The Last of Us Part I, le retour du Cordyceps sur PS5

0

Vous venez de terminer la série The Last of Us et vous vous demandez à quel jeu jouer ? Vous avez déjà joué il y a 10 ans à la version PS3 ? Vous ne connaissez pas The Last of Us ?

La récente sortie du remake PlayStation 5 de The Last of Us part I est l’occasion de répondre à toutes ces questions, et surtout de rejouer à ce jeu incroyable.

Vous n’avez jamais joué à The Last of Us ni regardé la série HBO ?

C’est un cas hautement improbable, si vous êtes ici, mais tout de même imaginable. Pour résumer rapidement, The Last of Us est au départ un jeu d’action/aventure dans un monde post apocalyptique, infesté de zombies (en réalité des humains infectés par un champignon, le fameux Cordyceps, mais vous visualiserez sans doute mieux si nous parlons de zombies). Le premier jeu est sorti en 2013 sur PlayStation 3, puis rapidement sur PlayStation 4, et enfin en remake sur PlayStation 5 en 2022. Le second volet de l’aventure Part II est sorti en 2020. Ces deux jeux ont été élevés au rang de chefs-d’œuvre, par la qualité de leur écriture, et l’impact qu’ils ont eu sur les joueurs.

La première saison de la série HBO reprend l’histoire du premier jeu, à la fois assez fidèlement et avec de nombreux ajouts très intelligents, comme des développements de personnages secondaires. Le DLC « Left Behind » est aussi présent dans la série.

Si vous n’avez ni joué, ni vu la série, et que vous hésitez sur l’ordre, tout va dépendre du temps que vous avez à consacrer à cette expérience en compagnie du gentil champignon Cordyceps. Le jeu nécessite entre quinze et vingt heures, la série moins de dix heures. L’un va inévitablement spoiler l’autre, sans que ce soit vraiment gênant. Commencez par ce qui vous tente le plus et laissez-vous emporter dans cette histoire.

Vous venez de terminer la série HBO et vous voulez jouer à The Last of Us ?

Si l’univers vous a envouté au point de vouloir découvrir les jeux, nous recommandons bien sûr de les faire dans l’ordre. Commencez par le Part I qui vient d’être superbement réédité en version PS5, comme vous pourrez le lire plus bas, puis enchainez avec le Part II qui est mémorable, marquant.

Vous avez déjà joué aux deux jeux et hésitez sur le remake PlayStation 5 ?

Si vous avez déjà joué, que vous avez regardé la série, et que vous vous posez la question, c’est que vous êtes suffisamment fan et que vous avez sans doute déjà la réponse. Oui, cette nouvelle version apporte énormément de plaisir, même si les décors tellement marquants du jeu font remonter immédiatement les souvenirs. A chaque porte ouverte sur un paysage, tout revient en tête et on sait presque déjà par où passer, même tant d’années plus tard.

Vous avez dit remake ?

Dans les sujets récurrents de la Rédac, les remasters et remakes reviennent souvent. Les fans Xbox se moquant avec plaisir des fans PlayStation, nous accusant presque de n’avoir que des remakes sur notre console. Est-il vraiment nécessaire de leur répondre ?

La version PS5 navigue entre les deux termes, elle est à la fois un remake et un remaster, suivant ce que l’on analyse.

The Last of Us Part I sur PlayStation 5

Cette nouvelle version est le cœur de cet article. En préambule, je dois avouer que je suis un inconditionnel de ces deux jeux. Le premier volet m’avait beaucoup plu, il correspondait exactement à ce que j’aime. Mais c’est surtout le second qui m’avait marqué, j’avais même écrit un article, The Last of Us Part II, un jeu inoubliable, bourré de spoils, que je concluais par « un jeu monumental et mémorable qui fera date », c’est dire.

A l’occasion de la série HBO, je me suis replongé dans cet univers (que je n’avais d’ailleurs jamais réellement quitté, à réécouter régulièrement la Bande Originale du Part II et à en avoir des frissons). J’ai simultanément lancé le remake du premier jeu, en étant tantôt en avance sur la sérié, tantôt en retard.

Cette version est à la fois superbe sur ses décors extérieurs, sublimée par les effets de lumière et de reflets sur les bâtiments ou dans les flaques d’eau. La végétation, les arbres, les détails des immeubles semblent avoir été beaucoup retravaillés. Mais elle est aussi moins marquante sur les décors intérieurs quand ils sont sombres, qui donnent presque l’impression de jouer à la version PS4. Les visages ont été grandement améliorés, même si la motion capture des comédiens est un peu raide. Cela dit, le charme fait son effet dès la séquence de prologue.

Naughty Dog annonce que l’I.A des ennemis et des PNJ a été énormément améliorée. Je n’ai pas souvenir de problème sur la version précédente, mais mes attentes n’étaient sans doute pas les mêmes il y a 7 ans. Néanmoins, avant de lire ces informations communiquées par le studio, j’ai plusieurs fois été surpris par le comportement des adversaires, très naturel. Alors que j’étais furtif, j’ai remarqué qu’un personnage me cherchait et qu’il montait sur le toit d’un camion pour accéder au toit d’un bâtiment proche, pour voir si j’étais là, avant de redescendre. Les déplacements de mes partenaires, comme Ellie, sont aussi assez naturels et ils se cachent beaucoup mieux des ennemis, même si ce n’est pas encore parfait.

L’interface du jeu a été retravaillée, pour s’approcher de celle de la Part II. La partie crafting est par exemple beaucoup plus agréable. De très nombreux paramètres d’accessibilité sont présents, que l’on retrouve de plus en plus dans les jeux First party de Sony. La Dualsense est évidemment gérée, les retours haptiques sont présents avec finesse, la lumière de la manette reflète notre état de santé, du vert au rouge.

Mais au-delà de toutes ces considérations techniques, graphiques, ce jeu est un formidable récit, toujours aussi poignant. L’évolution des relations des personnages reste l’élément clé du jeu, tout autant qu’il y a 9 ou 10 ans, et n’a jamais vieilli. Le remake n’avait pas besoin d’en faire plus. Que ce soit une découverte ou une redécouverte, l’histoire est toujours incroyablement forte.

A la relecture, je me rends compte que je n’ai pas parlé des infectés, ou si peu. Les claqueurs qui tuent en un coup sont toujours présents, leurs bruits provoquent les mêmes sensations, effrayantes. L’infiltration est toujours indispensable, au risque de manquer de munitions.

Un jeu d’action à la troisième personne qui sublime le genre. Encore et toujours, définitivement même.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *