un poil longuet à se mettre en route.
La suite va nous faire arpenter les anciens décors de l’Opération Balkans, remis au goût du jour. Plus soignés, mieux agencés et bardés de nouveaux mécanismes et accessoires, le décor que nous trouvions plutôt réussi en 2018 l’est toujours autant en 2025, grâce à ce lifting bienvenu. Les énigmes sont relativement nombreuses et plutôt relevées (en toute relativité), plus en tout cas que ce qu’on a l’habitude de voir et jouer de nos jours, où le spectacle et l’ambiance prend parfois (souvent ?) le pas sur la réflexion. Toutefois, l’humour et le fun inhérent aux salles de cette enseigne ne fait pas défaut ; seule une épreuve en particulier va s’éterniser un peu trop à mon goût. Est-ce dû à l’énigme en question ou à notre piètre niveau ? Difficile à dire, même si j’ai bien une idée… Disons que les 50mn et 837 indices nécessaires à notre sortie sont sans doute une bonne piste pour répondre à cette question.
Pari réussi en tout cas pour la Quest Factory, qui aura su redonner un coup de fouet à sa salle originelle, afin de lui permettre de regarder la concurrence sans avoir à rougir. On a passé un excellent moment dans le laboratoire de Radichkov, notamment car il s’agit d’une salle qui n’a pas oublié que dans Escape Game il y a Game (« jeu », pour les personnes aussi nulles en anglais que nous en fouille), et nous fait donc jouer tout au long de notre progression. Du coup, si son petit-fils nourrit lui aussi l’ambition de reconstruire à nouveau son labo durant ces prochaines années, il pourra compter sur nous pour venir lui voler le fruit de ses recherches…
L’avis de Smy
Théoriquement on ne devrait pas avoir de chouchous et être super objectifs, mais c’est plus fort que nous, quand une enseigne conjugue des salles funs, un très bon game mastering et une forte sympathie, on succombe, forcément. Quelques enseignes parisiennes sont dans ce cas, et je crois bien qu’une petite statue du Fléau du Druide a conquis mon cœur pour toujours, même si j’aimais déjà The Quest Factory avant…
Et généralement dans nos chouchous, le créateurs sont tellement passionnés qu’ils passent leur vie à améliorer encore et encore leurs salles. C’est ici le cas avec Georges qui ne s’arrête jamais. Sa grande refonte de Descente sous tension n’est pas terminée (Fylo vient d’écrire qu’elle comportait pourtant déjà 85% de nouveautés), et d’après la liste des futures améliorations, elle va encore se bonifier. Ce sera ensuite le tour de Cannibal Island qui sera agrandie, quand on dit que Georges ne s’arrête jamais…
Cette «v2» d’Opération Balkans est tellement différente que c’est bien une toute nouvelle aventure. Les énigmes sont toujours très présentes (on avait presque perdu l’habitude de réfléchir) et surtout très ludiques, certains mécanismes et manipulations nous font redevenir des enfants. Il y a toujours l’humour de l’enseigne, que je trouve d’ailleurs plus fin que dans l’ancienne mission. Il y a aussi plein de petites surprises, Fylo en a plusieurs fois été la « victime » pour notre plus grand plaisir, et aussi un effet Wahou très réussi. Les décors sont assez différents de l’ancienne salle, certains passages complètement nouveaux et vous prendrez autant de plaisir à avoir déjà joué Opération Balkans qu’à découvrir les lieux pour la première fois.
Le résultat est un excellent Escape Game qui confirme une fois de plus l’excellence de l’enseigne.
Nous avons été invités par les héritiers de Radichkov qui aimeraient vraiment que l’on rapporte le cristal…
Toutes les enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite
Et notre petit guide de l’Aventurier !
