Kid Icarus Uprising, la critique ultime

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Il y a quelques temps de cela, on nous a mis au défi de pondre une critique de Kid Icarus Uprising qui puisse tenir la dragée haute aux plus grands papiers de la presse écrite. Prix Albert Londres, me voilà !

Les règles d’or

001-817.jpgPour écrire un article qui puisse être reconnu et primé par la profession, il faut déjà que l’auteur soit suffisamment talentueux, connaisse par cœur les règles de la grammaire et de l’orthographe, mais aussi qu’il possède une excellente syntaxe et un style reconnaissable entre mille.
Mais le talent ne fait pas tout : Il lui faut également un bon thème, qu’il soit capable de traiter en profondeur pour obtenir des informations exclusives. La meilleure solution étant de potasser les études et ouvrages traitants du sujet, d’obtenir des témoignages chocs et poignants, et bien sûr d’expérimenter par soi-même, au péril de sa vie s’il le faut.

002-790.jpgBon, le talent nous sommes tous d’accord ici pour dire que je l’ai (comment ça, non ?), tout comme la maitrise de la grammaire et de l’orthographe.
Et quand bien même vous trouveriez une faute ou deux, traînant ci et là dans mon papier, il est bon de noter que les auteurs de quotidiens ou de magazines, si grands et reconnus soient-ils, disposent de toute une batterie de rédacteurs en chef, chefs de rubriques et autres secrétaires de rédactions pour pallier à leurs lacunes en la matière, aux petites étourderies qui peuvent toujours survenir, mais aussi pour corriger des tournures de phrases impertinentes ou simplement pas adaptées au lectorat.
On ne se bat donc pas à armes égales, mais qu’importe, je ne me chercherai pas d’excuses. Je relèverai le défi sans faiblir, peu importe les difficultés rencontrées et les obstacles qu’on mettra en travers de ma route !

Enquête

003-749.jpgComme je le disais ci-haut, l’essentiel lorsqu’on commence un article quel qu’il soit, c’est de maitriser son sujet. Je me suis donc mis en quête d’ouvrages références pour m’informer au mieux, à commencer par la notice.

J’ai donc relu deux fois l’avertissement contre l’épilepsie, qui prend d’ailleurs plus de sens avec Kid Icarus qu’avec bon nombre d’autres œuvres, tant les événements qui défilent à l’écran, à grands renforts d’effets spéciaux et stéréoscopiques particulièrement réussis, peuvent être nocifs pour les épileptiques et autres tachycardes.
Toutefois, cet avertissement ne figure pas dans la notice à proprement parlé, mais directement sur la boite du jeu. Car de notice, il n’y a pas. En lieu et place, on trouve un petit dépliant très judicieusement baptisé « Guide rapide pour logiciel Nintendo 3DS – Kid Icarus: Uprising ».

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Cette baleine vomit littéralement des ennemis.
Du côté recto de ce dépliant, on retrouve les commandes de bases, revenant sur l’utilisation du stick, des boutons, de la croix directionnelle ou encore de l’écran tactile de la console.
On nous explique également toutes les petites astuces pour charger en ruée, utiliser les dons et pouvoirs spéciaux ou encore esquiver les tirs ennemis. Tout ça est fait de façon très succincte, puisque le guide ne fait finalement office que de rappel, limite de pense-bête. Pour plus de détails, un tutoriel très complet est consultable au cœur du logiciel, dans la partie « Options » du jeu.
Ce tuto n’est pas interactif, mais purement informel. Via de courtes séquences vidéos et des dialogues, parfois très drôles entre Palutena et Pit, il passe en revue toutes les possibilités du soft et donne des conseils tactiques pour faire montre d’efficacité.
Par la suite, le joueur peut se diriger vers la section « Entrainement » pour s’essayer aux commandes, en vol et au sol, et paramétrer son expérience de jeu à l’envi, que ça soit en inversant les axes, en réglant la sensibilité, etc.

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Les fameuses cartes RA… qui ne servent à rien.
Sur le verso de ce dépliant, on retrouve les informations relatives aux neuf types d’armes différents (bâton, arc, massue, satellite, lame, griffes, mains, canon et bras) ainsi qu’aux fonctionnalités en ligne : A savoir, le jeu en multi local ou Internet et les échanges StreetPass et SpotPass.
Enfin, une courte section revient sur les cartes d’icarons RA fournies avec le jeu, et désormais disponibles à l’achat dans le commerce. Cartes RA qui ne servent d’ailleurs pas à grand-chose, si ce n’est à inciter les gens à la collectionnite.

Bien sûr, l’univers de Kid Icarus s’inspirant de la mythologie grecque, j’aurai également pu me retaper l’Iliade ou l’Odyssée d’Homère (le poète grecque pas le mangeur de donuts), qui m’avaient tant traumatisé au collège. Mais l’adaptation du jeu étant plutôt libre et peu respectueuse des codes mythologiques, j’ai pensé que cela ne ferait que m’embrouiller l’esprit… en plus de m’ennuyer profondément. J’ai donc fait l’impasse et me suis contenté de la seule brochure.

Témoignages

006-498.jpgAprès avoir glané suffisamment d’informations, il est temps de recueillir des témoignages poignants de ceux qui en ont fait l’expérience.
Pour cela, il existe des codes simples mais efficaces, visant à faire ressentir un sentiment de pitié chez le lecteur sans qu’il puisse s’identifier aux personnes interrogées. Il faut lui vendre du sentiment, du mélo outrancier, lui faire comprendre qu’il y a pire ailleurs et donc, garder une certaine distance entre lui et les protagonistes de l’enquête.
Il faut aller chercher ses témoignages dans les zones les plus miséreuses du globe, dans les pays du tiers-monde ou pire, dans le nord de la France. Pour ma part, j’ai décidé de m’enfoncer encore plus loin dans la misère, et de recueillir mes témoignages là où le néant intellectuel est la normalité : Dans la partie « Avis des lecteurs » de JeuxVideo.com.

Outre l’effet valorisant qu’ils font ressentir au lecteur lambda, ces témoignages peuvent également être très instructifs.
JeSuisTaPeur par exemple, nous fait comprendre qu’il n’est pas forcément nécessaire d’aimer la ponctuation ou de savoir-faire une phrase construite pour apprécier le jeu :
007-388.jpg « Kid Icarus Uprising est t’un grabd chef-d’œuvre les graphisme sont énorme la durée de vie aussi le scénario est très drôle l’histoire est pas mal la façon jouer aussi pas mal mais surtout le mode en ligne donne du fun en plus avec plus de 30 arène et plus de 100 arme et 50 dons après la fonction de carte RA est super mieux que les carte fourni avec console et le mode 3 face a 3 et trop délirant entre amis ou famille quoi de dire mieux le jeu et excellent ! »

Clairement, les joueurs sont sous le charme, et ce n’est pas ninicbi2610 qui me fera mentir, puisque même la sortie tardive du jeu n’aura pas eu raison de son plaisir. :
« pour moi le meilleur jeux sortie sur 3DS , hyper dynamique , graphisme époustouflent , gameplay adictif tous simplement génial , moi qui était désu de sons retard je ne le regret pas du tout , niveau arme il y a le systeme de fusion est tous bonnement génial , c’est t’un 20 sur 20 bien mériter pour ce fameux Kid Icarus Uprising »

009-273.jpgMais malgré tout, on sent qu’une rupture existe entre les séquences en vol, particulièrement réussies, et celles au sol, un peu plus approximatives. Il est évident qu’une nette différence se creuse entre ces deux phases de gameplay distinctes, et que l’une d’elle est très largement montrée du doigt par la communauté.
Certains, comme agentpoke par exemple, ont apprécié l’ensemble mais ne peuvent s’empêcher d’afficher leur préférence:

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Le socle est très pratique mais la console n’est plus vraiment portable.
« Il est très bien, les graphisme sont bien fait et la 3D est trop bien! L’histoire aussi car il peut voler et marché. Moi, personnellement je préfère quand il vole. »
D’autres, comme corentin7 ne peuvent s’empêcher de noter quelques soucis d’ergonomie :
« graphisme duré de vie choix darme jouabilité histoir c’est exelent parconte pour la tenu en main de la nintendo 3ds avec ce jeux la est pas tres confortable mais sa n’empéche pas que le jeux est tres bien reussi »
On trouve même des joueurs pour qui la maniabilité capricieuse a eu raison de leur engouement, et qui se perdent alors en invectives, frustrés qu’ils sont par ce qu’ils considèrent, à tort ou à raison nous ne sommes pas là pour les juger, comme un raté éhonté :
« ce jeux et beau et magnifique il a vraiment etait travailler et pas bâcler , rien cas voir les nombreux dialogue des personnage, tout et magnifique … mais voila le jeux et frustrant oui car on tien un super jeux avec une vraie jouabiliter de merde super énervante et sa gâche tout au jeux sa lui fait tout perdre ta envie hurler quand tu commence a jouer et tu vois cette jouabiliter aucune gestion de camera rien en plus obliger de mettre la console sur un socle si non c’est une vraie cata »

Toutefois, malgré les habituels rageux et réticents, c’est bel et bien l’enthousiasme général qui prédomine, et très largement, lorsqu’on évoque ce jeu. Même des joueurs, comme mariogamer3, qui n’y ont jamais joué, sont sous le charme et lui apposent un 20/20 de rigueur :
« c’est un jeu qui donne vraiment envie.je ne l’est pas mais j’ai regarder toute les video possible sans trop en decouvrir.je suis vraiment impassient de l’avoir »
C’est bien un signe de qualité, non ?

Expérimentation

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Au sol ou en l’air, les combats contre les boss sont généralement impressionnants.
Ces nombreux témoignages chantant les louanges du jeu ayants piqués ma curiosité, je me suis dit que je me devais de l’essayer à mon tour, afin d’en apprendre d’avantage et me faire ma propre opinion. Et puis, mon enquête n’aurait pas été complète sans avoir pu donner de ma personne.
Je me suis donc procuré une version et lancé dans l’aventure, non sans tenter d’occulter tous les commentaires à son propos qui auraient pu m’influencer.

011-175.jpgJe n’ai donc pas hésité une seconde à mettre ma santé en jeu.
Plusieurs mois après, j’en ressens encore les séquelles : Je ne vois plus le monde qu’en 2D, à cause de mes yeux dont la rétine a définitivement été brûlée par la 3D stéréoscopiques de la console.
Alors oui, l’effet est plutôt réussi. C’est même sûrement le plus remarquable de toute la ludothèque 3DS. On prend plaisir à slalomer entre des obstacles qui semblent vouloir jaillir de l’écran, à éviter au dernier moment les tirs qui nous arrivent en pleine tête et à dézinguer les ennemis qui fusent de toutes part. Mais finalement, on ne peut s’empêcher de regretter quelques soucis de lisibilité (en plus du trou de la sécurité sociale creusé par cette génération d’aveugles à venir), notamment lorsqu’on bouge un peu trop la tête ; ce qui a la fâcheuse tendance d’être récurrent quand on joue avec une console portable. C’est le problème d’avoir voulu proposer de la 3D sans lunettes.

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Comme un air de Metroïd…
Mais mes yeux ne sont pas les seuls à avoir trinqué, mes poignets aussi (enfin surtout le gauche). Car tenir sa console à une main (gauche pour les droitiers), la deuxième étant occupée à manier le stylet sur l’écran tactile, tout en pressant la gâchette comme un malade, est loin d’être le summum du confort.
Trois entorses et deux fractures plus tard, j’ai finalement opté pour le socle façon chevalet vendu en bundle. Cela ne rend pas le jeu maniable pour autant, mais au moins on n’a plus à porter la machine à une main. Et c’est bien là le problème : Si la console n’est plus portable, parce que posée sur un socle, ça devient une console de salon. Et à ce titre, un pad et un écran de télé aurait été plus judicieux.

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Certains environnements sont à couper le souffle.
Ceci dit, je me plains et à raison je pense, mais je n’en ai pas moins kiffé ma mère pour autant. Car clairement, Kid Icarus Uprising est l’un des tous meilleurs jeux de ce premier semestre toutes machines confondues, et sans conteste le meilleur titre sorti sur 3DS à ce jour (en même temps, vu la pauvreté de la ludothèque ce n’est guère étonnant).
C’est en plus un jeu incroyablement moderne, fait d’autant plus étonnant lorsqu’on parle d’un jeu Nintendo, qui a plutôt tendance à rester ancré dans ses bases séculaires inamovibles.
A commencer par la narration, tout simplement incroyable : Pas ou peu de cinématiques (ou alors très courtes), garanti zéro QTE (MERCI ! MERCI ! MERCI !), juste des séquences ingame ou inEngine (lorsqu’on perd le contrôle de Pit) rythmés par des dialogues savoureux.

En toute sincérité, je pense qu’il s’agit là des dialogues les plus réussis de l’histoire du jeu vidéo, rien de plus. Ils sont incroyablement drôles, exceptionnellement dynamiques et gavés de références en tous genres.
On se tape du fanservice à tous les étages, comme lorsque Viridi tente d’empêcher Pit d’évoquer la ressemblance frappante entre certains ennemis au look de méduse et les métroïds, de peur que les développeurs soient accusés de plagiat. Un dialogue d’autant plus fort qu’il intervient très tardivement dans l’aventure, alors qu’on s’en est soi-même étonné de longues heures auparavant. A d’autres moments, l’angelot compare Cerbère, le chien des enfers, à un chiot de Nintendogs ou évoque son passé sur Game Boy à grands renforts de sprites 8-bits défilant sur l’écran tactile.

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Se faire transformer en aubergine ou en beignet de crevette, c’est un peu la honte.
Mais le plus drôle reste clairement les vannes que Pit se mange en pleine tête toutes les deux secondes, que ça soit par Viridi, Hades, Gaol, Pit maléfique (appelé Pit Two mais bêtement traduit Tip en VF) ou même Palutena. On a constamment l’impression de contrôler un monumental loser pétri de bonnes inentions.
Malheureusement, pour profiter pleinement de ces dialogues il faut être bilingue. Car même avec un bon niveau d’anglais, ce n’est jamais simple de tout comprendre lorsqu’on est concentré sur la bataille qui se déroule à l’écran. Sans parler du fait que la traduction française est très souvent approximative, voire fausse (et souvent moins drôle).
Alors oui le jeu est sous-titré, et il est même possible de faire apparaitre le texte sur l’écran supérieur (sur l’écran tactile, choix par défaut, c’est impossible à lire). Mais lire les dialogues lorsque l’action est à son paroxysme (notamment dans les niveaux de difficulté élevés ou contre les boss), relève de la gymnastique oculaire de haute volée (encore une raison supplémentaire de se niquer les yeux).
Toutefois je vous rassure, en jouant en difficulté «normale » (entre 2 et 4), en sachant lire vite et en comprenant un peu l’anglais (je suis loin d’être bilingue), on arrive à profiter de la majeure partie de ces conversations et à suivre correctement l’histoire. Et puis, mieux vaut ça qu’un doublage franchouillard complètement foiré, non ?
Tiens, d’ailleurs en parlant de difficulté entre 2 et 4, je m’aperçois que les non-initiés ne doivent pas vraiment comprendre ce que je raconte (et qu’il reste encore énormément de choses que je n’ai pas évoqué, malgré l’aspect « pavé » de ce papier, déjà bien trop long pour un article web).



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Pour franchir cette porte, il faut jouer en difficulté 5 minimum.
Comme bon nombre de jeux vidéo, Kid Icarus Uprising propose différents niveaux de difficulté, afin de pouvoir toucher et séduire toutes les catégories de joueurs. Ceux-ci vont de 0 (super facile) à 9 (super hardcore), en passant par toutes les décimales (0,4 – 3,2 – 7,8 – etc.).
Seulement cette difficulté n’a pas pour seul but de rendre les choses plus ardues. Car ici la difficulté est plus considérée comme un pari (quand je vous disais que le jeu était incroyablement moderne).
Ainsi, à chaque début de niveau, vous choisissez votre difficulté en misant un certain nombre de cœurs (sorte de monnaie du jeu). Si vous perdez en cours de partie, vous pourrez très bien continuer au dernier checkpoint, mais perdrez alors les cœurs que vous avez auparavant misé. Vous devrez donc réinvestir.
De plus, outre le fait que les ennemis sont plus vifs et plus résistants, la difficulté influe sur le nombre de cœurs que vous allez gagner en cours de jeu, mais aussi sur la puissance des armes que vous trouverez. Certains passages bonus sont même uniquement accessibles qu’à partir d’un certain niveau, illustré par un n° sur une porte (un 6 veut dire que vous ne pouvez franchir la porte qu’à partir d’une difficulté 6 par exemple).
De ce fait, commencer à difficulté 3 ou 4, permet de se la jouer pépère et de se concentrer sur les dialogues et l’histoire (et accessoirement de débloquer le niveau). On peut ensuite rejouer le niveau à une difficulté supérieure, histoire de gonfler son arsenal et de se faire un peu violence.
C’est bien simple, moi qui ne finit que rarement mes jeux, je me suis surpris à refaire certains niveaux quatre, cinq, voire six fois pour dénicher de nouveaux trésors. Un véritable exploit !

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Dark Pit prouve une fois encore que le noir, c’est vachement plus classe que le blanc.
Il faut dire que le jeu est d’une richesse assez incroyable.
D’abord parce qu’à chaque fois qu’on croit toucher au but, l’histoire repart dans un énième rebondissement plutôt bien trouvé, qui permet de nous tenir en haleine encore quelques heures de plus, tout en diversifiant terriblement les situations.
Ensuite, parce qu’il existe une multitude de choses à collectionner : Que ça soit les armes extrêmement nombreuses et aux propriétés générées aléatoirement qu’on peut fusionner entre elles, les dons qui officient comme des pouvoirs spéciaux qu’il faut débloquer puis imbriquer sur une grille à la manière d’un Tetris pour pouvoir les utiliser ensuite en missions ou, plus anecdotique, tous ces succès qui apparaissent sous la forme de tableaux se dévoilant petit à petit ou ces représentations 3D des armes et créatures rencontrées.

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Le dédale infernale est un de ces niveaux loufoques particulièrement bien trouvé.
Et puis merde, Dieu que ce jeu est beau ! Quand je disais plus avant que la 3D m’avait brûlé la rétine, bien avant cela le design général du jeu et certains passages tout bonnement époustouflants m’avaient déjà provoqué moult fractures de l’œil.
On a beau être sur 3DS, et donc forcément ressentir les limites de la console (ne serait-ce qu’au point de vue de la résolution), je n’ai pas connu beaucoup de jeux HD qui ont su m’impressionner comme Kid Icarus Uprising m’a impressionné. Le jeu est juste sublime… il n’y a pas d’autres mots pour le décrire. Et en plus de cela, il se paie le luxe de donner de vraies leçons de Game Design, en multipliant les moments d’anthologie.

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Je reconnais que la conduite de ce véhicule c’est quand même une putain de plaie !
Alors d’aucun, des grincheux pour la plupart, viendront vous dire que le jeu n’est pas maniable, surtout lors des séquences au sol. Ils n’auront d’ailleurs pas tort, et moi-même j’ai pesté et peste parfois encore contre cette jouabilité capricieuse et peu pratique. Mais ce n’est tellement rien d’insurmontable qu’il faudrait être complètement con pour ne pas s’en accommoder, tant le jeu est exceptionnel. Un putain de chef d’œuvre !

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