Pour un gamer, le plus grand des voleurs ce n’est ni Robin des Bois, ni Arsène Lupin. Son nom c’est Garrett. Et à l’instar de ses deux compères, il n’est jamais à l’abri d’un reboot discutable…
La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)
Je vous l’introduis tout entier
Le pitch dans ta potch
Garrett a vu sa pote Erin chuter d’un toit sur des vieux qui faisaient de la magie chelou, et s’est lui-même retrouvé dans le coma pendant une durée indéterminée. Après avoir été sauvé par des mendiants, il va, au fil de ses vols pour différents commanditaires, en apprendre plus sur tout ce qu’il s’est passé. (Si vous trouvez ça chiant et mal foutu c’est normal, ça l’est vraiment dans le jeu, jusqu’à la fin…)
Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)

La ville est désespérément vide, à la fois de sens et d’âmes qui vivent. Pour ce dernier aspect c’est sous couvert bancal d’une maladie façon Peste, la « Grisaille ». Bof. Garrett y escalade à la manière de Nathan Drake, c’est à dire là où il y a de gros points en surbrillance plutôt que naturellement et directement presque partout grâce à l’architecture des bâtiments comme dans un Assassin’s Creed. Garrett pratique pourtant le Parkour, à la première personne, body-awarness en prime, ou presque. Au moins, on voit les pieds de notre personnage. J’ai un peu moins de conviction en ce qui concerne le fait de passer à la troisième personne pour les « gros » passages d’escalade mais bon, pourquoi pas. Ca passe quand même moyen dans l’ensemble et ce n’est pas l’I.A. qui va relever le niveau. Digne de n’importe quel jeu moderne, c’est à dire à mi chemin entre lamentable et pas très bonne selon les passages. Sachant que nous sommes dans un jeu d’infiltration, il existe tout de même beaucoup de moments où l’on pourra constater de la médiocrité de l’intelligence des gardes, qui n’entendent rien, ne voient rien mais à l’inverse des trois petits singes parlent quand même un peu. Ca fait déjà beaucoup trop d’arguments pour ne pas donner envie à qui que ce soit d’y jouer, c’est vrai. Ce ne sont pas les possibilités d’utiliser des améliorations presque magiques ou de pouvoir presser un bouton pour faire passer toutes les interactivités possibles en surbrillance fluo qui feront changer d’avis, j’en suis certain. Mais il y a tout de même un intérêt à ce Thief.
Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix
– Je serais curieux de savoir comment une idée aussi conne que mettre un QTE façon martelage de bouton pour pousser une poutre dans chaque passage étroit que l’on traverse a pu être validée (il revient très régulièrement, le même design de poutre, la même animation). Des centaines de personnes ont travaillé sur ce jeu, je le rappelle…
– Avec cet épisode, Garrett dispose probablement d’un des designs les plus pourris de l’histoire du jeu vidéo. Un duvet-moustache d’ado, une tenue de clodo SM, une colonie de cicatrices sans doute sensées lui donner du charisme, les yeux verrons. Une vraie catastrophe…
– J’aimerais qu’on m’explique quel est l’intérêt de faire tout un niveau dans un bordel lorsque de toute façon on a peur de la censure et qu’on modélise des putes qui ne font que discuter avec leurs clients (en poussant parfois des gémissements absurdes). Cette remarque ne s’applique pas qu’à Thief d’ailleurs.
– Ca devient de plus en plus rare mais c’est tout de même assez casse couilles de ne pas pouvoir sélectionner de VOST dans un jeu. La VF est ceci dit très potable avec en premier ordre la voix de TRUCMACHIN pour Garrett (« TRUCMACHIN » parce que je n’ai pas trouvé le nom de l’acteur… Si vous le savez n’hésitez pas à me le signaler. Le rédac’ chef de Jeux Vidéo Magazine m’a soufflé que c’était Bernard Ménez mais je sais pas pourquoi, j’ai un doute.)
– Rhianna Pratchett (fille de) a travaillé sur l’écriture de Thief mais brièvement seulement (sur la construction de l’univers et les cinématiques) et ce il y a quelques années. Elle a choisi de « ne pas en parler » selon ses propos. Parce qu’elle a « ses raisons »… Après l’écriture de Heavenly Sword, des deux Overlord, de Mirror’s Edge et du dernier Tomb Raider, des jeux qui vont de sympathiques à très bons, certes, mais qui ont une écriture vraiment très très faible, je crois que c’est l’auteur de jeu vidéo le plus surestimé du milieu. Elle est plus connue pour un travail de piètre qualité que d’autres très bons auteurs qui restent anonymes aux yeux du public.
3 Commentaires
Thief, la Nalyse
Ça donne envie…
Thief, la Nalyse
En même temps, t’aurais pu me le demander, je te l’aurai dit y a six mois tant ce jeu puait la merde depuis le début…
C’était pas compliqué d’ailleurs, car depuis qu’ils ont été racheté par Square, Eidos ne fait plus que des jeux de merde.
Thief, la Nalyse
Dire que je pensais l’acheter le jour où j’irai chercher ma PS4. Et 70€ d’économisés.