Une bonne dose de zombies, pas mal de sang, un zeste de film Z et une grosse poignée de coopération, voici la recette miracle proposée par Turtle Rock Studios et Valve pour renouveler le genre FPS.
Du gros Z qui tache
Et pour vous trucider, en plus des infectés de base déjà bien énervés et agiles, on compte parmi les rangs de la horde, les cinq plaies de L4D. Cinq infectés spéciaux aux capacités vicieuses et dangereuses. Les petits cris ou les petites musiques qui vous préviennent de la présence d’un de ces fléaux ne fait que renforcer l’effet de stress et de psychose déjà bien instauré par l’ambiance du jeu. Laissez-moi vous présenter ces cinq ignominies:
-Le Smoker: Ce spécimen probablement atteint d’un cancer des poumons aime jouer avec sa langue. Non pas pour vous rouler des pelles, mais plutôt pour vous chopper avec son appendice buccale long de plusieurs mètres. Une fois prisonnier de sa langue, il faudra compter sur les autres survivants pour espérer en sortir vivant.
-Le Hunter: Lui, sa spécialité, c’est de bondir sur les survivants, de les plaquer au sol et de la latter sauvagement jusqu’à ce que mort s’en suive ou que, comme pour le Smoker, un allié daigne vous libérer de son étreinte.
-Le Boomer: Adepte du Mac Do, le Boomer se fait un plaisir de renvoyer son Big Mac sur le groupe de survivants. Attirés par l’odeur de gerbe, la horde se jette sur le ou les survivants couverts de bile.
-Le Tank: Le bourrin de service, grand consommateur de stéroïdes, increvable et violent. Une mandale de la bête et c’est la moitié de la barre de vie qui s’envole en fumée.
-La Witch: Probablement la plus dangereuse des cinq. Il ne faut surtout pas se laisser amadouer par ses sanglots. Si par malheur, elle est surprise par la lumière ou par un bruit quelconque elle se transforme en furie capable de mettre les imprudents au sol en une seule et unique tarte. Autant le dire tout de suite, quand on l’entend chialer, on serre les fesses, on éteint sa lampe et on évite de la déranger.
Pour espérer survivre plus de cinq minutes, il faudra donc compter sur l’aide de vos alliés incarnés ou non (cette deuxième option est fortement déconseillée) par d’autres joueurs. En gros, il va falloir coopérer…
Si t’as pas d’amis, oublie !
Il va aussi falloir compter sur la générosité des autres joueurs. Les trousses de soins étant très rare, il va falloir faire des choix difficiles et parfois fatals. Préfèrerez-vous garder votre précieuse boite rouge pour vous ou choisirez-vous de soigner votre coéquipier mal en point ? Choix cornélien… Il est également déconseillé de jouer avec un gros bourrin qui tire n’importe où, ou avec un bigleux incapable de faire la différence entre ses amis et les zombies car le tir allié est en permanence activé. Et dans un jeu où les points de vie sont précieux, mieux vaut éviter les dommages collatéraux…
Mais ou est passé ce pu**** de Medikit ?!
Heureusement, un mode versus extrêmement original, tactique et jouissif vient augmenter cette maigre durée de vie. Jouable à huit, il propose à quatre joueurs d’incarner les survivants devant teriner, comme en mode campagne, chacun des chapitres. De ce côté là, rien de bien original. Seulement voilà, les quatre autres joueurs contrôleront l’un des infectés spéciaux (à l’exception de la Witch). Et là vous vous en doutez, c’est tout de suite moins drôle pour le camp des survivants. Imaginez un Bommer qui vous vomit dessus, attirant ainsi la horde sur vous. Il est maintenant très facile pour un Hunter de bondir sur l’un des rescapé au milieu de tout se bordel sans que ses alliés, occupés à sauver leur peau, ne puisse l’aider. Tactique je vous dis ! Surtout pour les infectés qui, à l’exception du Tank sont peu résistants. Une fois les survivants bien au chaud dans l’abri de fin de chapitre ou dans un cercueil, les rôle sont inversés. On regrettera simplement que seulement deux des campagnes soient jouables dans ce mode.
Valve frappe une nouvelle fois très fort en nous proposant un vrai grand jeu coopératif, stressant et jouissif et ce, malgré un scénario bidon et une réalisation à mille lieux d’un Gears of War.
2 Commentaires
Left 4 Dead, petit massacre entre amis
Même si il ne révolutionne pas le FPS, il a quand même le mérite de faire passer une soirée de fou avec des potes et sur le live, mais à la fin il devient répétitif…il se renouvelera surement avec le contenu qui arrive bientot…j’m’avance bcp en disant ça quand même…et ceux qui disent que c’est un FPS pas intelligent je l’ai tue parce qu’il est intelligent, c’est sûr on dégomme du zombies, y’a rien de bien cérébrale là dedans, mais on le fait en équipe… certains joueur de FPS devraient essayer ce jeu pour apprendre à jouer en équipe… ah se serait bien ça!
Bon test en tout cas !
Left 4 Dead, petit massacre entre amis
Avec cecontenu, il sera surtout possible de jouer en Versus sur les 2 autres campagnes.