Celui-là ça faisait un moment qu’il attendait dans ma ludothèque. Un petit test rapide pour corriger ça.
Pas si seul que ça
Déjà je vous rassure je ne me sens pas si seul que ça. Le choix du jeu n’est donc pas une bouteille à la mer que je lance en plein mois de Février pour alerter sur mon état de santé. Non non. Il fait juste parti de ma boulimie du moment sur le catalogue de jeu Sony.
Cette fois-ci on se retrouve donc avec ce petit jeu de puzzle/plateforme initialement sorti en 2010 sur navigateur et qui par la suite s’est étoffé pour sortir sur à-peu-près toutes les plateformes du monde. Déjà offert dans les jeux du mois ps+, il est donc également disponible sur le PS+ Extra.
Vous incarnerez ici un rectangle. Oui un rectangle. Au moins le jeu est déjà original. D’ailleurs vu que vous n’êtes pas si seul que ça vous allez même incarner plusieurs quadrilatères. Thomas est donc une i.a. représentée sous cette forme et au travers d’une centaine de niveaux de plateforme construits comme des puzzles, il devra s’échapper pour se libérer en tant qu’I.A.
Bien sûr la coopération est de mise et on découvrira au travers d’une voix off très réussie de Danny Wallace l’histoire de chacune de ces I.A. alors qu’elles découvriront de leur côté qu’en s’entraidant, elles peuvent utiliser leurs pouvoirs respectifs pour se libérer.
Tout comme le style du jeu, l’histoire est minimaliste mais elle se laisse suivre agréablement. Aujourd’hui le jeu est complètement traduit en Français dans le texte, ce qui est agréable. La performance du narrateur, à la façon d’un Stanley parable joue beaucoup sur la réussite du jeu. Et la musique du jeu, relaxante vient compléter cette ambiance assez parfaite pour ce jeu.
Niveau difficulté, le jeu est plutôt simple et tant mieux. Les puzzles sont précis, les phases de plateforme sont bonnes et l’ingéniosité des différents pouvoirs rend les possibilités assez nombreuses. Il n’empêche qu’une centaine de niveaux, ça fait beaucoup et cette relative simplicité permet au jeu de ne pas devenir barbant. Car certains passages peuvent déjà paraitre légèrement longs. On reste sur un jeu de puzzles avec des rectangles. Je pense que si la difficulté venait en plus nous bloquer, le jeu deviendrait vite plus rasoir qu’intéressant.
Un jeu qui tourne rond
Et oui j’étais obligé, même si vous incarnez un rectangle, Thomas was alone est un jeu où tout est bien carré, tout tourne rond. Avec un décors minimaliste, un histoire simple, un gameplay précis, une ambiance sonore parfaite et des puzzles ingénieux, le jeu est une réussite. Attention on reste sur un petit puzzle game minimaliste. Qui n’a pas non plus le génie de certaines productions indépendantes. Mais un jeu original et sympathique oui. Largement assez pour être parcouru de A à Z et c’est déjà pas mal vu l’offre vidéoludique disponible.