Les coups de pute de l’industrie # 2 – Spécial éditeurs

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Les relations entre éditeurs et développeurs ont souvent donnés quelques coups de putes plus ou moins amusants, souvent en défaveur des développeurs d’ailleurs…

Je précise à nouveau et avant tout qu’il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive, les critères de sélection des coups de pute sont hyper subjectifs (mais tous on ne peut plus véridiques) et rien ne vous empêche de nous en rappeler si ça vous chante, au contraire.

La vengeance est un plat qui se mange froid

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David Cage sous ses airs de gentil monsieur est capable de la mettre à l’envers aux méchants éditeurs.
Le background :
David Cage, le PDG et artisan en chef de Quantic Dream, raconte que pour Fahrenheit un éditeur (dont il tait le nom) leur a proposé un deal intéressant. Sauf qu’une demie heure avant la signature, l’éditeur s’est rétracté comme un gros bâtard. On imagine facilement les boules que devaient avoir les membres du studio, y compris et surtout David Cage… Mais il en a sous la semelle, le gars.

Le coup de pute :
Pour son jeu suivant (actuellement encore en développement), Heavy Rain, Quantic Dream a rencontré le même éditeur. Après d’intenses négociations de plusieurs mois… David Cage et son équipe se sont désistés une demie heure avant la signature… Magistral !

Une bien belle vengeance, bien amenée et bien faites pour leur gueule. Un coup de pute qui n’est que justice c’est assez rare ! Kiki adore.

Merci et au revoir, pigeons !

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I Am Alive est toujours vivant, à quel prix ?
Le background :
Darkworks a travaillé pendant plusieurs années sur un projet (encore en développement actuellement) du nom de I Am Alive. Vous n’ignorez sans doute pas le temps et l’investissement (d’énergie, de ressource) que ça peut prendre de fabriquer un jeu, qui plus est se voulant d’envergure. Ils ont tout inventés à son sujet, le concept, le héros, tout. Et Ubisoft s’est intéressé à eux, leur a fait signer un deal d’édition et distribution et même d’aide au développement histoire de donner les moyens à l’ambitieux projet.

Le coup de pute :
Quelques mois plus tard, Ubisoft a tout bonnement écarté Darkworks du projet pour le refiler à un de leur studio interne. La faute à pas de temps à perdre qu’ils ont dit, en gros. Sympa.

Un coup de pute classique dans une industrie. Qui dit industrie dit profit, qui dit profit dit sociétés plus ou moins vénales. Même s’il est triste pour Darkwoks et qu’il se sent concerné, Kiki aime l’ironie du coup de pute.

On veut des voitures, merde !

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La scène du crime…
Le backgound :
Shiny développait Enter the Matrix avec tout ce que ça impliquait comme pression, y compris sur le fait que les jeux à licence sont souvent bien niqué niveau qualité. Malgré tout le jeu était attendu et pas seulement par les fans et dévoilait même des séquences scénaristiques inédites en relation avec les films grâce au soutien des frères Wachowski (réalisateurs des films). Le développement parvenait à son terme avec notamment des phases de beat’em all semblant plutôt classes (au-delà du verdict final, j’me souviens l’avoir tâté avant sa sortie et avoir été vraiment intrigué par le gameplay des bastons qui en jetaient à l’écran).

Le coup de pute :
Atari, l’éditeur du projet, a obligé Shiny à implanter des phases en voiture non pas au début du développement mais 2 mois ( ! ) avant la sortie du jeu. On connait le résultat…

Parfois l’entêtement des éditeurs à placer le profit avant la qualité sur leur liste d’objectifs leur donne ce qu’ils veulent : de la bouse qui se vend, et c’est la pire pourriture gangréneuse qui existe pour tous les artistes de l’univers. Kiki n’aime pas ce genre de coup de pute, ça le fait chier, ça lui a niqué plein de jeux qu’il attendait.

L’odyssée d’Oddworld Inhabitants

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Abe devrait leur péter à la gueule de tous ces éditeurs à la con !
Le background :
Alors plus ou moins (plus que moins en fait) affilié à Sony, Oddworld Inhabitants obtient par la force des choses un deal avec Microsoft pour sortir leurs jeux sur leurs bécanes et juste sur leurs bécanes. Après un troisième volet de leur saga dont le non succès est plus lié au flop du lancement de la première Xbox qu’autre chose, le quatrième épisode s’annonçait vraiment très prometteur.

Le coup de pute :
Microsoft a lâché Oddworld Inhabitants en pleine phase finale de développement du dit quatrième épisode, “La Fureur de l’étranger”, comme ce fut sympathique… Même si le jeu aura trouvé éditeur avec Electronic Arts, ils n’auront pas eu le temps de faire monter le buzz promotionnel autour du projet qui le méritait largement. Echec commercial et clés sous la porte pour le studio de développement (même s’il bouge encore parait-il). Un coup de pute dévastateur.

Kiki déteste ce coup de pute, il aimait beaucoup Oddworld Inhabitants. Il attend d’ailleurs toujours un certain Citizen Siege soit disant développé par le studio en parallèle à la réalisation d’un film d’animation du même nom…

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