Après deux épisodes assez sympathiques malgré certaines lacunes grandissantes voici la goûte d’eau qui devrait porter un sacré coup à la série.
Quand y’en a plus, y’en a encore
Pour éviter de tomber dans les suites avec excès, SONY et Insomniac Games avaient su conclure Resistance 2 de fort belle manière. Nathan Hale, soit vous (le héros sans charisme pour ceux qui suivent vraiment pas) se faisait shooter d’une jolie balle en pleine tête. Mais avec un héros aussi imposant que Hale, il n’était pas trop compliqué de préparer un troisième épisode sans lui. Et c’est comme ça que, 2 ans et demi après, me voici devant Resistance 3 pour la fin (enfin je l’espère) de cette trilogie.
Donc Hale out, bonjour Joseph Capelli ! Déjà on sent que celui-ci va apporter tout le charisme manquant…ou pas. Pour résumer très vite, c’est lui le monsieur qui vous a mis une balle dans la tête. Mais attention c’est un homme sensible et plein de bons sentiments qui s’en veut beaucoup d’avoir été obligé de faire ça. Et vu que le sang magique de Hale a permis d’inoculer un vaccin aux autres c’est un peu un héros malgré lui. Dans mes souvenirs Hale défonçait les chimères mais peut être que j’ai oublié la fin donc je passe sur le fait que les humains vivent maintenant dans des souterrains et que les chimères dominent le monde qu’on s’est cassé le cul à sauver deux fois déjà.
Là je suis obligé de faire un arrêt scenaristique précis car je viens de rencontrer le bon vieux docteur Malikov (toujours aussi mal doublé), et il nous explique pourquoi les chimères sont super présentes. Attention écoutez bien, ça vaut le coup : « La bombe que Hale a fait exploser dans le réseau chimérien à créé une source d’énergie qui a ouvert une faille spatio-temporelle avec la planète d’origine des chimères ». Mais bon sang mais c’est bien sûr ! Sur ce, au lieu de fuir avec les autres, on part sauver le monde car notre femme nous oblige à le faire pour notre fils : « Va sauver le monde pour lui sinon ne remets pas les pieds dans nos souterrains ». Un héros qui en impose je vous dis.
Vous l’aurez compris j’ai pas été un grand fan ni de leur « héros » ni de leur « scénario ». Passons donc sur ces ratés et revenons sur des modifications intervenues lors de Resistance 2. Extrait modifié du test du 2 : « Insomniac a décidé de remanier quelque peu son bébé. Exit [Rebonjour] la collection d’arme sortie de sa poche, dans un soucis de réalisme [de non prise de tête], vous porterez seulement deux armes pour ce nouveau combat [toutes les armes sont disponibles durant l’aventure]. […] L’écran est également plus sobre [chargé] puisqu’il y a aucuns points de vie affichés ni même de type d’arme ou de nombre de munitions restantes qui vous cachent la vue [de nouveau vos points de vie et votre asenal d’afficher à l’écran] ».
Retour en arrière
En gros on se demande pourquoi mais Insomniac a fait demi tour sur toutes les originalités du 2. Fini également l’aventure à plusieurs. Vous êtes seul à combattre. Même les deux ou trois scènes où vous êtes accompagnés, croyez-moi vous vous sentirez drôlement seul durant les combats. Exit aussi les deux trois plans grandioses que nous offrait le 2 sur San Francisco par exemple. Là, malgré une traversée des Etats-Unis d’Ouest en Est jusqu’à New York, pas une seule scène n’a retenu mon attention ou en tout cas pas pour la complimenter.
Pour finir de lister tous les points négatifs du jeu disons que l’ambiance globale est moins sympathique qu’avant, que les dialogue sont a chier 90% du temps, que la fin est bidon et enfin les graphismes, qui à mon sens (la vue en l’occurrence), n’en finissent pas de décevoir. Très peu d’améliorations depuis le dernier épisode.
Deux trois points positifs tout de même, car oui, j’en ai trouvé quelques uns. La scène dans un village obscur infesté de chimères zombies sauvages qui est la seule scène a m’avoir stressé un peu. Le fait que les chimères aient évolué et soient en partie devenues sauvages. Le passage entre humains qui est sympa (et je spoil même pas l’histoire). Les armes, leur diversité et leur système de niveau qui apporte un petit plus.
Côté multijoueur, le titre souffre d’exactement les mêmes défauts qu’en solo : un retour en arrière de la part d’Insomniac et une originalité foudroyante. Donc out les parties grandioses à 60, bonjour les modes de jeu à 16 maximum. Et en parlant des modes, attention ! Vous allez devoir faire connaissance avec des principes novateurs appelés Deathmatch – Team deathmatch – capture de drapeaux ou encore défense d’objectif. Ah oui et le jeu est aussi compatible Playstation Move. Enfin soi-disant car j’ai jamais réussi à viser un seul ennemi avec mon bilboquet !
Les fans des précédents le trouveront surement pas mal car il l’est, mais Resistance 3 souffre de beaucoup trop de maux pour sortir du lot aujourd’hui. Un FPS sympathique avec de bons passages mais loin des meilleurs FPS du marché.
1 Commentaire
Resistance 3, à force on va craquer
Je me rappelle qu’à la sortie de la PS3, le premier Resistance était un FPS d’envergure à l’époque et vraiment sympa.
Le 2 j’y ai peu joué, mais il y avait au moins quelques scène impressionantes.
Le 3, je ne l’ai testé que quelques dizaines de minutes, mais j’ai été choqué du surplace (voire du retour en arrière) de la série avec des graphismes parfois limites moches ainsi que des bugs de collisions et de scripts qui ne font pas très sérieux.