Rubrique destinée à vous y retrouver dans le jargon des gamers.
En anglais dans le texte
Le FPS est sans doute aujourd’hui, l’un des genres les plus populaires. Il s’agit de l’abréviation de First Person Shooter ou Jeu de Tir à la Première Personne en français ; ce qui vous en conviendrez, est bien plus long et chiant à énoncer. Toutefois, malgré son appellation, le FPS n’est pas toujours un shooter… ou du moins, fait passer ce principe au second plan. Ainsi, certains titres comme Condemned ou Mirror’s Edge sont connus pour la raréfaction de leurs armes à feu et peuvent même être terminés sans tirer une seule balle. On les a cependant appelé FPS quand même, car First Person qui shoote pas, ça faisait pas terrible comme dénomination. Ce genre est relativement récent, car apparu au début des années 90 avec Wolfenstein 3D, puis surtout Doom.
Pendant une bonne dizaine, voire une quinzaine d’années, le genre s’est contenté de nous opposer à des nazis, qu’on First Person Shootait à tour de bras au cours des moults FPS sur la seconde guerre mondiale qui sortaient chaque année. Mais depuis, l’industrie a su se remettre en question et évoluer, en sucrant les nazis pour les remplacer par des méchants arabes. Bon, faut dire que les 9/10ème des FPS de la planète étant développés par et/ou pour des américains, c’est tout de suite beaucoup plus simple de proposer de la propagande pseudo-patriotique vomitive, limite fasciste. A noter que lorsque les méchants arabes sont absents, on les remplace par de vils extra-terrestres qui, eux aussi, n’hésitent pas à jouer les kamikazes.
Handicapé
Le FPS est un genre ultra codé dont peu sont capables de s’extirper. Ainsi, chaque FPS débute de la même manière : Par un tutoriel où un tiers, souvent un supérieur hiérarchique, va vous expliquer qu’il veut vous voir regarder dans toutes les directions pour s’assurer que vous n’êtes pas un gros neuneu handicapé. Et, honnêtement, on ne peut lui jeter la pierre tant effectivement, le héros de FPS est souvent un gros neuneu handicapé. Car il faut savoir que la grande majorité d’entre eux n’ont pas de pieds, et encore moins de corps. Ils se déplacent en lévitant au-dessus du sol, ce qui leur confère une sorte d’aura divine qui explique peut-être ce nom de God Mode permettant à ces grands joueurs de FPS élitistes que sont les joueurs PC, de jouer avec vies et munitions infinies (car ils sont trop des killers avec une souris en main pour jouer dans les conditions déjà pas bien compliquées définies par les développeurs).
Pas de pieds c’est une chose, mais certains vont encore plus loin en supprimant les mains (c’est vrai que ce n’est pas utile). Ainsi, quand il s’agit d’ouvrir une porte, c’est bien souvent la télépathie qui prime ; comme si le héros de FPS était une grosse flipette obsédé par les nombreuses bactéries qui trônent sur les poignées de portes. Prendre une balle entre les deux yeux encore ça va, c’est honorable. Mais mourir comme un con d’une grippe carabinée alors qu’on est à deux doigts de sauver le monde, ça fait désordre ! On les voit donc tenir leurs armes et parfois même conduire un véhicule, mais ça va rarement plus loin. Car oui, certains FPS vous propulsent parfois aux volants de véhicules, transformant alors le jeu de tir originel en une sorte de First Person Racing Game super scripté et linéaire, histoire d’apporter de la variété dans la progression en collant une séquence de conduite chiante et souvent mal conçue en plein milieu.
Perpétuelle mutation
Avec le temps, le FPS a su muer pour refléter les évolutions et révolutions de l’industrie. Et le gros de ces diverses mutations sont issues de deux titres majeurs : Call of Duty et Halo. Le second a su exporter un genre jusque là presque exclusivement destiné aux PC, entrainant avec lui un flot de haine incommensurable de la part de ces geeks prêts à hypothéquer leur maison pour jouer à Crysis avec tous les détails à fond. Pouvoir jouer à moindre coût a déclenché l’ire de cette caste élitiste qui décréta unilatéralement qu’un FPS ne pouvait pas se jouer au pad. Certains en ont même fait un site, véritable autel numérique dédié à la rancune et à la mauvaise foi.
Toutefois, Halo n’a pas seulement déclenché une guerre entre Pciste et consoleux, il a aussi posé et imposé des bases aujourd’hui inaliénables, comme l’inventaire réduit à deux armes et la fameuse reprise de vie pour glands chère à K.mi, faisant remonter la jauge de son bouclier automatiquement une fois à couvert. Un système qui sera repris, casualisé (en l’étendant à la vie du héros et non plus son seul bouclier) et imposé à l’industrie du jeu avec la sortie de Call of Duty 2. Mais c’est un autre Call of Duty, en l’occurrence Modern Warfare, qui marquera la plus grosse révolution de cette génération de FPS, avec la multiplication des scripts mais aussi et surtout avec l’omniprésence d’un multijoueur évolutif, à base de perks et de compétences à débloquer façon First Person Role Playing Game.
10 Commentaires
Le lexique du gamer : Le FPS
« à déclencher » -> « a déclenché » page 3. Il faut ajouter que le FPS est l’ennemi de la copine de geek parce que qu’est ce que c’est chiant à regarder.
Le lexique du gamer : Le FPS
Rhaaaa, voilà je suis pas là de la journée et quelqu’un en profite pour ajouter des fautes grossières dans l’admin… si c’est pas un comble, ça ma bonne dame ?!! Sinon ouais, le FPS en général c’est l’ennemi de la copine… parce qu’en plus ça fait des gros bruits de mitraillettes qui couvrent le son de la téloche dans la chambre. Et accessoirement ça fait chier les voisins quand on Callofdutite à 4h du matin la fenêtre ouverte en plein été.
Le lexique du gamer : Le FPS
Un article sur le FPS qui ne parle pas de Quake, Unreal, Team Fortress et Half Life, c’est presque que tu attribuerais le multi par classe à Battlefield non ?
Le lexique du gamer : Le FPS
Si, je parle d’Half Life en légende de screen ! Et je n’ai pas pondu un papier qui retrace toute l’histoire du FPS tu sais, sinon avant de parler de Team Fortress faudrait citer No One Lives Forever, Return to Castle Wolfenstein, Counter Strike, Far Cry, STALKER, et bien d’autres. C’est juste la définition pseudo-sarcastique, presque drôle si j’avais de l’humour, du genre. En gros, me les brise pas avec tes références à deux balles, genre « moi j’ai de la culture, je connais Quake ! ». On dirait un ado qui se la pète parce qu’il vient de découvrir les Stooges…
Le lexique du gamer : Le FPS
Pfff ça parle même pas de DOOM ! (En fait je sais pas j’ai pas encore lu, c’était juste pour faire chier.)
Le lexique du gamer : Le FPS
et ce putain de « ça va péter! » qui m’a fait craindre pour mon couple
Le lexique du gamer : Le FPS
T’as tes règles Fylo ?
C’était juste une petite pique…
Le lexique du gamer : Le FPS
Ah non non… je t’envoyais chier par plaisir et dans la bonne humeur, pas par frustration.
Le lexique du gamer : Le FPS
Alors tout va bien.
Le lexique du gamer : Le FPS
Merci d’avoir cité nofrag XD ca me fait plaisir. Ils m’ont tellement fait chier à une époque sur ce site.