Retour sur Portal, une histoire de gâteau

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Portal a marqué l’Histoire du jeu vidéo lors de sa sortie en 2007, il méritait bien que l’on revienne dessus.

The cake is a lie !

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Rien de tel qu’une femme nue pour expliquer le concept de Portal.
Portal est vraiment très court, qu’on se le dise. Même en comptant les maps supplémentaires gratos sur PC (comprises dans Still Alive sur Xbox Live Arcade) la durée de vie avoisine péniblement la poignée d’heures. Pour environ 15 euros seul on va dire que c’est raisonnable, si vous le prenez au sein de l’Orange Box là par contre c’est l’affaire du siècle. Derrière un concept assez basique où l’on doit se rendre d’un point A à un point B en résolvant des énigmes, se cache un des jeux les plus innovant et amusant de ces dernières années. Portal est un puzzle-platformer en vue à la première personne où l’on se déplace dans des pièces blanches fermées, à coup de fusil à portails. Un coup de portail d’entrée par ici, un coup de portail de sortie là-haut, on rentre dedans et hop nous voilà téléporté, fun. Pièges en tout genre sont au programme à base de plateformes mouvantes, de tourelles, d’acide, de boutons à pousser… on bute parfois quelques minutes sur des passages à première vue impossibles et finalement tout roule avec un peu de jugeote et beaucoup de plaisir de jeu (les maps en Avancé donnent ceci dit pas mal de fil à retordre).

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L’utilisation du fusil à portail est vraiment chouettos.
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Il faut bien évidemment observer chaque décor avant de se mettre à portailler à fond la caisse.
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Les décors font très cellule capitonnée.

Tout commence dans une cage en verre, une petite voix robotique, GLaDOS, nous donne ses recommandations, un reflet nous fait comprendre que l’on est une femme. Il s’agit d’un test, nous sommes un cobaye d’Aperture Science, une cellule secrète de recherche en concurrence avec Black Mesa (bien connue des joueurs d’Half-Life). Avec si peu d’éléments de gameplay et de décor, l’humour est pourtant ravageur et l’immersion totale. GLaDOS nous promet une part de gâteau à la fin du test, les tourelles (très design) parlent avec une petite voix toute mignonne, des petits tableaux avec des silhouettes au fil des niveaux expliquent ce qui est à faire et à ne pas faire, il y a même un générique de fin chanté par GLaDOS himself (culte). Avec trois bouts de ficelles et un peu de génie on fait l’un des meilleurs jeux de 2007 et qui reste encore un cador… Impressionnant. Techniquement les décors sont tellement épurés qu’il est impossible d’y voir un méchant coup de vieux aujourd’hui et le fusil à portails reste inédit. C’est juste dommage qu’une si bonne chose ait une fin arrivant si rapidement.

Portal c’est comme une part d’un délicieux gâteau, avant ça fait envie, pendant on savoure, après on se dit qu’il se fini bien trop vite.

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