Nos sales pattes sur l’alpha de SCP: 5K

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Actuellement en early access sur Steam, on a pu poser nos sales pattes sur la version Alpha du titre d’Affray Interactive

Le jeu peut se jouer en coopération… c’est même conseillé d’être plusieurs, on a moins peur à plusieurs.

Avant de commencer à parler du jeu, il est sans doute nécessaire de faire un rapide point sur ce qu’est la SCP Foundation. Alors que les connaisseurs m’excusent, je suis loin d’être un spécialiste de la question. Je vais donc essayer d’être concis et le plus juste possible, pour résumer au mieux ce complexe sujet. La Fondation SCP est une organisation secrète dont le but est de gérer les événements, entités et formes de vies surnaturelles, et les cacher au mieux du grand public. C’est genre X-Files rencontre  La 4ème Dimension, mais avec plus de laboratoires et complexes militarisés, et moins de Mulder et Scully enquêtant sur le terrain. Cette Fondation SCP dans la vraie vie, c’est une œuvre collaborative où la narration est dans un style « rapport scientifique », qui décrit froidement les différents SCP étudiés. SCP: 5K, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est justement basé sur l’un de ces rapports : SCP 5000, de Thanhony. C’est dans un de ces complexes étudiant les SCP que vous commencerez votre aventure. Et comme vous pouvez vous en douter, c’est un peu parti en couilles…

Lui c’est le SCP-173, plus connu sous le nom de sale bâtard… je vous aurai prévenu.

Oui parce que je ne vous ai pas dit, mais SCP: 5K c’est un jeu à la croisée des chemins du shooter tactique, du puzzle game et du survival-horror, le tout baignant dans une ambiance un peu rétro qui n’est pas sans rappeler les meilleures heures d’Half-Life. On commence donc l’aventure avec sa bite et son couteau, littéralement (bon, on ne voit pas sa bite mais on commence avec un simple couteau) et notre premier objectif c’est de quitter la zone où nous étions enfermés en ramassant une carte d’accès sur le cadavre encore fumant d’un garde qui traîne dans le coin. Oui, parce que tout le monde est mort autour de vous quand vous commencez, et salement en plus. Bien évidemment, le jeu joue à fond la carte de l’ambiance sonore et des ombres et silhouettes qui passent furtivement pour vous faire souiller votre caleçon. Et vous pourriez même tomber sur… non, j’en dis pas plus, mais croisez les doigts, ça peut servir.

A défaut d’être spécialement beaux (en même temps c’est qu’une alpha), les niveaux sont plutôt vastes et variés

D’une partie à l’autre, les items disséminés dans la zone ne sont pas les mêmes ou du moins, ne sont pas planqués au même endroit, afin de renouveler le « plaisir » de la recherche minutieuse en milieu hostile à chaque nouvelle tentative. Car oui, trouver une carte d’accès ou un code pour déverrouiller une porte, ne sera pas le seul élément de recherche et de réflexion qui vous sera proposé. Et si le 1er niveau est relativement simple en terme d’énigmes, le second est déjà un peu plus complexe (et très original d’ailleurs). L’autre partie ennuyeuse quand on est immergé dans un lieu inconnu plongé dans l’obscurité, au milieu de tout un tas de créatures aussi étranges qu’agressives, c’est qu’en plus de devoir chercher des items pour progresser, des armes pour se défendre et du soin pour rester en vie, il va falloir se repérer dans un complexe labyrinthique au possible. Si vous n’avez pas le sens de l’orientation, vous allez en chier.

Les nombreux corps qui traînent ça et là, renforcent l’ambiance bucolique et apaisante du jeu. Et non, c’est pas un bug graphique ou une censure quelconque qui remplace sa tête…

Côté gameplay pur, on retrouve les principes du FPS tactique de base, avec la possibilité de se pencher sur les côtés quand on arrive à un embranchement, en sus des sempiternels courir, sauter, s’accroupir et utiliser. De plus, à la manière d’un Tarkov par exemple, vous ne saurez jamais trop combien de balles il vous reste. Il n’y a pas de HUD pour vous l’indiquer, il sera donc nécessaire de regarder votre chargeur en laissant la touche Reload enfoncée, afin d’avoir une estimation des munitions restantes. Dans le même ordre d’idée, le rechargement n’est pas automatique et entendre le doux son de votre flingue faisant « clic clic » quand une horde s’abat sur vous, c’est toujours un moment de bonheur et d’allégresse (et de mort prématurée aussi, souvent). Les balles étant bien plus rares que les ennemis, comprenez que vous l’entendrez très souvent ce « clic clic ». Petite astuce salvatrice : Lorsque vous ramassez un fusil à pompe, pensez à prendre les balles avec (hein Nachcar ?).

Oups, j’ai oublié d’arroser les plantes avant de partir en vacances…

A l’heure actuelle, le jeu comporte deux scénarios, dont le 1er se boucle en 4-5 heures et est dépourvu de sauvegardes ou de checkpoints, mais seulement divisé en deux actes. Du coup, quand on meurt on peut respawn une dizaine de secondes plus tard s’il reste un survivant. Si toute la team meurt par contre, c’est Game Over et retour à la case départ. Il y a également un 2ème scénario s’étendant sur un chapitre unique, se jouant jusqu’à 8 joueurs, un mode Horde et du multi compétitif. A l’heure actuelle, on a essayé et terminé que les deux missions du premier scénario, à deux et trois joueurs, et franchement on a pris beaucoup de plaisir. Le jeu ne concourra sans doute pas pour les plus beaux graphismes de 2024 et il ne faut pas s’attendre à une I.A. à la F.E.A.R., mais quel kif de retrouver un gameplay à l’ancienne. L’atmosphère est flippante à souhaits, les ennemis relativement variés même si on aimerait un peu moins de zombies et un peu plus de SCP, mais c’est du beau travail ; d’autant plus pour un jeu qui est toujours en phase d’alpha testing et s’enrichit régulièrement de nouveau contenu. Est-ce que ça vaut le coup de dépenser un peu moins de 20 euros pour ça ? Pour soutenir les dév, clairement oui. Pour les qualités intrinsèques du jeu et sa durée de vie, ça dépend un peu de chacun et de ce que vous êtes prêts à accepter. Mais perso, j’ai déjà dépensé 50 balles dans des jeux moitié moins bons que celui-là…

 

Pour les plus curieux qui ne craignent pas le spoil et ont 3 heures à tuer, voici un différé d’une de nos parties avec Nachcar, sur la chaîne de Nachcar. N’hésitez pas à le suivre et à lui filer plein de thunes, pour qu’il puisse payer les bières aux prochaines soirées Polygamer !

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