Le meilleur comics de tous les temps a sa série TV. On revient dessus épisode par épisode jusqu’à la conclusion finale.
Preacher qu’est-ce que c’est et qu’est-ce qu’un fan du comics comme moi en attend ? Ces questions ont une réponse dans cet article. Concentrons-nous plutôt ici sur la saison 1 d’AMC (diffusée en US+1 sur Orange City en France). Ce papier sera mis à jour pour chaque nouvel épisode et, bien évidemment, gare aux nombreux spoilers !
– Lire le compte rendu de l’épisode 1.
– Lire le compte rendu de l’épisode 2.
– Lire le compte rendu de l’épisode 3.
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L’épisode 1 aka l’épisode pilote
Côté réalisation on est sur un mélange de cheap à moitié volontaire (le début avec le Génésis, houlala, les typo contextualisant le lieu et la chronolgie, bof bof, les sons kitsh genre le bruit de méchant quand le mec bouffe un sachet de thé…) et de modernisme. La série se passe clairement de nos jours (IPad etc) et pas dans les années 90 comme la BD. Après tout l’histoire d’origine était contemporaine donc rien de choquant.
En résumé. Affaire à suivre de près. Et je me demande si le public va accrocher.
L’épisode 2 aka « See »
Première surprise dès l’intro de ce deuxième épisode : il y aura bien le Saint des Tueurs ! C’est une grande nouvelle tant tout portait à croire avec le pilote qu’il n’apparaîtrait jamais. Problème, ceux qui n’ont jamais lu la BD ne comprendront pour le moment strictement rien à cette intro où l’on voit un début de réponse du pourquoi du comment le fameux cowboy est aussi haineux, sauf qu’on ne se pose pas du tout la question en soi vu qu’on ne sait foutrement pas pourquoi on est en 1881 devant ce type taiseux qui cherche des médocs pour sa fille malade (question casting l’acteur, Graham McTavish, est relativement fidèle, la barbe mal rasé en plus). Je me demande vraiment ce que ça fait de découvrir cette série sans rien connaitre du comics tant il est plein de sous-entendu qui restent en suspens. Les cicatrices de Jesse que l’on voit dans le pilote ou dans cet épisode un « non c’est pas mon père qui m’a appris à me battre », tout ça ça nous parle à nous les fans mais ça paraîtra totalement dénué d’intérêt pour un téléspectateur lambda. Au moins jusqu’aux révélations qui surviendront, en tout cas on l’espère. En attendant je crains vraiment que pour un néophyte de l’univers, tout ça paraisse vraiment confus pour le moment, trop de personnages mystérieux pour lesquels on se demande même ce qu’ils foutent là, trop de mystères tout court…

En parlant de baston (oui, j’en parle quelques lignes plus haut), je n’avais pas abordé le sujet dans mon précédent compte rendu mais elles sont plutôt bien chorégraphiées et toujours avec ce petit élément sale qui va bien, type os qui rompt et qui transperce la chair. Ce qui rend plutôt bien hommage au dessin détaillé de Steve Dillon concernant ce genre de trucs dont il était friand. Cet épisode ne déroge pas à la règle avec une bagarre à la tronçonneuse bien gore où Cassidy s’en donne à cœur joie.
« See » voit (hoho, jeu de mots) Jesse comprendre qu’il dispose de LA voix, et la façon dont il s’occupe de ses ouailles déviants est plutôt cool (ici un pédophile qu’il va remettre sur le droit chemin avec ses méthodes bien à lui). Quelque chose qui n’était pas dans la BD puisqu’il arrêtait d’être pasteur dès la première page. On relèvera aussi une Tulip en fin de compte bien différente du personnage original dont elle s’inspire, dans la série elle est définitivement badass et cherche coûte que coûte à convaincre Jesse de reprendre du service avec elle pour un prochain coup. J’apprécie plutôt ce changement de caractère mais à mon sens ça fait un peu doublon avec Cassidy qui était LE personnage badass du comics. A voir s’ils finissent dans la série par former le trio qu’on connait ou non. Ça pourrait faire des étincelles.
La série a jusqu’ici cette fâcheuse tendance à partir un peu dans tous les sens en amenant des personnages partout sans explication. Par exemple Deblanc et Fiore sont toujours là, sans qu’on ne sache, encore, qui ils sont. On voit juste qu’ils en ont après l’entité ayant fusionné avec Jesse et qu’ils peuvent ressusciter puisque que Cassidy les a littéralement découpé. Ils indiquent travailler pour le gouvernement au Sheriff Root en fin d’épisode.
J’ai peur que pour ceux qui découvrent Preacher ce soit un peu déroutant. Mais bon, je me souviens du tout premier épisode de Game of Thrones, moi qui n’ai pas lu les livres, il ne m’avait pas du tout plu, trop de personnages, trop Vaudeville. Puis finalement en me forçant à regarder la suite par curiosité, c’est devenu une de mes (nombreuses, c’est vrai) séries préférées.
Bref, on est toujours dans le flou. Je reste curieux de voir la suite et ne sait toujours pas vraiment quoi penser.
L’épisode 3 aka « The Possibilities »
A part ça Root est toujours un agneau (ce qui est agaçant, il perd beaucoup en charisme), et les choses différent toujours pas mal du comics. Et ça ne m’a toujours pas trop frustré pour le moment. C’est plutôt fun à suivre et en tant que fan du comics on est tenu en haleine par, une nouvelle fois, l’introduction mystère d’un personnage dont on ne sait rien sauf si on connait la version papier : Herr Starr. Ce qui une fois de plus pourra peut-être paraître frustrant ou un peu confus pour quelqu’un qui n’a pas lu la version de Garth Ennis. En tout cas avec Quincannonn, le Saint des Tueurs (qui n’a pas du tout été abordé dans « The Possibilities ») et Starr dans la série, on a forcément hâte de voir s’ils vont révéler leur nature et accoucher de scènes aussi cultes et trash que la BD. Et surtout comment leurs arcs narratifs vont se mélanger à la série. (Starr par exemple semble avoir un rapport avec Tulip, ce qui pourrait potentiellement donner un rôle totalement différent à l’Allemand que celui qu’on connait.)
Petite déception tout de même : pas de baston dans cet épisode…
L’épisode 4 aka « Monster Swamp » aka « The Serve »

Je n’oublie toujours pas le Saint des Tueurs et Herr Starr, absents de cet épisode. Et c’est leur future présence amorcée un peu maladroitement dans les épisodes précédents qui me fait dire qu’Annville finira probablement par être mis à feu et à sang, obligeant Jesse, Tulip et Cassidy à fuir. Vu comme c’est parti, ça sera sûrement pour le « twist » du season final. Au rayon des maladresses je mettrais aussi le coup des flashbacks, jusqu’ici mal mis en scène, même si cet épisode propose peut-être celui le mieux amené (ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il est bien réalisé et bien amené d’une manière générale…). Il y a quand même un côté un peu « cheap » dans la série, moins ambitieuse dans sa réalisation et son écriture qu’un Breaking Bad pour qui Sam Catlin (showrunner de Preacher) avait pourtant bossé. C’est dommage, mais ça reste tolérable.
L’épisode 5 aka « South Will Rise Again »
Non, en bon fan du comics, ce qui me troue le plus dans « South Will Rise Again » c’est la confirmation concrète d’une idylle entre Tulip et Cassidy. Ça détruit complètement tout le relationnel instauré dans la version papier entre Jesse, Cassidy et Tulip et les rebondissements en rapport qui m’avaient énormément plu. C’est vraiment dommage de se dire qu’on aura jamais ça dans la série, ce sera dorénavant forcément différent.
Mais une fois de plus, j’ai suivi l’épisode avec un certain plaisir et pas mal de curiosité…
PS : Le Sheriff Root est officiellement hyper mal écrit et largement moins charismatique que sa version papier. Navrant.
L’épisode 6 aka « Sundowner »
« Sundowner », au bout du sixième épisode, rejoint très doucement l’intrigue première du comics mais en pas pareil… Si à l’origine Jesse part à la recherche de Dieu pour lui faire assumer ses actes, dans la série il attend Dieu de pieds fermes… On a donc toujours des doutes sur le fait que le road trip jouissif d’origine puisse arriver un jour (s’il vous plait, faites que oui), malheureusement. On notera aussi lors de la conversation tatouesque de Jesse avec Cassidy, l’allusion à « une vieille dame »… On ne voit pas comment les scénaristes pourraient se passer de l’introduire dans la série un jour où l’autre tant (pour ceux qui savent) le personnage est fondateur dans le vécu de Jesse et tant il est complètement taré…
On notera aussi les personnages propres à la série comme le Maire et Emily qui font partie intégrante des intrigues de cette première saison au fil des épisodes. D’une certaine façon ils sont les personnages « normaux », peut-être les seuls, mais confrontés petit à petit à des situations anormales ce qui les rends eux aussi, finalement, un peu différent… Surtout le Maire, Emily étant visiblement vouée à suivre la voie de la raison.
Terminons par ce qui arrive à Eugene/Tête-de-Fion (pourquoi ne pas l’appeler « Tête-de-Fion » dans la série et continuer à utiliser « Eugene » ? C’est tellement moins drôle), qui s’interroge grandement sur le sens moral du Preacher et qui l’accuse de « tricher » avec son pouvoir décisionnaire implacable (LA voix). Sa dernière scène où il « va au Diable » est un mystère total entièrement freestyle par rapport au comics (un de plus). (On pari qu’il va y croiser le Saint des Tueurs ?)
PS : Au fait, je ne vous ai jamais parlé du générique. Il est apparut vers le troisième épisode il me semble et il est… Nul à chier. Vraiment. Visuellement comme musicalement. C’est assez embarrassant.
L’épisode 7 aka « He Gone »

Je comprends qu’il ne s’agisse que du septième épisode et qu’il peut encore se passer plein de choses entre ces trois personnages, je comprends qu’amener cette phase sert à montrer que Jesse peut faire de mauvais choix et culpabiliser et que LA voix lui fait tourner la tête. Mais tout ça est vraiment très maladroitement écrit à mon sens. Cassidy et Tulip perdent énormément de charisme avec cet épisode et Jesse également. Cass passe pour un type soumis à Jesse à qui il quémande l’amitié, Tulip passe pour une faible femme à moitié hystérique et folle amoureuse à sens unique de Jesse, et Jesse passe pour un gros connard qui s’en bat les couilles de tout ça. Messieurs les scénaristes, il va falloir redresser la barre (refiler des couilles à Cassidy et Tulip et se souvenir que Jesse est la pierre angulaire de l’histoire et pas un personnage qu’on a envie de détester) dans la suite des épisodes pour que la pilule passe. Parce que tout ce que ça donne, c’est que ça démonte complètement les bases des trois personnages jusqu’ici pourtant pas trop mal construites.
Preacher n’est plus une adaptation du comics, c’en est une inspiration. Il fallait s’y attendre mais je ne peux m’empêcher d’être déçu. Même si ça reste plus qu’agréable à regarder, et qu’on est toujours dans les fondations d’une série qui pose son histoire et ses personnages. A part ça Quincannon semble finalement ne pas vraiment obéir à LA voix ce qui, là aussi, est vraiment très surprenant, mais son arc narratif pourrait bien amener le début d’un road trip que j’attends depuis le premier épisode. Je reste aussi assez dubitatif quant à la profusion de personnages dont on ne parle pas sur un ou plusieurs épisodes (quel téléspectateur a vraiment prêté attention et se souvient encore de l’apparition du pas encore nommé Her Starr par exemple ?). Ça rend la série jusqu’ici un peu mal fagotée. Attendons de voir si ça va reprendre du poil de la bête mais vu la quantité de personnages présents sur le papier, ça risque de difficilement s’arranger. « He Gone » est de loin le plus mauvais épisode de Preacher pour moi, mais j’en attends sans aucun doute beaucoup trop pour ce que c’est.
L’épisode 8 aka « El Valero »
« Du grand n’importe quoi ». C’est un peu la phrase qui pourrait résumer cet épisode. Dans le sens péjoratif du terme, comme dans un sens plus positif. Façon Far West (un genre qui a beaucoup influencé Garth Ennis), Jesse Custer garde son église à coups de baffes et de flingues face à l’équipe de Quincannon, bien décidé à la raser. L’équipe finira d’ailleurs par avoir gain de cause (je vais l’avoir mon road-trip, mais pas pour cette saison…). Dans le même temps, Jesse est pris d’hallucinations dans lesquelles il revoit Eugene (toujours en Enfer visiblement) qui agit un peu comme sa conscience. Pour les amateurs du comics on pense tout de suite à John Wayne qui était l’ami imaginaire du révérend depuis son enfance traumatisante. DeBlanc et Fiore sont également conviés par le pasteur lui-même à lui retirer le Génésis, ce qu’ils parviennent à faire mais l’entité fuit immédiatement de sa boite et refusionne dans la foulée avec Custer. Les deux anges décident alors de partir.
De son côté Tulip adopte un chien, on se demande bien pourquoi jusqu’à ce qu’elle le laisse dans une pièce isolée où il se fait visiblement bouffer. Cassidy est donc toujours vivant (comment aurait-il pu en être autrement ?). « El Valero » se termine sur une énième scène mystérieuse et inexpliquée (c’est définitivement fatiguant, d’autant que le Saint des Tueurs ou encore Her Starr ne sont toujours pas apparut auprès des autres personnages ni même expliqués aux téléspectateurs) où un type contrôle une sorte de thermomètre nucléaire dans une pièce isolée à la Homer Simpson…

On glisse doucement vers la fin de saison avec cet épisode qui semble préparer l’intérêt de la deuxième. Malheureusement pour moi ce n’est pas ce huitième volet qui va me réconcilier avec Preacher version AMC. Trop de maladresses, trop de prises de liberté ratées par rapport au comics… Il ne reste à cette saison plus que deux épisodes pour me redonner envie d’avoir envie…
L’épisode 9 aka « Finish the Song »
Après le visionnage de « Finish the Song », ce sentiment un peu blasé que je ressens depuis quelques épisodes n’arrive pas à partir. Principalement du fait de la relation Jesse/Cassidy/Tulip entièrement revue et corrigée pour le pire. Inévitablement, certes, Jesse recolle les morceaux avec eux deux (surtout avec Cassidy pour le moment) mais je ne peux m’empêcher d’être frustré par la perte de charisme assez affligeante qu’ils leur ont fait subir en une poignée d’épisodes (Cassidy parait toujours soumis à Jesse, on jurerait presque qu’il en est amoureux, alors qu’en soi presque rien ne les liait jusqu’ici, c’est mal foutu bordel). Le scénario global redresse tout de même un peu la barre, avec une montée en tension prometteuse pour le dernier épisode. Qu’il s’agisse de Quincannon qui va contre toutes attentes récupérer l’église, ou de Fiore et DeBlanc qui vont à la rencontre du Saint des Tueurs dont la raison de la présence dans la série est enfin dévoilée (tuer Jesse) de même que le lieu où il gravitait jusqu’ici (l’Enfer). Pour autant le passage du Saint des Tueurs est extrêmement mal réalisé avec un résumé de toutes les scènes où il est apparu jusqu’ici dans la saison (aka « on vous avoue que c’était hyper confus alors on vous fait un résumé en plein milieu d’un épisode parce qu’on sait que sinon personne ne comprendrait rien »).
On notera également une tentative de prise d’épaisseur pour quelques personnages, c’est à la fois relativement réussi (Emily qui fait buter le Maire, peut-être le premier truc digne d’intérêt réalisé par ce personnage) mais aussi raté (le Sheriff Root qui étrangle la séraphine sans même lui demander qui l’a mis dans cet état ni ce qu’il s’est passé… De toute façon ce personnage est depuis le départ le strict opposé de son pendant BD qui passe d’une ordure charismatique à une espèce de figurant insignifiant, gauche et pleureuse).

Le season final de la semaine prochaine est sensé montrer Jesse amener Dieu pour un potentiel ultime prêchi-prêcha dans son église. Le seul moyen de me donner envie de regarder la prochaine saison l’an prochain serait d’amorcer, enfin, le fameux road-trip du trio. Ou, à la limite, de faire intervenir la Grand-Mère, Jody et T.C…
PS : Reverrons-nous Herr Starr ? Aurons-nous un résumé de sa courte apparition dans un précédent épisode que personne n’a comprise ? Saurons-nous qui était ce type dans l’espèce de centrale nucléaire de la fin du dernier épisode ? Aurons-nous un résumé de son apparition dans le prochain ?
L’épisode 10 aka « Call and Response »
Conclusion
Tout n’était pas si mal parti malgré un postulat de base un peu étrange qui voit Jesse rester sur place dans son église et quelques écarts narratifs parfaitement tolérables. Cassidy et Tulip, bien qu’ils soient éloignés physiquement de la version papier, étaient particulièrement cools et badass, presque même plus que dans la BD pour Tulip ce qui était loin d’être désagréable. Mais pour le fan du comics que je suis, l’épisode 7 est difficilement pardonnable tant il change le charisme et le rapport entre le trio Jesse/Tulip/Cassidy. (Petit résumé de la honte pour la série : Jesse et Tulip se connaissent depuis l’enfance, ont eu un enfant ensemble, Tulip et Cassidy ont couché ensemble avant que Cassidy ne connaisse le rapport entre Tulip et Jesse, Cassidy est montré très clairement comme amoureux de Tulip, Cassidy est à la limite de la soumission envers Jesse qu’il idolâtre quasiment sans aucune raison…). Que l’émotion et l’histoire réussissent à être aussi cool ou aussi surprenante que dans le comics, ça relève désormais de l’impossible tant le rapport unique entre les trois fameux personnages jouait énormément.

On ne blâmera pas le côté édulcoré de la série par ailleurs, le comics est vraiment trash, ce qui fait parti de Preacher, mais il était assuré qu’à la TV on en verrait moins et ça passe malgré tout, jusqu’ici en tout cas, ce qui me surprend je dois le reconnaître, tant j’étais attaché à la violence du comics. La réalisation et le scénario sont parfois assez confus, voire amateurs, mais il arrive tout de même qu’il y ait de très bonnes idées propres à la série (la baston des Anges et Jesse contre la séraphine de l’épisode 6, brillante). Suffisamment pour donner envie de voir la suite puisque comme dit un peu plus haut, la saison se termine comme le comics commence. Voilà enfin notre trio en road trip à la recherche de Dieu, avec à leurs trousses le Saint des Tueurs.
Et pour quelqu’un qui n’a jamais lu le comics alors ? En dehors de la confusion de la réalisation et du scénario sur quelques épisodes, et des personnages clairement là pour faire du remplissage (Emily au hasard), j’imagine qu’on est beaucoup plus emballé et enclin à suivre cette première saison. En soi, l’histoire reste assez unique en son genre, ce qui peut tout à fait séduire. On est encore tout de même bien loin du chef-d’oeuvre, on ne va pas se mentir, mais il se dégage une ambiance toute particulière du Preacher d’AMC, ce qui est déjà pas mal.
1 Commentaire
Merci !! Supers commentaires ! Je viens de finir la saison 1 et vos lumières sont top car je n’ai pas lu les comics. Mais, cela donne aussi des regrets car, manifestement (et comme dans presque 100% des cas) le bouquin/comic de départ est toujours tellement mieux que l’adaptation film ou série…