Le beat’em all commence doucement à retrouver ses lettres de noblesse depuis l’ère 2D où il régnait parmi les genres maîtres, sans pour autant corriger une tripotée de tares et non sans en avoir créé de nouvelles.
# 1 – Le cinéaste foireux
Dans les beat’em all 3D il faut toujours qu’on ait une caméra complètement pourrie avec laquelle il est parfois impossible de jouer, qui va se placer derrière un mur ou qui va soudainement complètement changer la vue et troubler notre direction pire que si on était bourré. Enervant. Bon, sauf quand elle se place sous la jupe du personnage féminin.
# 2 – Le triple effet Kiss Kool
Dans les beat’em all faut toujours qu’on se tape des boss à triple barre de vie cachée que quand tu crois l’avoir battu hop il a une deuxième barre de vie… Bon soit, t’en viens à bout après la sixième fois que tu recommences, t’es sur les nerfs, et paf, une troisième barre de vie… Tchulé va.
# 3 – Le clonage
De tous les genres de jeux vidéo, le beat’em all est sans aucun doute celui usant jusqu’à la moelle le principe du clonage. Si on a 5 types d’ennemis différents sur les centaines de personnages rencontrés dans un seul beat’em all c’est déjà énorme, c’est pour dire. On nous prétexte souvent le coup des armées, pfff, c’est facile ça.
# 4 – Le code de l’honneur
Il n’est pas rare de jouer à un beat’em all où malgré le fait qu’on a 45 ennemis autours de soi ils ne nous attaquent jamais en même temps. C’est les uns après les autres, gentiment. Merde ils ont un code de l’honneur ou quoi ? Ils ont beaux être des monstres ou des super méchants ils ont un minimum de courtoisie faut croire, vachement crédible.
# 5 – Les poches magiques
Une tare commune à beaucoup de style de jeux : les fameuses poches magiques. Dans un beat’em all qui se respecte on a en moyenne 5 armes sur lui (ou pas loin) dont une hache géante, un méga sabre super tranchant, un hachoir de boucher obèse et une batte de baseball. Et rien n’apparaît sur notre personnage, évidemment.
# 6 – Le système de point de contrôle très ingénieux
Dans les beat’ em all j’aime beaucoup quand on en chie grave, qu’on réussi à défoncer 3 vagues d’ennemis de ouf de sa race trop dure à battre en y passant une heure rien que sur eux, hyper tendue. Intense satisfaction garantie. Sauf quand on se fait niquer par le dernier type de la dernière vague et que bien entendu on doit ensuite tout recommencer à zéro au lieu de simplement nous faire reprendre depuis la dernière vague…
# 7 – L’animation tricheuse
Dans les beat’em all il y a toujours une animation à la con qui t’empêche de jouer, vous savez cette petite animation où notre perso est légèrement groggy pendant une demie seconde et qui intervient un peu n’importe quand n’importe comment. Ca fait stylé à l’écran, les développeurs sont fiers, sauf que pendant cette demie seconde où tu peux rien faire les ennemis te démontent la gueule en puissance… J’connais rien de plus frustrant.
# 8 – La politesse
Je ne sais pas vous mais moi si je passais mon temps à maraver des gens j’aurais autre chose à dire que « ho, tu es très méchant » ou « enfer et putréfaction, qu’est-ce que c’est que ça ? » ou encore « ce n’est rien mon ami, je vais te venger, je te le promets »… Nan, moi, et j’pense que c’est foutrement humain, je serais plutôt en train de dire « Bordel d’enculé de ta race prend ça et tiens et tiens et tiens, tu vas crever oui ? Salope ! ». D’ailleurs c’est ce que je dis devant mon écran en fait… (Je viens de comprendre pourquoi on demande aux enfants d’aller dans leur chambre quand je joue.)
# 9 – La princesse personne à sauver
Encore une tare commune à beaucoup de style de jeux : le personnage à sauver. Dans un beat’em all c’est rarement une princesse mais c’est le même principe, soit le bad boy de service retient le copain (ou la copine, ou la femme ou le gosse ou que sais-je, le pain d’épice favoris du héros) prisonnier dans son repère machiavélique qui sera forcément le stage de fin, soit il l’a kidnappé et se barre aux quatre coins du monde avec le pote (ou la potesse, ou la meuf, ou le pin’s parlant préféré du héros) sous le bras.
# 10 – Le genre de jeux casseur de pad
On a tous fait voler une manette un jour ou l’autre à cause d’un beat’em all, au moins étant petit lorsqu’on n’avait que faire de maîtriser ses nerfs (maintenant on est grand alors on ne s’emporte plus pour des trucs aussi futiles, bordel à cul de conneries de jeu de sa race de putain… QUOI ! ? Ah merde lâches moi j’en ai rien à foutre que tu m’aimes chérie, ça m’énerve là putain ! Mais non je m’énerve pas arrête de me faire chier aussi là ho, merde alors…). A cause d’un Street of Rage je me souviens que mon poing a traversé une porte de placard par exemple (je fais attention à mes manettes en général).
18 Commentaires
Les 10 tares du beat’em all
Le beat’em all, c’est aussi typiquement le genre de jeu où quand tu lâches le pad, t’as les boutons incrustés sur les doigts et ça te fait super mal pendant trois jours (alors que dans le feu de l’action tu ne sentais rien). D’ailleurs je tiens à souligner que j’ai rarement mal aux pouces avec le pad de la 360, alors que je me souviens les anciennes manettes (pad PS1, pad Xbox, pad Megadrive, Supernes ou même speedking…) j’avais toujours mal partout.
Les 10 tares du beat’em all
C’est la croix qui fait mal sur les pads, j’me souviens d’une nuit à jouer sur un jeu de catch avec un pote sur N64, on avait la croix imprimée sur le pouce et on pouvait plus s’en servir de la journée. C’est vrai que le pad 360 est assez ergonomique, c’est le meilleur pad de l’histoire jusqu’ici (faut dire qu’il reprend pas mal de bonnes idées de pads existant du dualshock au pad Dreamcast), mais j’trouve que l’accès aux boutons de tranches est parfois pénible sur la durée, tu te tord la main pour pouvoir utiliser et les gâchettes et les boutons de tranche en même temps. Les gâchettes et les tranches seraient un peu plus en arrière que ça serait pas mal.
Les 10 tares du beat’em all
C’est pas seulement la croix, j’me souviens que j’avais mal sur toute la longueur de mes majeurs, qui étaient en contact direct avec le pad (les index étant sur les gâchettes et les pouces sur les sticks/boutons). Sur DS, pour certains jeux, j’ai les articulations qui me font mal aussi, à cause des gâchettes qui ne sont pas super pratique.
Les 10 tares du beat’em all
Kmi, tu as oublié un des points essentiels du beat them all, et c’est dommage :
Les boss que tu a tué tout au long du jeu qui reviennent en masse juste avant le boss final 😉
Les 10 tares du beat’em all
C’est les 10 tares pas les 11 😀
Les 10 tares du beat’em all
LOL… Bon ça va Ninja Gaiden s’en sort pas trop mal alors… !
Les 10 tares du beat’em all
En plus les boss qui reviennent c’est pas une tare du beat’em all, c’est une tare de Devil May Cry.
Les 10 tares du beat’em all
Batard de streum !
Y’en a tellement des tares du beat’em all… le clipping en est une aussi, le « brouillard de guerre » une autre
Les 10 tares du beat’em all
Le brouillard de guerre dans le beat’em all ? C’est plus dans le STR ça…
Les 10 tares du beat’em all
Dans un STR ça fait partie intégrante du système de jeu, dans un beat’em all, ça fait juste chier parce que ça n’a pas de raison d’être ! (à part économiser le moteur, souvent pas à la hauteur du nombre d’ennemis en face.)
Les 10 tares du beat’em all
Et en passant, de rien pour les illus’ c’est fait (en retard) avec plaisir.
Les 10 tares du beat’em all
T’es sûr que c’est pas dans ton crâne le brouillard ? 😀 (Dans les beat’em all ça existe plus le brouillard, tu vois des centaines si c’est pas des milliers de perso à l’écran (j’pense à N3, à Dead Rising, même à Heavenly Sword etc), pareil pour le clipping ça remonte surtout à la gen précédente, comme dans les RPG. Après bon t’as les bouses mal foutues où il reste bug en tout genre.)
Les 10 tares du beat’em all
P’têtre parce que j’ai pas joué à un Beat’em all depuis la 6eme génération 🙂
Les 10 tares du beat’em all
On dit « beat’em up » si on veut être correct 😀
Les 10 tares du beat’em all
J’crois qu’on a toujours dit Beat’em all et Shoot’em up. Enfin, aussi loin que je me souvienne…
Les 10 tares du beat’em all
En fait y’a qu’en France qu’on dit beat’em all je crois, c’est vrai que techniquement la vraie dénommination est beat’em up de beat up : foutre une raclée en anglais.
Les 10 tares du beat’em all
Merci maître Tsokoapello.
Les 10 tares du beat’em all
Maintenant que je t’ai ciré les pompes Tsokoa tu remarqueras qu’une image a sauté durant le changement d’hébergeur, alors tu la retrouves et tu la remets, connard ! 😀