V Rising, Entretien avec un vampire

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Si personne ne l’attendait, le titre de Stunlock Studio a créé la surprise et s’est très rapidement imposé dans le milieu des joueurs et des streamers avec son early access, entre jeu de survie et hack’n slash dans l’univers des vampires.

Suite à son accès anticipé sur PC, c’est Fylo qui vous introduit le jeu en trois paragraphes pouvant faire office de test. En se moquant des youtubers qui vous font des guides et autres sujets bateaux sur les jeux de survie. Exactement ce que je ferai dans la suite du test.

L’évolution de l’espèce

En général lorsqu’on parle de jeux de survie, on s’attarde autour d’un gus lambda, sans expérience ni compétences, plongé au cœur d’un environnement hostile prompt à lui rappeler qu’il se situe tout en bas de la chaîne alimentaire. Et si V Rising ne déroge pas à la règle de l’environnement hostile, il ne vous met toutefois pas dans la peau d’un pauvre hère en haillon, mais dans celle d’un vampire soucieux de retrouver sa gloire d’antan. Annoncé en quasi catimini il y a 3 ans, l’early access de V Rising a dépassé les 4 millions de vente sur Steam en deux années d’existence, dont 1 million la seule première semaine (bien aidée par la communauté Twitch qui en avait fait la nouvelle coqueluche du game streaming).

Alors certes, le jeu de survie est un genre qui rencontre très souvent un franc succès chez les joueurs. C’est aussi et surtout du pain béni pour les Youtubeurs, qui peuvent alors sortir moult guides, sur les premiers pas, les erreurs à ne pas commettre, les recettes de craft, et autres thématiques pléthoriques avec leur grosse tronche en vignette en mode Actor Studio…  Je ne vais pas vous apprendre comment fonctionne Youtube. Toutefois, V Rising ne serait ni le premier ni le dernier à buzzer pour pas grand chose. Et pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir à quelle vitesse se succèdent les jeux à succès dans le milieu des influenceurs depuis le début de l’année, faisant les (bonnes) affaires des éditeurs qui peuvent alors faire des coupes franches dans leur budget com’. Alors V Rising méritait-il tout se tapage et pourquoi serait-il si spécial ?

Il est vrai qu’en termes de mécaniques de survie, le titre de Stunlock Studio n’invente pas la roue : On commence par crafter de l’équipement de merde pour survivre dans une zone bas niveau, puis on construit son quartier général, qu’on équipe d’atelier de bois, de pierre, de métaux, de tissus, afin de pouvoir crafter du meilleur équipement permettant alors d’explorer les zones de plus haut niveau… bref, améliorer son QG , son équipement et devenir le roi du monde quelques centaines d’heures plus tard ! Ces mécaniques séculaires fonctionnent toujours aussi bien, pour qui est addict au genre et au fait de couper du bois et miner des pierres précieuses des heures durant. Rien de bien nouveau donc, si ce n’est qu’ici le QG a des allures de château et le roi du monde en devenir n’est autre qu’un vampire. Et c’est là que ça change tout; car deux éléments typiques des histoires de vampires vont venir bouleverser nos habitudes de joueurs : Le soleil et le sang !

J’adore jouer Nécro, avec tout le monde qui se bat pour vous

A feu et à sang

Ce n’est une nouveauté pour personne : Le soleil et les vampires, ça ne fait pas bon ménage et V Rising vous le rappellera à chaque instant. En effet, le jeu se pare d’un cycle jour/nuit, principe assez classique pour le genre, qui prend un place prépondérante ici, puisque chaque rayon du soleil peut potentiellement vous tuer. Ainsi, en bon vampire que vous êtes, vous ferez l’essentiel de vos activités, ou du moins les plus complexes, de nuit. Rassurez-vous, cela ne veut pas non plus dire que vous vous cantonnerez à attendre bêtement que la nuit tombe durant la journée. Déjà, parce qu’avec un peu d’expérience, vous apprendrez à vous déplacer à l’extérieur en pleine jour, passant d’une zone d’ombre à une autre pour éviter de vous cramer les miches. Ensuite, parce que vous pourrez mettre à profit les périodes diurnes pour vous afférer à vos ateliers, bien à l’abri dans votre château sombre et lugubre ; du moins, sitôt qu’il aura un toit. Bref, le soleil est handicapant mais pas insurmontable. Disons surtout qu’il vaut mieux éviter les combats les plus retors, type les affrontements contre les boss, en pleine journée.

Mais au-delà du soleil, ce qui fait tout le sel de V Rising, c’est son rapport au sang. En effet, en plus de votre classique jauge de vie, votre vampire dispose d’une jauge, ou plutôt d’un réservoir de sang dans lequel il va pouvoir puiser pour se soigner. Cette quantité de sang à votre disposition diminuera lentement mais inexorablement avec le temps, contrairement à la jauge de vie ne diminuant qu’en cas de coups encaissés (ou si vous faites trop bronzette). Pour remplir à nouveau cette réserve, il faudra assouvir votre soif en buvant le sang d’animaux ou d’êtres humains. L’hémoglobine qui coule dans les veines de vos proies est toutefois unique, ou tout du moins liée à un certain groupe sanguin plus ou moins pur, représenté en jeu par un pourcentage. Plus ce pourcentage est élevé, plus les bonus qu’il vous octroiera le seront également, vous rendant alors plus fort, plus rapide, plus résistant. Dès lors, si au début vous ne ferez pas la fine bouche et croquerez le premier gus venu, plus vous avancerez dans le jeu, plus vous deviendrez difficile et exigeant, refusant de boire le sang de n’importe qui. C’est qu’on s’habitue très vite au luxe et à la haute gastronomie.

C’est comme une bonne cave, y’a plus qu’à se servir

Restaurants étoilés

Et puis, au-delà de ces sangs lambda plus ou moins purs disponibles en self service, on trouve des produits d’exception, aussi rares que précieux, qu’on appelle V Blood. Les porteurs de V Blood sont autant d’adversaires uniques et coriaces qui, une fois tués et consommés, débloqueront de nouveaux pouvoirs dans votre arbre de compétence. C’est même là votre seul manière de gagner en puissance, si on excepte le niveau de votre équipement, puisque votre vampire ne gagnera pas d’XP au fil de l’aventure, comme n’importe quel autre RPG ou Hack’n Slash pourrait le proposer. Tuer ces boss sera donc un passage obligé pour gagner en puissance et ainsi s’enfoncer davantage dans la reconquête du monde par notre vampire.

Je dois bien avouer que je pensai pas Fylo capable d’aller aussi loin dans un jeu. Lui qui est plutôt Tuto-testeur tant il abandonne vite. Mais là son aperçu pourrait suffire à décrire mon expérience de jeu. Ça n’empêche, repartons pour une nouvelle partie ensemble.

0 heure de jeu : Le commencement d’une nouvelle ère

On repart à zéro comme si on lançait une nouvelle partie ensemble et on approfondit un peu. Du haut de mes 140h de jeu (oui je suis tombé complètement accro) il est un peu dur de se rappeler des ces premiers moments mais V Rising exerce une attraction addictive dès les premiers instants.

On commence donc par une zone d’entrée peuplée d’ennemis assez faibles pour ne pas nous dégoûter de notre arrivée mais très vite il faudra s’équiper pour survivre. Le jeu nous accompagne avec une liste d’objectifs qui va nous apprendre le fonctionnement du jeu. On a donc accès à de l’artisanat directement dans notre menu, sans besoin du moindre bâtiment. Et ça tombe bien puisque notre premier équipement sera fait avec les os des squelettes que l’on a croisé jusque là. Chaque pièce d’armure ou arme que l’on équipe possède un niveau et c’est bien ce niveau cumulé qui formera notre niveau de joueur.

Certains boss sont vraiment super bien trouvés

Une fois que l’on est plus à poil, il est temps de se chercher un chez-soi. Si le premier terrain n’a que peu d’importance, sachez qu’ils sont loin de se valoir tous. Ni en taille, ni en ressources à proximité. On apprendra vite que dans V Rising il ne faut pas hésiter à toujours attaquer quand on se balade, autant pour couper du bois que des herbes, ou casser de la pierre ou des filons de cuivre. Dans les faits, on a assez vite ce qu’il faut, et les sessions de farm sont loin d’être désespérantes. Mais le début reste un peu compliqué il est vrai. Je me rappelle avoir par exemple détesté les développeurs de nous proposer des palissades et des braseros pour faire de l’ombre avec la fumée avant de nous proposer des murs de château (et donc des toits). Car, comme le disait Fylo, le soleil n’est pas trop notre ami.

Mais les objectifs sont donc là pour nous guider et après avoir fait notre premier set d’équipement, le jeu nous incite à créer notre scierie, pour transformer le bois en planche puis un broyeur pour transformer la pierre en brique. Et c’est le début de notre grande aventure. Si le principe ne vous rebute pas alors vous vous laisserez happer et chaque étape devient absolument vitale à vos yeux. Mais quand est-ce que je pourrais construire de belles fenêtres pour mon château deviendra vite votre préoccupation principale. C’est là que les sangs V (oui moi je me la pète pas à l’anglaise) interviennent. Toujours guider par vos objectifs, il faudra aller chercher le Sang V du grand loup blanc. Vous comprendrez alors que ces boss débloquent des recettes et des bâtiments qui vous seront nécessaires dans l’évolution perpétuelle de votre château.

C’est sur ce principe de base que le jeu va vous rendre fou. Il vous faut toujours l’étape d’après.

Déjà un jeu où on pêche c’est toujours bon signe

Le métier à tisser pour votre nouvelle armure, la forge pour transformer vos métaux, la tannerie pour préparer vos cuirs, l’atelier d’alchimie pour vos potions, la bibliothèque pour acquérir de nouveaux savoirs et ainsi de suite. La liste est tellement longue que je vais bien me garder de la rendre exhaustive. Mais sachez que plus d’une fois vous serez surpris et la belle salle des coffres que vous avez créée pour ranger tout ça va vite se transformer. Puis nouvel aménagement quand vous débloquerez les coffres spécifiques de ressources. Puis les armoires. Puis… Cette suite sans fin d’améliorations est non seulement addictive mais est accompagnée du plaisir de réaménager et surtout faire grandir votre château. Lui aussi, possède des niveaux, permettant de l’agrandir d’un certains nombre de cases. Et les options de construction et personnalisation se multipliant avec le temps, on prend beaucoup de plaisir à aménager un château digne d’un souverain vampire. C’est à ce moment que vous vous rendrez compte que votre premier terrain a été choisi avec le cul. Bah oui ! La forme ne vous convient pas, il est trop petit, trop excentré sur la carte et les ressources autour ne sont pas interessantes.
il est grand temps de déménager !

30 heures de jeu : Vampire recherche quartier central proche des commerces

Il faudra déjà un bon moment de jeu, surement une trentaine d’heures, avant que le déménagement ne devienne important. Vous aurez deux possibilités, soit déménager, soit créer un second château. Je pense que dans un premier temps, la première option est largement plus intéressante, car cela vous évitera de devoir re-farmer toutes les ressources et vous empêchera de ne plus savoir où vous avez mis ça ou ça. Sachez que le déménagement n’est pas une mince affaire. Si l’objet de déménagement est bien présent dans votre château, ça ne veut pas dire que vous allez copier/coller ce dernier facilement.

Non une fois votre nouvel emplacement choisi, il faudra tout recommencer de 0. Vous n’aurez pas à refarmer puisque vous déménager. Vous disposerez donc des ressources équivalentes à votre ancien château. X murs, X portes… avec un compteur pour vous indiquer où vous en êtes. Vos objets, eux, seront rangés dans un coffre, en attendant que vous les remettiez où vous voulez. Le système est super bien foutu mais si vous souhaitiez gagner du temps c’est perdu. Après le résultat est surement meilleur avec un nouveau château mieux adapté à l’emplacement.

Le but premier du déménagement est donc un terrain plus grand, plus central et entouré de meilleurs ressources. Avec tous les allers-retours que vous allez effectuer dans la région, il est certain qu’un emplacement central est largement plus intéressant qu’un emplacement en bord de map qui représente énormément de temps perdu à traverser la carte. Personnellement, être presque en plein centre et proche d’une source de fer abondante m’est apparu comme un excellent choix que je n’ai pas regretté par la suite.

Bon, ça commence à ressembler à quelques chose

Une trentaine d’heures c’est aussi ce qu’il vous faudra pour affronter tous les boss de V Rising… Tous ? Non, tous les boss de l’acte 1. On s’en rend vite compte (c’est pas bien compliqué il y a une page avec tous les boss du jeu) V Rising va être long… Très long. Ce n’est pas pour rien si mon test sort plus d’un mois après le début de ma partie.L’acte 1 est donc une grosse partie car c’est celui qui pose les bases. D’ailleurs votre déménagement devrait arriver juste après la fin de cet acte. Perso j’avais l’impression d’avoir comme fini un premier jeu. La montée en puissance des boss, le boss « final », la région (car on n’explore quasi qu’une seule région si on est sain d’esprit), tout est fait pour qu’on sente comme une première fin à ce moment du jeu. Ou alors, c’est la fin de l’intro et bienvenue dans la vraie aventure.

En tout cas V va vous proposer 80 boss en tout ! Dispersés sur 4 actes. Le contenu est gigantesque (surtout pour un jeu à 39€) et la mécanique décrite précédemment sur la montée en niveau et les nouveaux meubles disponibles pour vous tenir dans une perpétuelle évolution fonctionne parfaitement jusqu’à la fin. Seul petit hic rencontré, une stagnation vers le niveau 40 qu’il a été difficile de franchir. Mais bon les combats de boss ne sont pas là pour vous rendre la vie facile et si certains peuvent être fait en montant de quelques niveaux, d’autres vont vous obliger à monter votre niveau de jeu car votre évolution de perso sera bloquée sans les récompenses du boss en question. Un challenge qu’il est finalement plaisant de relever.

Je n’en reviens toujours pas du nombre de boss à affronter. Si ça s’enchaine un peu vers l’acte 3, l’acte 4 devrait vous calmer un moment.

100 heures de jeu : Toujours plus de puissance !

On fait un petit bon dans le temps. On a plié l’acte 1, l’acte 2 et l’acte 3 et on se prépare pour la dernière ligne droite. Les 6 régions n’ont plus trop de secrets pour nous. Et on se permet de les traverser à notre aise pour farmer toutes leurs ressources spécifiques. Bien sûr on peut être bien plus rapide mais, comme dans tous les jeux du genre, il me faut profiter de ce château qui représente une grande part du plaisir du jeu. la décoration, les revêtements muraux, les lampes, les papier-peints, le jardin à la française, tout est fait pour qu’on passe un temps incalculable à s’occuper de sa demeure. Et avec moi ça marche !

Mais le résultat en vaut la peine et le jeu est super gratifiant de ce côté-là.

Au niveau des combats aussi le jeu est super bien fichu. Personnellement j’aurai préféré un dash illmité comme dans beaucoup de jeux du genre ou avec un léger cooldown. Mais là, c’est un pouvoir à choisir parmi les 4 pouvoirs à votre disposition. Et il faudra attendre pas moins de 6 secondes avant de le réutiliser. En combat c’est très… très long. Bien sûr, le gameplay a été pensé avec cette donnée. Et les attaques ennemis sont calculées pour. Mais c’est une des rares critiques négatives que j’ai envers le jeu. Certains boss rapides deviennent très compliqués parce qu’on n’a pas le droit de gâcher une seule esquive. Frustrant quand ça nous laisse aucun droit à l’erreur. Je pense principalement à Dracula, le boss final, qui est responsable du retard de ce test puisque ça fait trois semaines que je bloque dessus et que je voulais finir le jeu avant d’écrire mon test. Mais aussi aux 3 derniers.

En tout cas, à niveau égal ou légèrement inférieur, d’autant plus dans une partie solo, les affrontements sont redoutables et il faudra quelques expériences douloureuses pour apprendre les attaques de vos ennemis avant d’espérer les tuer. Votre stuff devra presque toujours être à son maximum. Une nouvelle armure d’un niveau en plus est cruciale, tout comme une arme tout juste supérieure à celle que vous équipez.

Avec un aussi joli métier à tisser, c’est normal d’avoir toujours la dernière armure à la mode

D’ailleurs profitons-en pour parler des armes deux minutes. Là encore, vous aurez un choix plus que généreux. De l’épée, la hache et la masse que vous allez débloquer au début et privilégier car elles apportent des bonus pour récolter les ressources (respectivement les végétaux, le bois et la pierre), on passera ensuite à toute une série de nouvelles armes. La lance, la faux, les trancheuses, la grande épée, le fouet, l’arc, l’arbalète ou même les flingues. Et tout cet arsenal n’est pas surfait. Chaque arme à son style et ses qualités. Il est même recommandé de changer selon l’ennemi. Certains boss plus au corps-à-corps alors qu’il vous faudra de la distance avec d’autres.

Toutes les attaques spéciales sont également différentes. Certains avec des dégâts de zone, d’autres circulaires, d’autres ciblées, et ainsi de suite. Enfin, comme l’indiquait Fylo il y a maintenant de très nombreuses lignes, on débloque des pouvoirs en battant les boss. Et il vous faudra choisir un pouvoir défensif et deux offensifs, plus un ultime. Ces pouvoir peuvent complètement changer la façon de jouer selon que vous privilégiez plutôt les pouvoir de sang (beaucoup de drain de vie) ou des pouvoirs de brulures augmentant vos dégâts ou encore de la nécromancie. Si les mécaniques paraissent un temps simplistes, le jeu est tellement riche que la multiplication des possibilités peut tout changer à votre approche et votre style entre deux boss. Le jeu aurait même pu pousser encore plus loin en nous incitant à affronter certains « boss de brulure » en équipant de la glace ou inversement (oui je pense à toi put*** de gueule de givre). Mais vos choix seront plus sur la façon de combattre que sur d’éventuels combos contextuels. Ou alors j’ai raté ça et mea culpa d’avance.

Finalement avec 4 pouvoirs et une arme équipée, le jeu reste simple à prendre en main, ne se compliquant jamais à apprendre 26 combos différents. Il faudra juste savoir changer de manière de jouer de temps en temps, pour passer des blocages.

150 heures de jeu : Le roi est mort, vive le roi !

J’ai vaincu Dracula ! Voilà, je voulais juste le signaler. Vive moi. Maintenant je vais me mettre à la (suite de la) construction de mon second château, plus grand, plus majestueux, plus à ma mesure. Et vu que j’ai plus que ça à faire en espérant encore des mises à jour du jeu, autant en profiter.

Petit message aux développeurs, j’achèterai tous vos Dlc alors allez-y…

Plus qu’à me faire une petite salle du trône toute simple comme cet accès de TP

En conclusion

À 39€, le jeu de Stunlock Studio est juste incroyable. La richesse de son contenu, la justesse de son gameplay et le côté addictif de ses mécaniques en font une drogue dont j’ai eu du mal à me passer. Encore bloqué au boss final, le sevrage à commencer pour pouvoir reprendre une vie normale. Si vous aimez les jeux de survie, foncez. Mais c’est clairement pas son côté le plus développé. Si vous aimez les jeux de construction où vous aménagez votre propre château, pour prendre un exemple au hasard, foncez deux fois. Car là, le jeu est parfaitement conçu. Enfin, si vous aimez les jeux d’aventure avec des combats tactiques et retors alors foncez plutôt trois fois qu’une. Parce que tout au long des 80 boss (et même de la découverte des régions) les boss sont imaginatifs, marrants, bien faits, variés, et vous offrent un challenge toujours différent et juste.

Une petite pépite.

Test réalisé sur ma PS5  qui a surchauffé tout l’été pour me faire profiter de ce bijou grâce à un code fourni par l’éditeur.

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