Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un jeu mobile ; et un gratuit en plus. Polygamer, c’est vraiment plus ce que c’était…
Hearthstone, sauce nippone
- Arisa, l’elfe sylvestre. Avec ses innombrables fées, elle est capable de harceler ses adversaires pour un coût d’invocation très faible.
- Erika, la servante royale. Disposant de soldats peu coûteux, elle attaque rapidement. Et quand les commandants se joignent à la bataille, les troupes sont galvanisées.
- Isabelle, la mage ésotérique. Plus elle joue des sorts, plus elle gagne en puissance. Elle est aussi passée maître dans l’utilisation d’artefacts pour renforcer ses combattants.
- Rowen, le chevalier draconique. Plutôt calmes dans les premiers tours, dès que ses dragons entrent en furie, ils ravagent tout sur leur passage.
- Luna, la nécromancienne. Plus à l’aise avec les morts qu’avec les vivants, elle gagne en puissance au fur et à mesure que les guerriers tombent au combat.
- Urias, le vampire. Ce vampire aime tellement le sang, qu’il n’hésite pas à faire couler le sien. Mais lorsque la coupe est pleine, sa vengeance est terrifiante.
- Eris, l’ecclésiastique. Cette prêtresse prend son temps pour invoquer ses alliés, mais ses pouvoirs n’en sont que plus dévastateurs.
- Yuwan, le guerrier dimensionnel. Collectionneurs d’artefacts, ils n’hésitent pas à gonfler son deck en cours de partie pour vous submerger de combattants venus d’autres dimensions.

Apprentissage douloureux
À la carte
Enfin bon, tout ça c’est bien joli, mais comment qu’on joue à ce Shadowverse ?
L’idée générale, c’est un affrontement entre deux meneurs, qui vont jouer tour à tour des cartes, parmi les quarante triées sur le volet (pas une de plus ou de moins) qui forment leur deck. Chacun de ces meneurs commence la partie avec 20 points de vie, le premier à zéro a perdu. Jusqu’ici, rien de plus banal.
Ces cartes sont donc classées en trois catégories :
- LES COMBATTANTS
Ce sont vos soldats, qui s’affronteront sur le champ de bataille à votre place. Ces cartes, comme toutes autres cartes d’ailleurs, ont un coût d’invocation, baptisé PP (Play Point en anglais), qui varie de 0 à 10. En sus, chacune d’entre elle est affublée d’une valeur d’attaque, d’une valeur de défense et, le cas échéant, d’une capacité spéciale. De plus, ces cartes sont capables d’évoluer, augmentant alors leur puissance et activant parfois, une nouvelle capacité.
- LES SORTS
Comme leur nom l’indique, les sorts sont des pouvoirs à usage unique, aux effets divers et variés. Ils peuvent altérer l’état ou la puissance de vos combattants, ceux de l’adversaire ou même les deux meneurs. Bien entendu, à l’instar des cartes combattants, les sorts ont également un coût exprimé en PP.
- LES AMULETTES
Enfin, la troisième catégorie de cartes, ce sont les amulettes. Elles aussi ont un coût en PP et sont plus ou moins comparables aux cartes sorts. La grande différence entre ces deux types de cartes, c’est que les amulettes ne sont pas à usage unique. Elles sont jouée sur le plateau, au même titre que les combattants, et y restent jusqu’à leur destruction.

Faire la bagarre
Outre les différents pouvoirs, plus ou moins uniques, expliqués textuellement sur chacune des cartes qui en disposent, les combattants peuvent également disposer d’une ou plusieurs des capacités spéciales suivantes :
- Augmentation (X) : Le pouvoir lié à cette capacité se déclenche si le combattant est invoqué avec le nombre de PP indiqués entre parenthèses au lieu de ses PP originels.
- Compte à rebours (X) : X détermine le nombre de tours nécessaires avant que le pouvoir lié à cette capacité ne se déclenche.
- Dernières volontés : Le combattant déclenche le pouvoir lié à cette capacité, au moment où il est détruit.
- Embuscade : Le combattant ne peut être attaqué, ni visé par une carte sort, tant qu’il n’a pas attaqué en premier ou évolué.
- Exécution : Le combattant détruit systématiquement son adversaire, même si ses points d’attaque sont inférieurs aux points de défense de l’ennemi.
- Fanfare : Le pouvoir lié à cette capacité se déclenche au moment de l’invocation du combattant.
- Gardien : Les combattants adverses doivent obligatoirement détruire les Gardiens avant de pouvoir s’attaquer au meneur ou aux autres combattants.
- Première Ligne : Le combattant peut attaquer d’autres combattants ou le meneur, dans son tour d’invocation.
- Pugilat : Le pouvoir lié à cette capacité se déclenche juste avant que ce combattant attaque ou soit attaqué.
- Ruée : Le combattant peut attaquer d’autres combattants dans son tour d’invocation, mais pas le meneur.
En équilibre
Maintenant que vous savez tout sur les cartes et comment jouer, il ne reste plus qu’à vous lancer dans le grand bain. Pour cela, outre le relativement long et ardu mode solo évoqué plus haut, vous pouvez vous confronter à d’autres joueurs du monde entier, en multi.
Ici il y a deux écoles :
- Le mode Bataille : Un affrontement classique entre joueurs, en Simple (pour l’entrainement et la détente) ou en Classé (là, ça ne rigole plus). Vous pouvez même entrer dans le lobby pour créer ou rejoindre une session (pour jouer avec vos amis, donc), voire d’observer une partie en cours en tant que spectateur. Ici vous jouez avec vos decks personnels, donc n’êtes pas à l’abri de tomber sur un adversaire bien plus fourni que vous en cartes puissantes.
- Le mode Arène : Vous y affronterez d’autres joueurs avec des decks de 30 cartes uniquement, construits en choisissant une à une, des paire de cartes parmi deux proposées aléatoirement. Ce mode requiert une bonne connaissance des rouages du jeu, mais à l’avantage de vous faire jouer avec des cartes que vous n’aurez pas spécialement en stock. Chaque joueur est donc sur un pied d’égalité.

D’aucuns crieront également au déséquilibre entre le 1er et le 2ème joueur.
En effet, le 1er tire une seule carte au premier tour et n’a que deux évolutions possibles, quand le 2ème tire deux cartes au premier tour et dispose de trois évolutions. Honnêtement, si je reconnais que ça peut être très frustrant, je ne suis pas certain que ça déséquilibre tant que ça le jeu. Statistiquement, et même si je ne tiens pas les comptes, je pense avoir gagné aussi souvent en jouant 1er que 2ème. De plus, certaines cartes vous permettent de gagner des points d’évolution supplémentaires, et donc de pallier à cette différence. Et puis, les mises à jour des développeurs ont été si nombreuses, qu’il ne fait aucun doute que s’ils avaient relevé un déséquilibre à ce niveau, ils l’auraient corrigé. Bref, si vous être friand du genre, je ne saurais que trop vous le conseiller, d’autant plus qu’il est gratuit.
Depuis la mise en ligne de cette critique, une nouvelle extension est apparue avec une centaine de nouvelles cartes ainsi qu’une nouvelle capacité pour certaines d’entre elles : Le choix.
En effet, quelques cartes ont pour effet d’en invoquer une nouvelle, ou tout du moins de vous la mettre en main, au choix parmi deux possibles, aux effets généralement opposés.
En sus, deux nouveaux chapitres ont été ajouté au mode Solo, qui emmènent nos héros vers un nouveau monde. Pour l’heure, seules Arisa et Isabelle sont concernées (les autres devraient l’être prochainement). Ces nouveaux chapitres s’accompagnent de nouveaux personnages, mais pas de nouveaux meneurs.
1 Commentaire
Shadowverse, abat ses cartes
Merci pour ce test, je vais essayer ça de suite !