Offert avec le PS+ de Février, Knack a enfin pu être testé chez Polygamer où bizarrement personne n’avait sauté sur ce jeu phare du lancement de la PS4.
Vite joué, bien joué
Depuis le lancement de la PS4, je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie de jouer à Knack. Le fait de voir les mauvaises notes s’accumuler ne m’a pas refroidi un instant mais par contre je n’ai jamais compris pourquoi Sony nous a offert 4 ans de jeux indé avec le PS+ (avant de nous lâcher enfin des AAA) sans nous offrir un jeu de lancement, qui plus est mal reçu par la critique. Ça ne leur coutait rien. Bon 5 ans plus tard, je l’ai enfin et j’ai pu m’essayer à ce fameux Knack.
Comme à mon habitude je ne vais pas entretenir le suspense, Knack est plutôt plaisant. L’ambiance y est un peu trop enfantine, c’est d’ailleurs ma plus grande critique envers ce jeu. Car si la difficulté est pour moi bien dosée avec des passages très relevés et d’autres beaucoup plus simples et fun, l’histoire pour gamins laisse peut-être présager de mauvais moments à passer pour les plus jeunes. Car certains boss vont vous exploser (littéralement puisque Knack est un amas de reliques) à maintes reprises avant d’abdiquer. Mais bon seuls des enfants ou des handicapés de la manette seront froissés par cette difficulté. Au contraire, quand on est un peu plus joueurs, on peut apprécier que le challenge proposé nous offre un peu de répondant.
Le principe du jeu est assez simple puisqu’on incarne un personnage créé de toute pièce qui est capable d’amasser autour de lui tout un tas de particules. De base il s’agit de reliques, un élément clé du monde de Knack puis on découvre dans certaines scènes qu’on est capable de collecter du bois, de la glace ou autre, afin de faire grossir son personnage. Dans sa forme la plus simple, on est assez vulnérable mais on peut se faufiler un peu partout et le jeu en profite pour nous faire explorer les conduits d’aérations, célèbre porte d’entrée dans les jeux-vidéo. Mais dans une forme plus imposante Knack est vraiment plaisant et c’est peut-être mon côté totalitaire mais prendre le dessus sur tous les ennemis et écraser tout ce qui bouge procure un réel sentiment de supériorité et de toute puissance assez jouissif.
En conclusion, Knack s’est vraiment fait sacquer lors de sa sortie alors que je n’en vois absolument aucune raison. Sans être un chef-d’oeuvre, le jeu est sympathique, graphiquement plaisant et d’une durée de vie et d’une variété correcte. Vu la qualité des jeux de plateforme-aventure ces dernières années, Knack n’a pas grand-chose à envier. Sa suite (également sacquée) mériterait peut-être de tirer son épingle du jeu avec son mode coop.