Red Dead Redemption : Undead Nightmare offre un mélange on ne peut plus bis et pas si courant : les cowboys et les zombies. Cheveux sur la soupe, spin off ou parfaite intégration au scénario du jeu original ?
Beuaaaaaarg !Red Dead Redemption, c’est mon jeu de l’année 2010 (prends ça Fylobidon), alors un DLC avec du solo qui plus est un minimum original, difficile de passer à côté. Introduction par une voix off complètement dans l’esprit Z des films d’épouvante d’antan, on nous explique qu’une épidémie a frappé la région, et les morts refont surface… Nous sommes au moment où John Marston a retrouvé sa femme et son fils et qu’il travaille à la ferme. Un soir d’orage l’oncle ne rentre pas, la petite famille n’est pour autant pas très inquiète pour le vieil alcoolique qui a du se mettre à l’abri dans un tripot. Au beau milieu de la nuit, le bougre surgit dans la chambre conjugale et mord la femme de John, qui mord à son tour leur fils. Notre cowboy badass les ligote et les barricade dans la piaule avant de partir à l’aventure pour tenter de trouver un remède à cette étrange maladie…
– Bonus :Il y a déjà trois bonnes années, SLO au dessin et moi au scénar’ avons commis une petite histoire en BD opposant un cowboy et un zombie, ça a par la suite été publié dans le magazine Psikopat. Cliques donc bien fort, c’est un CADEAU ! –
Généralement ils sont par vague, et généralement c’est chaud pour Marston.Contrairement à ce qu’on pourrait croire au premier abord, Undead Nightmare est véritablement intégré à 100% au scénario de Red Dead Redemption, il est ancré au stade de l’aventure où John retrouve donc sa famille, et offre une fin en open ending assez amusante elle aussi pleinement intégrée au scénario. C’est très intelligent et va donc au-delà du bête « on a rajouté un mode zombies hihihih ». Le scénario principal est dans la même veine que Redemption, drôle, cynique, bien vu et on y recroise à peu près tous les personnages marquant avec qui on a précédemment fait connaissance, et on est même témoin du sort final de certains qui n’était pas abordé dans Redemption. Dans le plus pur style film de zombie, et devrais-je dire dans le plus pur style Rockstar, la critique sociale n’a pas été oubliée puisque l’épidémie est pour quelques personnes la résultante des Mexicains, des juifs, des immigrés ou encore du gouvernement. C’est évidemment jouissif et fait passer les 6 heures de la trame principale très vite.
Echappez aux zombies au petit matin, c’est la vie.Les à-côtés sont également au rendez-vous avec de nouveaux défis, costumes, et de nouvelles légendes : le sasquatch (monstre légendaire américain, sorte de Yéti des forêts), les quatre chevaux de l’apocalypse à trouver et à dresser, sans oublier une licorne… De leur côté les zombies, nombreux, ressemblent plus aux infectés de Left 4 Dead niveau nervosité qu’à des moules accablées, et il en existe même différents types tout comme dans le classique de Valve. Lorsque plusieurs nous foncent dessus on s’aperçoit que ce n’est pas si simple, surtout que le Dead Eye repart de zéro dans sa progression. Prendre de la hauteur devient donc très vite la solution la plus pratique. Et si vous voulez sauver chaque ville et villages de l’invasion, c’est ce que vous ferez probablement (et vous pouvez rajouter 2 ou 3 heures de durée de vie). Malheureusement pour cette tâche précise c’est trop répétitif pour m’avoir tenu en haleine, je n’ai sauvé que celles sur mon chemin sans me préoccuper du reste. Vient alors le multijoueurs, qui prend son sens justement pour le côté Left 4 Dead (voir Horde de Gears of War) où l’on doit en compagnie d’autres joueurs tout « simplement » survivre. En résulte un DLC bien sympathique mais pas aussi transcendant que les fameux Lost & Damned et Ballad of Gay Tony de GTA IV.
Oui, les animaux aussi y sont passés.Ne riez pas, courir vous arrivera souvent.La petite mission qui découle de la chasse au sasquatch est assez drôle (vous vous en doutez remarque, avec Rockstar c’est toujours bien écrit).
Undead Nightmare n’est pas à Red Dead Redemption ce que Lost & Damned et Ballad of Gay Tony étaient à Grand Theft Auto IV, mais il est plutôt sympathique, intelligent et bien plus intéressant qu’un DLC fashion victim avec des zombies…
1 Commentaire
Animalitya écrit :
RDR : Undead Nightmare, petit théâtre des cauchemars C’est qu’il serait presque pas trop pourri ton jeu de mot dis donc. Il va neiger.
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RDR : Undead Nightmare, petit théâtre des cauchemars
C’est qu’il serait presque pas trop pourri ton jeu de mot dis donc. Il va neiger.