Rubrique destinée à vous y retrouver dans le jargon des gamers.
Littéralement
De nos jours, le mini-jeu s’est taillé une bien mauvaise réputation auprès des gamers. Avec l’avènement de la Wii, celui-ci est désormais souvent associé au Mal, le détesté casual gaming… et plus particulièrement aux Party Games tels que les Mario-Party et autres Carnival. Pourtant, cet amalgame parait un peu trop réducteur à mes yeux, puisqu’à l’origine le mini-jeu c’est bien plus que ça… et surtout, ça ne date pas de la Wii. Car au final, qu’est-ce que réellement un mini-jeu ? Par définition, ce serait un jeu court… quoi de plus logique ? Mais peut-on réellement s’arrêter à cette simple traduction littérale ? Peut-on par exemple considérer que les social games, comme il en existe des millions sur Facebook ou sur Smartphone, soient des mini-jeux ? Personnellement, je ne pense pas. Pourtant, la plupart d’entre eux sont très courts, et pourraient donc se rapprocher de cette définition.
Dans un ordre d’idées totalement opposé, lorsque Lucas Arts inclus la possibilité de jouer à la version intégrale de Maniac Mansion, dans Day of the tentacle, s’agit-il d’un mini-jeu ? Existe-t-il une différence, théoriquement parlant, entre porter des caisses (Le mythique « Next, we’ll carry this one » qui a marqué ma vie de joueur) et s’éclater sur la borne de Space Harrier dans Shenmue ? Chacun est libre de se faire un avis sur la question bien entendu, mais en ce qui me concerne, je considère que toute « section »qui se démarque du jeu auquel elle appartient, par des mécaniques de gameplay différentes et uniques (voire ponctuelles), est un mini-jeu. Ensuite, je classerai celui-ci en quatre catégories distinctes…
Un panel large
D’abord il y a le mini-jeu de Party Game, qui ne propose aucun gameplay référence mais seulement une succession d’épreuves aux thématiques et fonctionnalités diverses. C’est le jeu convivial par excellence, qui n’a d’intérêt que lorsqu’on joue à plusieurs (et encore, pas toujours). C’est Mario Party, Les lapin crétins, ou Wario Ware Inc., même si pour ce dernier on parle plus volontiers de « micro-jeux ». Ensuite, il y a les mini-jeux de loisir, qu’on retrouve essentiellement dans les jeux de rôle et leurs homologue nippon, ou encore dans les Open World de type GTA, etc. Le Pazaak dans KotOR, la course de Chocobos dans Final Fantasy VII, le parties de poker dans Red Dead Redemption ou même, le fameux mod Hot Coffee de GTA San Andreas en sont quelques-uns de ses plus illustres représentants.
Il y a également le mini-jeu de hacking, particulièrement répandu dans à peu près tous les genres (Action, RPG, FPS…), consistant à pirater un terminal pour ouvrir une porte… dont le pendant « manuel » serait le crochetage de serrure (Splinter Cell, Skyrim, Thief). Et enfin, il y a les jeux dans le jeu, qui peuvent presque s’apparenter à un mode bonus : Maniac Mansion dans Day of the tentacle, Geometry Wars dans Project Gotham Racing ou même les épreuves plus ou moins débiles (Pong, Tetris-like, Mario kart-like, etc.) de Mortal Kombat. Bref, vous le constaterez, on est bien loin de Cooking Mama et de tous ces jeux DS et Wii bâclés et vomitifs qu’on déteste tous. Alors cessons ce haro contre le mini-jeu, et rendons-lui hommage pour ces innombrables heures de divertissement qu’il nous procure…
2 Commentaires
Le lexique du gamer : Le mini-jeu
Perso j’adore quand dans un « vrai gros jeu » t’as un ou des mini jeu à la con qui au final te bouffent quasi autant de temps que le mode principal comme ouais les chocobos et autres dans FFVII, le jeu de carte de FFVIII, les inventions ruineuses dans StarOcean 3, les jobs de GTA3, ou même Rogue Galaxy qui avait un espece de truc pas top mixé entre les échecs et les Pokémons mais qui était super addictif.
Le lexique du gamer : Le mini-jeu
Ouais des jeux où tu peux jouer au précédent en easter egg dedans, y’a Modern Warfare 3, suffit de changer de map et hop, le tour est joué.