L’occasion de revenir dessus presque un an après sa sortie sur PC…
The Vanishing of Ethan Carter est un excellent jeu comme je vous l’ai déjà écrit en détails dans cette Nalyse à l’époque où il venait de sortir sur PC. Sa sortie toute récente sur PS4 fut l’occasion pour moi de m’y replonger. J’ai souhaité le faire pour constater si les mois me séparant de ma première partie et un deuxième run allait éventuellement me faire changer mon fusil d’épaule sur plusieurs éléments.
L’idée de comparer graphiquement les deux versions m’intéresse par contre beaucoup moins. Cette version PS4 a été totalement recodée pour tourner sur l’Unreal Engine 4 (le jeu d’origine était sur Unreal Engine 3) et force est de constater que c’est toujours aussi magnifique, console ou pas. D’ailleurs pour que les joueurs PC ne se sentent pas lésés, une update Steam propose également le jeu sur Unreal Engine 4. Pas de jaloux. Alors peut-être que les nerds PC hardcore y verront sur PS4 des chutes de framerate invisibles à l’œil nu du commun des mortels, une distance d’affichage un peu floutée sur console et blablabla, les consoles c’est nul etc, à titre perso je n’ai rien remarqué de particulier et en soi, je m’en cogne. Le jeu étant toujours aussi impressionnant visuellement, difficile d’aller pinailler (preuve en est les screenshots de cet article, réalisés par mes soins sur cette version PS4).
Venons-en au fait, je suis bien emmerdé parce que mon précédent avis sur The Vanishing of Ethan Carter n’a pas changé d’un iota… Du coup cet article va s’avérer relativement expéditif. L’écriture, la narration et le game design sont des modèles du genre. Pour ceux qui aiment les jeux d’exploration/aventure où l’histoire a son importance, c’est un petit bijou indispensable. Qu’est-ce que je pourrais vous raconter d’autre ? J’ai déjà tout dit dans le précédent article… Je pourrais vous ajouter que la fin sujette à interprétation si on en a envie (elle m’a bien plu) a fait se multiplier les théories chez les fans, mais je m’y attendais. Je ne suis peut-être plus aussi convaincu que la très courte durée de vie (4 heures) est un défaut. L’histoire tient la route en elle-même, y rajouter quelques bouts de manière superficielle aurait sûrement alourdi le titre de même qu’avoir agrandi Red Creek Valley pour rallonger l’exploration aurait risqué de déséquilibrer le level et le game design. Non, je n’ai finalement rien à redire sur The Vanishing of Ethan Carter. A part peut-être que le recodage sous Unreal Engine 4 aurait pu être l’occasion d’ajouter des jambes et des mains à Paul Prospero, mais passons, je ne vais pas vous la refaire.
Si le titre a raisonnablement marché sur Steam, il reste vraisemblablement méconnu. Et pourtant c’est un vrai chef-d’oeuvre. Que dire de plus ? PC ou PS4 même combat, ruez-vous sur ce putain de jeu !
Tiens, allez, j’en profite pour ajouter quelques anecdotes de développement puisque vous êtes là, ou plutôt un lien vers 5 anecdotes de développement assez cool écrites par Adrian Chmielarz lui-même : c’est PAR ICI.