Comme indiqué par son nom, le test express est un aperçu rapide d’un jeu. Cette fois-ci c’est Bugsnax qui y passe alors que je prévoyais plutôt de le laisser passer à la trappe.
Parlons plutôt de ma vie
Premier jeu offert avec l’abonnement PS +, Bugsnax à tout de suite rejoint ma bibliothèque pour plus tard. Vous savez ce jour où vous recevez votre PS5 et que vous vous dites « et si j’essayais ce jeu enfantin où l’on incarne des grumpus qui attrapent des Bugsnax comme des pokemons et qui n’a l’air ni beau, ni chouette et certainement pas Next-Gen ». D’autant plus que Janvier était mon mois anniversaire (oui, si ma copine a un mois anniversaire une personne telle que moi doit en avoir un aussi), du coup une bande de connards m’a gentiment offert Hitman 3, qui m’a scotché au canapé pendant de longues journées afin de le torcher à 100%. Alors plutôt que de vous parler de ce jeu génial, je me suis dit que j’allais me lancer dans Bugsnax, suite à une moquerie de Smy (qui a lui aussi reçu sa PS5, autant raconter la vie de tout le monde pendant que j’y suis) et qui me posait cette question : « Comment Sony peut mettre en avant un truc même pas du niveau de la switch ? » (ouai ça taille sévère chez Polygamer en privé).
Vite joué, bien joué
C’est donc sur cette interrogation que je vais essayer de travailler en 3 minutes en donnant au moins 5 arguments allant de le sens de Sony :
- Parce qu’avoir des jeux PS5 au lancement c’est déjà mieux que la concurrence, du coup autant les mettre en avant… même Bugsnax
- Parce que c’est un jeu offert le premier mois de la sortie de la console alors même très moyen on ne va pas cracher dessus (Et au passage je le trouve finalement mieux qu’un Destruction Allstars mais ça reste un avis personnel)
- Parce que je suis malade depuis une semaine (si c’est mon dernier article paix à mon âme) et que jouer à Bugsnax quand on a presque 40 ans c’est un peu comme regarder Aladdin en appelant sa mère pour lui dire à quel point on n’est pas bien. C’est juste réconfortant et ça ne demande absolument aucun effort.
- Parce que c’est mignon tout plein comme univers et que tous les joueurs ne sont pas des attardés comme moi, il y a aussi des enfants qui devraient aimer cette petite aventure à la recherche de Lizbert Mégafig qui possède des mécaniques de gameplay plutôt intéressantes et variées pour trouver comment attraper chaque Bugsnax. Finalement le jeu est malin, et certains boss apportent même une difficulté non feinte pour trouver comment les ajouter à votre inventaire. Cette difficulté m’a même permis de découvrir des options de la nouvelle interface PS5 que je n’avais jamais explorée jusque là. Quand vous appuyez sur la touche PS, des quêtes vous sont proposées pour le jeu auquel vous jouez. Si l’estimation du temps que devrait vous prendre celle-ci est très large (certains objectifs indiqués 35minutes m’en prennent 5 à 10 tout au plus) en cliquant sur le carré concerné, vous avez plusieurs options, comme reprendre la quête (qui vous envoie directement au bon endroit dans le jeu) des détails sur ce qu’il faut faire et surtout une aide PS+ qui vous propose une vidéo et un commentaire vous aidant à accomplir celle-ci. Et quand je dis aider, ça vous donne la solution en quelques secondes. Typiquement le genre de chose ultra pratique pour un jeu comme Bugsnax car même si c’est sympa je vais pas non plus rester bloqué des heures sur une des énigmes.
- Parce que le jeu n’est pas très long, l’histoire principale se laisse suivre et les quêtes annexes sont celles qui relèveront un peu le niveau. Parce qu’on finit par être curieux de ce qui est arrivé à ce village. Parce qu’on se demande où est passée Lizbert. Parce que si l’on est plus jeune on s’amusera surement des transformations des personnages à chaque ingestion de Bugsnax. Parce que le jeu prend en charge correctement la manette Dualsense. Parce que ça fait largement assez de raison pour aimer ce jeu sans crier au génie.