La semaine dernière (ou celle d’avant encore, j’sais plus), EA conviait une foultitude de journalistes dans le Paris très chic de St Germain des prés, histoire de se familiariser avec Saboteur, leur GTA-like monochrome.
Ambiance
C’est au Lup, un pub sur deux étages, situé dans une petite ruelle du quartier St Germain, dont les tentures rouges ne sont pas sans rappeler les bars à putes du début du siècle, que s’est déroulé cette soirée/présentation de Saboteur, le dernier titre en date de Pandemic. On ne pouvait donc guère rêver mieux comme lieu pour présenter un jeu dont le héros se sert d’un cabaret frivole comme Q.G. et de prostituées comme informateurs. Pour ajouter encore à l’ambiance, EA avait invité quelques danseuses de french cancan qui y sont allées de leur petite démonstration, tout comme les lead designer et producteur qui, eux, y sont allés de leur petit slideshow powerpoint dans la plus pure tradition des présentations un poil trop scolaire à mon goût. Le reste de l’ambiance était, comme très souvent dans ces cas là, assuré par le sacro-saint alcool (faut pas boire les jeunes, c’est pas bien !) qui coula à flot toute la soirée et enivra des convives, pour la plupart bien heureux d’être là.
Buffet/Décoration
Outre ses teintures rouges un brin criardes, le Lup était habillé pour l’occasion de moult et très jolis artworks placardés aux murs, et même d’une gigantesque toile 4×3 à l’extérieur du bar, au cas où certains invités aurait du mal à se repérer dans Paris. Le pub en lui-même étant déjà plutôt agréable, bien qu’un peu avare en espace pour circuler, il n’y avait guère de difficulté à le décorer. Au total quatre 360, un PC et un rétro-projecteur se sont chargés de renforcer l’éclairage tamisé de leur lumière électrique. Le buffet quant à lui semblait réalisé par les employés du Lup et non par un traiteur, n’en témoignent ces aubergines grillés beaucoup trop fades ou ces petites douceurs qui n’avaient de doux que le nom. Un buffet très décevant donc (pour ne pas dire mauvais). Résultat j’ai très peu mangé et beaucoup bu, ce qui n’est pas très intelligent de ma part. Mais bon, le principal c’est que j’ai réussi sans trop de mal à regagner mon petit chez moi sans me planter entre les changements de métro.
Le jeu
Entre deux verres de vodka orange, j’ai tout de même pu me faufiler jusqu’à un pad pour tester un peu le jeu (on était quand même venus là pour ça, non ?). Après la déception du Festival du Jeu Vidéo et un titre qui, à mon sens, offrait un level design assez archaïque, cette nouvelle prise en main se voulait plus rassurante. Bien que moins fluides que dans Assassin’s Creed ou Uncharted 2, les phases d’escalades sur les toits parisiens ont un charme indéniable. L’ambiance est vraiment soignée et particulièrement plaisante et le propos plutôt mature. Malheureusement, que ça soit dans les textures, dans les animations ou même dans les missions proposées, on a parfois un peu trop l’impression d’être en face d’un jeu daté. Saboteur tient clairement plus d’un Mercenaries parisien que d’un GTA, avec tout ce que ça implique, en bon comme en mauvais. Sans trop me mouiller, je pense donc pouvoir affirmer que le jeu, prévu pour le mois de décembre prochain, devrait être un bon p’tit GTA-Like sympatoche à défaut d’être un grand hit de fin d’année.