Test Express, Hong Kong Massacre

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Dernier achat compulsif de cette semaine du Black Friday avec Hong Kong Massacre, soldé à 5€94 (je sais je fais des folies) et qui trainait dans ma liste de souhaits depuis longtemps.

Vite joué, bien joué

Hong Kong. De nos jours. Lors d’un interrogatoire, l’inspectrice vous fait revivre les évènements des jours passés où, pour faire simple, vous avez tué toute la mafia de Hong Kong pour venger la mort de votre partenaire. Toute ? Non puisqu’il vous reste une journée éprouvante devant vous. Voici grosso modo tout le scénario de Hong Kong massacre. On notera d’ailleurs qu’avec trois discussions pour vous narrer l’histoire et quatre « cinématiques » qui sont plus des plans fixes qu’autre chose, le scénario n’a pas été la priorité du studio.

Sauter d’un toit à un autre n’est pas toujours bon pour votre survie… comme là.

À la façon d’un Hotline Miami, le studio Vreski vous propose un shooter en vue du dessus où la violence et l’hémoglobine représentent une bonne partie de l’intérêt du titre. On regrettera clairement par rapport à son aîné la qualité de la bande son qui n’était pas étrangère au succès de Hotline Miami et qui est absolument banale ici. Certes les musiques collent à l’ambiance et malgré mes très nombreux essais (je me suis un peu acharné sur la fin pour le platine) aucune musique ne m’a saoulé mais je ne me suis jamais fait la remarque non plus que tel ou tel titre était sympa. Dommage.

Le gameplay de Hong Kong Massacre fait la part belle à l’action. L’action pure où, seul contre tous, vous n’auriez aucune chance si vous n’aviez à votre disposition quelques atouts. Tout d’abord, véritable classique du genre, le ralenti. Ensuite le plongeon (qui vous permet d’éviter les balles adverses) et enfin un arsenal, assez limité, mais adapté à tous styles avec, bien sûr, le double pistolet ou double uzi.

Comme dans les films de John Woo, on plonge, on vide ses chargeurs la tête en bas même quand l’ennemi est à couvert et qu’on est bientôt à court de munitions.

Dive or Die

Votre arme principale sera donc de combiner tout ça pour survivre. Mission ardue car une touche égale un mort que ce soit dans le rang des ennemis (hors boss) ou pour vous même. Pas question donc d’encaisser les dégâts, il vous faudra éviter toutes les attaques adverses tout en calant vos shoots mortels entre deux plongeons au ralenti. Les plongeons qui sont donc vos meilleurs amis car, en plus du style certain qu’ils confèrent au titre, ils vous permettent d’esquiver les balles adverses. Un principe tout bête (et en rien novateur) qui favorise ce style ultra action donné au titre. Et ça fonctionne plutôt bien il faut l’avouer. Il en va de même pour le ralenti qui n’est pas infini et qui doit donc être dosé comme il se doit.

Oh je l’ai platiné, même pas fait attention.

Le jeu est découpé en quatre jours proposant une petite dizaine de niveaux chacun. On passe par des environnements variés collant à l’atmosphère de Hong Kong et de sa mafia. Toits d’immeubles, appartements, ruelles, restaurants ou encore ateliers de drogue, il faut bien avouer que le studio a fait des efforts pour apporter un peu de variété à un jeu vite répétitif de par son style.

Enfin pour prolonger le plaisir, chaque niveau contient trois objectifs optionnels. Temps limité, pas de ralenti et visée parfaite (toutes les balles doivent toucher). Très vite il devient compliqué de remplir toutes ces conditions et la difficulté du titre offre donc un bon challenge pour ceux qui le veulent.

Les objectifs sont les mêmes durant tout le jeu. Chrono, pas de ralenti et précision parfaite. Dommage.

En conclusion

Je pensais m’offrir un sous Hotline Miami mais Hong Kong Massacre est vite addictif et son action ultra rapide et dense vous pousse à performer toujours un peu plus. On meurt, on recommence. On meurt, on recommence. On meurt, on recommence et finalement on passe des heures pour peaufiner nos scores et obtenir toutes les petites étoiles qui sont là pour gonfler la durée de vie du titre.

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