Après avoir passé tout le mois de septembre dans les étoiles, il est temps de revenir sur Terre ; au moins le temps de rédiger cette critique fleuve du jeu le plus attendu de cette génération de Xbox.
Retards à l’allumage
Annoncé en grandes pompes lors de la conférence E3 de 2018; Starfield n’a eu de cesse depuis de cristalliser les attentes de joueurs d’un côté, qui fantasmaient alors une sorte de Skyrim x Star Citizen, et les critiques d’autres joueurs de l’autre, qui attendaient plus un nouvel Elder Scrolls (sans parler bien évidemment, des haters Playstation).
Le point d’orgue de cette hype, que Microsoft et Bethesda se sont d’ailleurs attelés à nourrir, ce fut la présentation de 45 minutes de juin dernier, qui laissait penser que Starfield serait le RPG spatial ultime où tout serait possible. Moi-même je me suis mis à rêver à des possibilités infinies qui, si on réfléchit deux minutes, sont tout bonnement impossibles à mettre en œuvre avec la technologie d’aujourd’hui. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Chris Roberts a dépensé plus d’un demi-milliard dans Star Citizen pour en faire un jeu vide et ultra bugué, toujours pas sorti de sa version alpha. Comment Bethesda, avec moins de budget, moins de temps de développement et bridé par la toute relative puissance des consoles (et je ne parle même pas de la S), aurait pu faire mieux ? Résultat, une fois le jeu entre les mains de la presse et des influenceurs, le soufflé est retombé et les critiques se sont mises à pleuvoir. Mais le jeu les méritait-elles ?
Dans un sens oui, car Microsoft et Bethesda sont, pour moi, coupables d’avoir survendu leur jeu en laissant l’incendie prendre lorsque tout le monde s’est engrainé dans un fantasme général de ce que serait Starfield à sa sortie. Mais en même temps non, car le jeu est surtout critiqué par des blogueurs et youtubeurs qui n’y ont joué qu’une poignée d’heures afin de pouvoir publier à temps leurs tests/vidéos et ainsi ne pas rater le train des vues et autres pouces bleus qui gangrènent le milieu. D’ailleurs il suffit de lire ou d’écouter ces critiques pour comprendre qu’ils n’ont pas joué au jeu, tant leurs commentaires sont, au mieux incomplets, souvent (mal) orientés, voire parfois carrément mensongers. Or, Starfield est un jeu qui se veut presque pénible dans ses premières heures, et dieu sait que je suis de ceux qui considèrent qu’un jeu doit être engageant du début à la fin, et critiquent bon nombre de titres soit disant fantastiques… une fois que tu les as terminé. Pourtant, on est exactement dans ce cas de figure ici, et c’est pourtant moi qui me meus en fervent défenseur de la cause du jeu de Bethesda. Ces premières heures délicates, c’est aussi le temps nécessaire pour se débarrasser du fantasme et commencer à entrevoir la réalité ; et si la comparaison fantasme-réalité n’est forcément pas à l’avantage de cette dernière, elle n’a pourtant pas vraiment à rougir de ce qu’elle propose. C’est pour toutes ces raisons que j’ai préféré attendre d’avoir terminé le jeu, avec près de 120 heures au compteur, afin de vous proposer une critique la plus complète possible ; même si mon amour pour les RPG et les Space Opera n’en fera sans doute pas la plus objective.
Space Quests
On commence avec la création de son personnage : homme, femme ou personne non genrée (même si les options sont moins complètes en la matière que Cyberpunk 2077), morphologie et traits du visage, puis particularités liées aux origines, qualités et défauts de notre avatar. On se retrouve alors à miner de l’ébonite, ou tout autre caillou similaire, sur une planète quelconque, avant de tomber sur un étrange artefact qui va alors bouleverser notre avenir. Le futur proche d’abord, avec l’arrivée d’un émissaire de Constellation, une bande d’explorateurs de l’espace plus ou moins illuminés, suivi de près par une poignée de pirates de l’espace qui regretteront rapidement de s’en être pris à nous. A peine le temps de looter les cadavres encore fumants que l’illuminé nous confie son vaisseau et son robot, pour que nous puissions nous présenter à ses collègues de Constellation basés à New Atlantis, la capitale de l’UC (Union Coloniale). De là, s’en suit une série de quêtes qui nous enverrons aux quatre coins de la galaxie, à la recherche d’autres artefacts, jusqu’au dénouement final qui nous ouvrira la voie d’un New Game + plutôt original et bienvenu. La première moitié de ces quêtes consiste à se rendre à un point X, sur une planète Y, buter les troufions qui s’y trouvent, extraire l’artefact et le ramener à New Atlantis. Autant vous dire que ce n’est pas la partie la plus passionnante du jeu, loin de là. La deuxième moitié de cette quête principale est plus intéressante toutefois, avec cependant en point de charnière, une mission qui aurait pu, aurait dû être grisante et émotionnellement forte, mais tellement mal fichue, mal scriptée et tant buguée, qu’elle finit par devenir limite pénible. Bref, si certains chapitres de cette quête principale sont plaisants à jouer, et que celle-ci amène à un New Game + intéressant, je vous déconseille de la rusher, au risque de sortir de votre session de jeu et passer complètement à côté de l’expérience qu’offre Starfield, comme tous ces Youtubeurs accrocs au pouces bleus.
En complément de cette quête principale, le jeu se pare d’une myriade de quêtes annexes (Bethesda oblige), qu’on peut répartir en plusieurs sous-catégories : Il y a d’abord les quêtes de factions (UC, POLA, Ryujin Industrie, etc.), représentées par une série de quêtes souvent passionnantes et s’achevant régulièrement sur un bonus particulièrement appréciable pour la suite de vos pérégrinations (compétence et/ou équipement particulier, vaisseau, crédits, etc.). Il y a également toutes sortes de petites quêtes annexes uniques, glanées ça et là au détour d’une conversation ; souvent des quêtes Fedex d’ailleurs, parfois un peu plus originales. Enfin, il y a les missions récupérable sur les terminaux prévus à cet effet, qui consiste généralement à éliminer un pirate dans une station quelconque ou à bord de son vaisseau, ou encore d’explorer une planète en particulier et d’en recueillir toutes les informations sur ses ressources minérales, sa flore et sa faune. Si ces quêtes brillent par leur quantité, ce n’est malheureusement pas toujours le cas de leur qualité. Et même les plus passionnantes d’entre elles sont perverties par des scripts souvent capricieux et un manque cruel et flagrant de mise en scène. C’était déjà le cas avec Skyrim, Oblivion et autres jeux du studio, mais avec les années et les sorties de The Witcher 3 ou de Cyberpunk 2077 pour ne citer qu’eux, nos attentes ont malheureusement évoluées plus vite que le savoir faire du studio en la matière. Même la scénarisation, souvent riche et complexe, proposant moult embranchements et résolutions possibles, nous laisse sur notre faim par une absence de prise de risque et une immoralité bridée qui ne va jamais aussi loin que ce qu’on pu proposer d’autres jeux avant lui, de KotOR à Cyberpunk, en passant par Mass Effect et Fallout, pourtant lui aussi dans l’escarcelle du studio américain. Alors bien sûr, il est possible de tuer à peu près n’importe quel PNJ, de voler et receler de la contrebande, de concevoir et vendre des drogues, mais ça reste consensuel dans les thèmes abordés et les résolutions proposées (on ne peut jamais être un vrai méchant) et, puritanisme oblige, le sexe est complètement banni du jeu.
Pour autant, le tableau n’est pas aussi sombre que ces critiques le laissent penser. D’abord parce que les missions sont souvent intéressantes à jouer et à suivre, niveau scénario, avec leur lot de révélations et de rebondissements. Ensuite, parce qu’elles nous transportent dans une multitude de lieux distincts, aux quatre coins de la galaxie, avec toute la variété que cela implique en terme d’environnements. Enfin, parce qu’elle sont portées par un doublage absolument irréprochable et parmi les meilleurs qu’il m’ait été donné d’entendre (en VO du moins), et ce malgré les dizaines de milliers de lignes de dialogues qui composent ce jeu. Toutefois, même si je comprends la difficulté que ça impliquerait de le doubler (au masculin ET féminin en plus), le mutisme de notre avatar pèse parfois dans le récit, qui perd ainsi en intensité, notamment dans les moments de tension ou de drama. Il est aussi très plaisant de voir que les personnages que l’on croise, se souviennent parfois de nos actions et décisions passées, en y faisant référence au cours d’une conversation. Mais là encore, c’est dommage que ces actes n’aient pas plus de répercussion sur l’univers dans son ensemble, tout comme il est étrange de pouvoir devenir un héros de l’Union Coloniale un jour et un agent de la POLA le lendemain (la faction rivale, même s’ils ne sont plus en guerre) ; pire, d’intégrer un clan de pirates de l’espace, curieusement très informé de tout ce qui se passe dans la galaxie… sauf quand il s’agit de vos exploits héroïques faisant pourtant la une de tous les journaux. Quant aux romances, si on regrettera l’absence de scènes charnelles (pas forcément sexuelles d’ailleurs, ne serait-ce qu’un baiser), il faut noter qu’il s’agit de véritables romances monogame, avec des notions d’engagement, de fidélité et d’amour. Ça ne plaira pas à tout le monde, mais il faut reconnaître que c’est assez original, voire unique, et plutôt réussi dans le genre.
Construction de vaisseau
C’était l’un des passages de la présentation E3 de 45mn, qui avait marqué les joueurs : La possibilité de construire son propre vaisseau avec pour seule limite, son imagination. Mieux, cette modélisation s’accompagne d’une adaptation automatique de l’intérieur de celui-ci, dans lequel il est possible de circuler. Alors certes, il n’y a pas tant de choses à faire dans ce vaisseau et on aurait aimé une approche davantage inspiré d’un Mass Effect (Andromeda étant le plus réussi sur cette partie). Malgré tout, c’est un plaisir assez incommensurable de fabriquer son propre navire, en s’orientant davantage vers le combat, la mobilité ou le fret. Et si les possibilités sont relativement limitées au départ, avec quelques points d’amélioration dans la bonne capacité, de nouvelles pièces s’offrent à nous pour peaufiner notre œuvre. Idem pour les différentes planètes habitées et autres chantiers de construction en orbite, qui nous proposeront des pièces distinctes d’une « boutique » à une autre. On tâtonne un peu au début, pour appréhender les règles qui régisse cette mécanique et dompter une interface lourdingue et imprécise, mais on finit par sortir quelque chose, un peu bancal au début, mais peu à peu on s’améliore, on teste de nouveaux trucs et quand enfin on ressent cette fierté du travail accompli, on se rend compte que ça fait deux heures qu’on « bossait » dessus. Tout ça pour, au final, finir sur les Réseaux Sociaux, voir ce que d’autres ont réussi à faire et pleurer. Toujours est-il que cette feature de construction est un vrai bon point pour Starfield, même si je regrette le rendu un peu trop Lego des vaisseaux in fine, et l’absence de stickers pour personnaliser la carrosserie en dehors d’un simple choix de colori.
Espace, frontière de l’infini
Vient le gameplay, principale cible de beaucoup de critiques, à tort ou à raison d’ailleurs. Le jeu se joue, au choix, en vue FPS ou TPS ; et s’il me semblait impensable d’y jouer en TPS, je m’aperçois en me baladant sur Twitter et Youtube que nombreux sont ceux qui ont choisi cette option. En tout cas, la vue FPS est bien foutue ; les déplacements sont fluides et crédibles, les combats sont plutôt dynamiques pour un RPG, et en dépensant quelques points de capacités au bon endroit, on peut même s’amuser à faire des glissades en plein gunfights pour leur donner encore plus de peps. Le seul reproche que je ferais, c’est qu’une fois encore, on se trouve devant un FPS qui ne modélise pas les pieds et le corps de notre avatar mais nous fait jouer une sorte de drone qui flotte à 1,70-1,80m du sol. Le bouton Y pour sauter aussi, c’est pas l’idée du siècle étant donné que dans quasiment TOUS les autres jeux, c’est A. Du coup, passer d’un jeu à l’autre demande parfois quelques secondes de réadaptation. A pieds, l’utilisation du scanner pour afficher les lieux d’intérêt, voire le chemin à suivre vers notre objectif, est une bonne idée pour ne pas trop encombrer le HUD principal ; le problème c’est que par moment, on passe plus de temps en vue scanner qu’à profiter de l’environnement autour de nous, tel une groupie sur son téléphone en plein concert. De plus, l’absence d’une map en ville est particulièrement pénible pour retrouver les boutiques et lieux d’intérêts dans leurs dédales. Il me semble qu’un patch devrait corriger cela prochainement, mais en attendant il faut se fier à son sens de l’orientation (ou aux maps interactives disponibles sur le web). A noter enfin que le jeu a la fâcheuse tendance de nous proposer un loading screen quand on entre dans certains bâtiments. Ces chargements sont relativement nombreux, mais heureusement très courts (sur Series X), si bien que passées les premières heures, on a vite oublié le désagrément.
Dans l’espace, le gameplay est plutôt plaisant sitôt apprivoisé. Pour un joueur d’Elite Dangerous comme moi, j’avoue que j’ai eu du mal à m’y faire au début et avait souvent tendance à jouer du stick gauche plus que de raison (et du coup, me retrouver totalement à l’arrêt par moments), mais une fois le pli pris, on s’amuse à jouer sur le boost et la vitesse pour surprendre des adversaires, certes pas toujours très futés. Concernant cette partie, j’ai beaucoup lu d’âneries sur le net, notamment sur les déplacements interplanétaires. Alors oui, on passe son temps à sauter d’un système à l’autre, voire entre deux planètes d’un même système. Il est même possible de voyager de planètes en planètes via les menus, sans passer par son vaisseau. Et compte tenu des nombreux voyages et aller-retours qu’on entreprend tout au long du jeu, ça me paraît essentiel, voire vital de pouvoir « sauter » d’une planète à l’autre ainsi : Quand on construit son avant-poste et qu’on se retrouve à alterner entre ses avant-postes mineurs et les boutiques de chaque ville, pour récupérer les ressources dont on a besoin, croyez-moi vous n’avez pas envie d’avoir à vous « taper » le voyage. Ensuite, les déplacements interplanétaires que nombreux réclament à corps et à cri, je suis prêt à parier que moins d’1% d’entre eux s’en accommoderait. Pour l’avoir vécu avec Elite Dangerous, où je suis littéralement parti en exploration pendant près de 24h irl, à voyager à travers le vide sans croiser âme qui vive, il n’y a vraiment aucun intérêt à s’infliger ça dans un RPG. Car il ne faut pas l’oublier, Starfield est un RPG, pas un simulateur spatial comme Elite ou Star Citizen. Alors certes, on perd un peu de cette magie d’exploration qu’on pouvait vivre dans Obivion et Skyrim, où au détour d’un bosquet on découvrait un temple abandonné ou toute autre curiosité, mais on y gagne en gigantisme et il reste tout de même quelques curiosité à découvrir à la surface des très nombreuses planètes que propose le jeu, même s’il faudra de la patience et une âme d’explorateur pour les découvrir au milieu de tout ce vide et autres stations pirates copiées collées que le procédural nous propose.
Construction d’avant-poste
Que serait un jeu de Bethesda, sans la possibilité de passer ses journées à extraire du minerai ? Ce n’est pas les fans de TESO ou de Skyrim qui passent des après-midis complets à miner de l’ébonite qui me diront le contraire. C’est donc tout naturellement donc, que Starfield nous propose d’aller extraire de précieuses ressources aux quatre coins de la galaxie. Mais cette fois, ça ne s’arrête pas là, car ces ressources peuvent désormais être mises à profit, pour construire un avant-poste sur une planète reculée et ce, dans le but évident… d’extraire encore plus de ressources ! On retrouve tous les poncifs du genre survie-construction, avec la gestion de l’énergie, l’extraction de ressources et les différents bâtiments constructibles et modulables. Toutefois ici, le jeu nous permet même de construire plusieurs avant-postes sur différentes planètes et les relier entre eux via des routes commerciales qui transporteront automatiquement les ressources de nos avant-postes secondaires, vers notre base principale. Comme pour la construction de vaisseaux, on peut dépenser des points de compétences pour améliorer son avant-poste, pouvoir construire de nouveaux bâtiments, fabriquer du nouveau mobilier et même faire pousser des plantes exotiques ou élever du bétail alien. Et la finalité dans tout ça ? OSEF de la finalité ! Le simple plaisir de voir le ballet des vaisseaux cargo faire des aller-retours incessants sur nos plateformes d’envol et pouvoir se poser dans son petit intérieur cosy avec vue imprenable sur des étendues (presque) vierges et lointaines où vont paitre mes space-vaches, suffit à mon bonheur.
La Folle Histoire de l’Espace
A l’arrivée, Starfield n’est certainement pas le RPG-simulateur spatial idéal qu’on a toutes et tous rêvé à un moment ou un autre. Ce n’est pas vraiment non plus le Skyrim de l’espace comme ça a souvent été évoqué ; ce serait terriblement réducteur tant le jeu est bien plus vaste et plus riche que ce que proposait Skyrim à l’époque. Si je devais le comparer à d’autres productions, je dirais qu’il s’agit plus d’un Mass Effect que d’un No Man’s Sky, même s’il n’a pas la force narrative du titre de Bioware. De plus, on retrouve certaines mécaniques éculées que Bethesda se traine comme un boulet au pied depuis des décennies, comme ces PNJ dont la stoïcité n’est pas forcément gênante dans 80% des conversations, mais plombe le jeu dans un certain malaise lorsque surviennent des moments plus intenses et dramatiques. Oui, il y a aussi une certaine redondance à explorer les planètes random et combattre les pillards de l’espace dans les structures et bâtiments qu’ils ont investi ; mais après tout, c’est une activité particulièrement facultative et, à titre personnel, j’ai arrêté de m’y frotter au bout du troisième ou quatrième raid tant ça n’apportait rien. Oui, la gestion de l’inventaire et des munitions est assez frustrante. On aurait aimé pouvoir fabriquer nous-même nos munitions dans les avant-postes par exemple pour éviter d’avoir à dépenser des fortunes dans les boutiques de la galaxie pour s’en équiper (c’est peut-être possible d’ailleurs, je n’ai pas atteint le niveau max), mais avec un peu de logistique ça se gère plutôt bien. Quant à la surcharge d’inventaire, c’est plutôt simple : Il suffit d’arrêter de ramasser tout et n’importe quoi (même si c’est tentant, je l’avoue). C’est vrai que cette kleptomanie doublée du syndrome de l’accumulateur compulsif est un des poncifs du RPG mais, après tout, si vous vous mettiez à ramasser tout ce que vous trouvez sur votre chemin, vous seriez vous aussi très vite surchargé, non ?
Bref, Starfield est un jeu bourré des défauts et de bugs (même si finalement pas autant que je ne l’aurai cru), dans quasiment tous les compartiments du jeu. C’est clairement un titre qui demande du temps et de l’investissement et sans doute pour certains, de se faire violence pendant une ou deux heures au début. Mais malgré cela, ça reste un titre unique, d’une richesse qui paraît presque infinie. C’est un titre qui nous fait voyager, qui nous fait rêver et qui nous offre la possibilité de faire à peu près tout ce qu’on veut dans une galaxie de près de 2.000 planètes. C’est un jeu qui nous propose un nombre incommensurables de quêtes en tous genres et qui pourtant, vous permet soudainement d’arrêter le temps et de vous exiler au fin fond du trou du cul du cosmos, pour miner du cuivre et de l’argon, cultiver des plantes toutes plus exotiques les unes que les autres, et élever des aliens comme on élèverait des chèvres, pour fabriquer des items, de la bouffe voire même des drogues si on se sent l’âme d’un Pablo Escobar de l’espace. C’est un jeu qui nous propose d’arrêter le temps et de sauter de système en système pour s’adonner aux joies du dogfight contre toutes sortes de pillards de l’espace, de tester notre nouveau vaisseau flambant neuf, gagné, acheté ou construit par nos soins ; de les volatiliser au milieu des astéroïdes ou de les aborder pour les combattre en gravité zéro dans leur antre. Alors oui, dans votre ludothèque vous trouverez probablement un jeu qui fait mieux que Starfield, pour chacune des expériences qu’il propose : quêtes, exploration, combats spatiaux, combats au sol, construction et survie, commerce, etc. Par contre, vous n’en trouverez aucun qui les rassemble toutes dans un seul et même paquet, avec un joli écrin en prime…
4 Commentaires
Ça a l’air nul. Vive PlayStation
Ça manque de mecs en collants…
Merci pour ce test sur lequel j’ai pris plaisir de tomber au hasard.
Ce fut un plaisir à lire , sans partie pris et objectif.
Je te rejoins sur les défauts et sur le fait que ça soit le seul qui réunisse autant de bonnes choses dans un seul écrin.
On passe outre les défauts, et souvent on peste contre eux, mais ça n’enlève pas le plaisir procuré.
Et malheureusement il y a des commentaires qui confirment qu’il y a des trolls qui ne reçoivent pas d’attention dans leurs vies irl
Le troll de Toma en commentaire, c’est un jeu entre nous… faut pas le prendre pour argent comptant. 🙂
Mais oui, il y a beaucoup de commentaires stupides autour de ce jeu (autour de quasiment tous les jeux, même).