Riders Republic, quand Steep part en vrille

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La suite non officielle de Steep débarque dans une version plus barrée, plus variée, plus sociale et bien plus What the fuck

Au revoir simulation

Comme durant tout ce test, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de comparer Riders Republic avec Steep. Premier point notable, le côté simulation a été largement atténué. Si les animations sont ultra-réalistes et très fidèles aux mouvements que l’on retrouve dans ces sports, le gameplay, lui, est largement permissif et tire bien plus vers l’arcade que vers la simulation. On prend plaisir à découvrir certaines animations qui vous plongent dans la discipline en question. Les mouvements des jambes en ski, certains détails tout bêtes comme le petit équilibre que fera votre perso quand vous vous arrêtez en VTT. Tout ça vous renvoient directement à ce que vous pouvez faire vous-même dans la vraie vie et participent à l’immersion de cette république déjantée.

Par contre, le côté complètement barré du jeu incite à toujours plus de folies et donc le gameplay en prend un coup au profit des sauts et figures aussi extrêmes que les disciplines elles-mêmes. Dans riders republic, aucune course de VTT ne se termine sans un saut de falaise de 400m. La touche de sprint vous permet par exemple de remonter la montagne à 70km/h. Bref on préfère la liberté au réalisme et ce, dans tous les compartiments du jeu.

Le contre-coup par rapport à son ainé c’est qu’il a perdu son côté open-world à explorer et à rider en toute liberté. La topologie des lieux n’aide d’ailleurs pas non plus. Mais une fois de plus Ubisoft vient compenser en mettant par exemple à votre disposition des motoneiges pour faciliter les déplacements.

Bienvenue aux Etats-unis

Fini le magnifique panorama du massif du Mont-Blanc. Après les Alpes dans Steep, R.R. nous permet de découvrir l’Ouest Américain. Venez donc découvrir, ou retrouver pour ceux qui connaissent, l’ambiance du parc Yosemite, de Brice Canyon, de Séquoia Park et autres paysages merveilleux de l’ouest. Avec la multiplication des disciplines (enfin surtout l’ajout du VTT), le studio d’Annecy a bien été obligé de revoir son environnement. Et si le choix est absolument génial (sans aimer beaucoup l’Amérique, l’Ouest est tout simplement magnifique) la variété apportée joue un peu contre le jeu selon moi. Le passage des endroits enneigés aux terres arides du Nevada se fait parfois très brusquement et il n’est pas toujours naturel de circuler dans tous ces canyons. Heureusement le côté arcade du titre, qui vous rappellera vos meilleurs délires sur SSX, vous rendra le jeu très permissif et même en ski, il ne sera pas compliqué de traverser une route.

Pour résumer je suis un peu partagé sur l’environnement. Très joli, très varié et fun grâce au gameplay permissif, il reste un peu bordélique à mon goût et l’exploration libre n’est pas toujours des plus agréables.

Du contenu à la pelle

On retrouve donc un max de disciplines en commençant par ce qui est vite devenue ma préférée, le VTT. Une des plus facile à prendre en main et donc une des plus agréable. Vous aurez le choix entre les épreuves de slopestyle laissant libre cours à vos attitudes freestyle ou des courses de cross-country démentes. On retrouve également le ski ou le snowboard au choix, avec du freestyle dans des snowparks, des épreuves des Xgames ou des courses plus orientées freeride. La prise en main des sports de neige est certainement la plus compliquée. Je n’ai pas arrêté de varier entre le mode classique et le mode trickser. J’ai même tenté plusieurs fois de reprendre le mode steep pour retrouver mes habitudes mais non j’ai toujours eu du mal à maitriser les figures et la glisse en même temps. Enfin la wingsuit et même la rocketsuit sont le prétexte à des courses déjantées entre les arbres en atteignant des vitesses vertigineuses en frôlant les falaises. Ajoutez à ça tout un tas de moyens de se déplacer plus loufoques les uns que les autres (parapentes, motoneige, rocket-bike ou rocket-ski…) et vous aurez un bel aperçu de ce qui vous attend.

Le contenu du jeu est réparti en épreuves qu’il faudra découvrir au fur et à mesure, soit en gagnant des niveaux soit en visitant le monde ouvert. Qu’on se le dise le contenu est là. Il y a des épreuves partout, tellement qu’on ne sait pas toujours quoi faire, où aller et comment progresser. Ajoutez à ça les courses de masse qui se lancent toutes les X minutes et qui comprennent pas moins de 64 joueurs simultanés mais aussi, comme on a l’habitude avec Ubisoft, un programme riche sur le pass année 1 que je vous laisse découvrir en vidéo :

En conclusion

Pas besoin de faire des pavés pour décrire Riders Republic. Du fun, du fun, du fun et encore du fun. Voici, je pense, quelle était la ligne directrice lors de la création du jeu. Prenez Steep, ajoutez-y plus de délire, plus de fun, plus de joueurs, plus d’épreuves, plus de disciplines et vous aurez une bonne idée de ce qui vous attend sur le nouveau titre d’Ubisoft. Un jeu déjanté qui vous plonge dans une compilation de sports extrêmes !

Les courses de masses c’est marrant mais c’est aussi un sacré bordel

 

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