StarCraft II : Heart of the Swarm, bien plus qu’une suite

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Blizzard peut-il justifier d’avoir sorti StarCraft II en trois boites ? Voyons voir ce que l’épisode deux à dans le ventre.

Après m’être pris une claque avec les Terrans (enfin je veux dire après avoir été impressionné car sinon c’est bien moi qui ait botté le cul à tous ceux qui se sont mis en travers de mon chemin), je prends le contrôle de l’Essaim
pour assouvir la soif de vengeance de Kerrigan. Et le pauvre empereur Mengsk à décidément du soucis à se faire car après le rebelle Jim Raynor c’est maintenant devant le duo Kerrigan / Raynor qu’il va devoir répondre de ses actes.

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Non il ne s’agit pas de l’armée des enfers d’Asmodan mais bien de l’Essaim Zerg.

Acte 2 : Les Zergs

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Attention ALERTE SPOIL sur l’histoire des deux premiers épisodes :
Jim Raynor a réussi à se taper la reine des lames (ah il aimerait bien) et grâce à un joli artefact Xel’Naga il l’a même retransformée en humaine. Du coup, pour célébrer ça, Kerrigan est enfermée dans un centre de recherche où Valerian (le fils de Mengzk) fait des petits tests sur elle et le contrôle des Zergs. Bon pour faire simple, ça part forcement en vrille, papa retrouve son fiston et défonce sa base, Kerrigan s’échappe mais malheureusement le pauvre Jim ne s’en sort pas (en tout cas c’est ce qu’elle croit). Du coup elle est toute fâchée et hop elle décide de redevenir la reine des lames et de botter le cul de Mengzk pour se venger. Décidément un air de déjà vu.

Je vais me concentrer uniquement sur le mode campagne puisque le reste du jeu n’a pas changé. En tout cas pour moi avec l’édition intégrale. Sinon il faut savoir que l’achat du deuxième épisode rendait disponible de nouvelles missions Coop ainsi que de nouveaux personnages et des nouvelles cartes.

La campagne

Le mode Campagne Zerg est assez différend des Terrans. Tout d’abord on y contrôle des Zergs et non plus des Terrans. Et ça ça change tout.
Bon, sinon, pour arrêter de déconner c’est bien entendu assez similaire dans le déroulement car un mode campagne reste une histoire scénarisée avec les missions qui s’enchainent.
Après ma surprise passée sur la richesse de ce mode chez les Terrans, il s’avère que le deuxième opus est tout aussi riche mais cela ne me surprend plus. On a donc une grande quantité de choses à faire dans la base Zerg. Les dialogues sont nombreux, les personnages secondaires aussi, les choix de missions ou d’évolutions sont omniprésents et Kerrigan, alias la nouvelle reine des lames, est elle-même en constante évolution par le biais d’un menu de compétences très riche et modifiable au fur et à mesure des missions.

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L’évolution des troupes donne lieu à des missions de tests pour savoir quelle souche vous préférez

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En plus d’une évolution majeure par troupe qui est définitive, chaque unité peut profiter d’une mutation mineure qu’on peut modifier quand on veut.

Le déroulé du scénario implique quand même une façon de jouer assez différente sur cette campagne. Vous aurez assez peu de missions classiques où l’on développe sa base pour aller prendre le contrôle de toute la carte. Finalement on est très souvent sur des missions commando avec très peu de troupes voir Kerrigan seule et avec des objectifs précis. Également énormément de missions de type rush où vous n’aurez pas le temps de vous développer tranquillement mais où il vous faudra plutôt choisir un développement et l’appliquer au mieux et le plus rapidement possible avant d’être défait par l’ennemi.
Vous serez épaulé par de nombreux héros dans votre quête et leur contrôle est très important. Par moment j’avais l’impression de jouer plus à Diablo qu’à StarCraft. Ok j’exagère toujours mais le rôle des héros est tellement important dans cet épisode qu’il est impossible de s’en passer (vous me direz qu’à part un vieux un peu dépassé par les évènements comme moi, qui préfère avoir le temps de se blinder dans sa base et de bâtir une armée, qui va vouloir se passer d’unités si puissantes pour aller rusher l’ennemi). Mais il est vrai que le menu d’évolution de Kerrigan et le fait qu’elle soit présente à toutes les missions (voir en solo) fait parfois ressembler le jeu à l’autre référence de Blizzard.

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Kerrigan est tellement utilisée et customizable qu’on a parfois l’impression d’être avec une sorcière sur Diablo 3

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Moi ça me rappelle encore Diablo et mon vieil ami le féticheur.

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Ouai quand ça ressemble pas à Diablo ça ressemble à DBZ.

Au final, Heart of the Swarm est vraiment super sympa, change les codes du STR, change par rapport à Wings of Liberty et je dirai même change par rapport à ce que j’attendais d’une campagne Zerg. Finalement, le scénario vous oblige à la jouer bien plus finement et si mes souvenirs sont bons, seule la mission finale vous fait exploiter à fond la puissance de l’Essaim dans une vraie bataille ouverte.
Maintenant que l’histoire entre Mengzk, Kerrigan et Raynor semble finie, je suis quand même bien curieux d’entamer l’épisode Protoss pour voir si Blizzard va réussir à me tenir en haleine. On verra ça la semaine prochaine.

Conclusion

Ok Blizzard abuse légèrement en sortant StarCraft 2 en trois épisodes. Mais je suis bien loin aujourd’hui de ce que je pensai il y a cinq ans lors de l’annonce de cette sortie. La richesse du contenu, la variété des campagnes fait bien de StarCraft 2 Heart of the Swarm un jeu à part plus qu’une extension ou qu’une simple campagne vendue séparément. Finalement le coup dur pour les fans a probablement été l’attente entre les trois épisodes plus que le prix.

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Kerrigan est redevenue humaine… au moins un moment.
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