Skul – The Hero Slayer, avoir le crâne sur les épaules

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Retour sur le Gamepass pour découvrir Skul – The Hero Slayer – un excellent rogue lite qui demande bien du touché.

Vite joué, bien joué

Et oui après Road 96, me voilà de retour sur Xbox pour tester Skul – The Hero Slayer. Croyez moi j’aurai préféré le tester sur Play pour prouver mon fanboyisme absolu et ainsi faire plaisir à certains par ici mais le jeu étant dispo sur le Gamepass et pas sur le PS+ Ultra, le choix était vite fait (Le jeu est d’ailleurs en promo sur le PS Store jusqu’au 16 février, demain, alors dépêchez vous.)

On incarne cette fois-ci un troufion de base de l’armée des… méchants. Alors bien sûr, c’est nous les gentils squelettes de l’armée des morts et ce sont les humains, les héros qui sont les méchants mais on peut se l’avouer, on incarne un méchant armé d’un simple os qu’il récupère au début du jeu sur un autre squelette de base.

À partir de là, l’histoire sera minimaliste et on va commencer à enchainer les runs afin de débloquer quelques personnages pour nous épauler.

Quand vous vous lancez, vous aurez le plus souvent le choix entre deux portails, parmi 3 disponibles dans le jeu. Celui avec des crânes vous permet de trouver un nouveau crâne justement à la fin du prochain niveau. Celui avec de l’or vous permettra de vous remplir les poches alors que le troisième vous donnera un coffre avec un artefact.

Les crânes sont la plus grosse originalité du jeu. Ils permettent à votre squelette de changer de tête (et donc de forme) incarnant tour à tour, un loup-garou, un motard, un chevalier, un lancier, un mage, un ninja, bref un peu tout et n’importe quoi. Vous pourrez garder deux formes différentes et alterner entre les deux. Le fait de passer de l’une à l’autre déclenche d’ailleurs une attaque spéciale liée au personnage. Sinon on a le droit aux classiques, attaque forte, attaque rapide, dash, saut et pouvoir spécial.

Débrouillez-vous avez ça pour traverser des niveaux remplis (mais vraiment remplis) d’ennemis. Si la lisibilité n’est pas toujours optimale, la précision du gameplay me rappelle vraiment Dead Cells et permet de s’en sortir surtout grâce à notre dextérité (et un fameux 6e sens quand on ne sait plus vraiment ce qu’on fait mais que ça fonctionne).

En chemin vous rencontrerez un semi-boss, aléatoire, dont il faudra apprendre les pattern, pour espérer en sortir vivant, puis un boss qui lui est d’une toute autre ampleur mais la même logique sera nécessaire pour espérer continuer plus loin.

On débloque également des personnages qui viennent nous épauler, dont la sorcière qui nous permettra de level up notre personnage. Le genre de routine dans un rogue-lite sans laquelle on n’irait jamais plus loin que nos premiers essais.

Le jeu vous propose « seulement » 5 niveaux. Mais croyez-moi c’est largement assez pour vous mettre à l’épreuve. Les choix entre accumuler de l’or ou des morceaux de crâne (permettant d’améliorer la forme de crâne que l’on porte) sont déjà largement assez compliqués tant tout semble couter cher dans le jeu. Il vous faudra accumuler le plus possible pendant vos runs afin de vous payer des améliorations permanentes qui vous permettront d’aller de plus en plus loin et ainsi de suite. Mais 5 niveaux ça semble assez énorme au final (quand on sait que malgré mon goût pour ce genre de jeu et le temps que j’ai déjà passé dessus, je peine à atteindre le niveau 3).

Bref le point fort du jeu réside donc dans sa variété de personnages et les combos que l’on peut créer avec les artefacts que l’on ramasse et les pouvoirs spéciaux. Le tout peut bien se combiner pour faire de vous une machine à tuer ou certains runs seront perdus d’avance avec rien qui ne va dans le bon sens. En tout cas cette diversité donne envie de recommencer encore et encore et ça tombe bien parce que c’est qu’on va faire la plupart du temps.

En conclusion

Dans la lignée d’un Dead Cells, oui toujours lui mais c’est un de mes jeux préférés, Skul va vous donner du fil à retordre. Pour être honnête, je n’ai pas encore réussi à en venir à bout. Mais avec son style, son gameplay simple, mais infiniment riche grâce à son nombre incalculable de personnages et sa petite histoire marrante, Skul ne devrait pas échapper aux amateurs de rogue-lite. Pour les autres, le challenge risque de décourager assez vite.

 

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