Si Microsoft n’a jamais réussi à concurrencer Nintendo sur leurs univers de jeux, c’est peut-être du côté du Live Arcade qu’ils réussissent à s’en rapprocher le plus, notamment avec Ilomilo en ayant débauché Southend Interactive.
Enfant de stars
Shigeru Miyamoto et Amélie Poulain se sont rencontrés un soir d’été. La brise légère et agréable soufflait dans les cheveux de la belle lorsque le créateur la vit, envoûté, adossée à un grand arbre fleuri. Elle n’arrivait pas à décrocher son regard du japonais rieur, il était subjugué par sa beauté peu ordinaire. Leurs univers se rapprochent, au fond. Ce fut le coup de foudre immédiat. Mais leur amour était impossible, leur passion ne dura qu’une nuit. De cette union naquit le petit Ilomilo sur Xbox Live Arcade et Windows Phone 7. Il a hérité de son père des personnages asexués, mignons, un certain sens de la poésie, un univers enchanteur et une ingéniosité indéniable. De sa mère, il a gardé la beauté singulière, un style unique, une musique dans le même esprit et son fond poétique qui la caractérise elle aussi. Mais Ilomilo n’en a pour autant pas oublié d’avoir sa propre personnalité. C’est un titre de réflexion pur, qui part d’une idée simple (Ilo et Milo doivent se rejoindre sur chaque tableau) et tellement compliquée à expliquer à la fois (le parcours est uniquement composé de cubes aux faces parcourables ou non), le mieux pour tout assimiler c’est encore d’y jouer. Les énigmes remuent parfois bien nos méninges mais il n’y a jamais rien d’insurmontable, un très bon dosage. Son seul défaut est probablement de ne pas avoir d’histoire, ce qui m’a tenu difficilement en haleine plus d’une heure d’affilée lors de chaque session de jeux. L’énigme pure et la satisfaction de l’avoir résolu n’est pas ce qui m’accroche à la console des heures, j’ai abordé Ilomilo (et je l’ai fini) à petites doses de temps à autres. Peut-être que son côté un peu niais (avec le père et la mère qu’il a c’était obligé…) ne m’a pas aidé non plus à m’en manger plus d’une heure. Que dire de plus ? Rien. Un bon jeu de réflexion, original qui mérite vraiment un coup de pad, mais pas le panthéon pour autant. Jetez un œil à la vidéo en page suivante pour vous en convaincre.
Toi y en a comprendre ?
Le meilleur moyen de comprendre véritablement le concept d’Ilomilo est d’y jouer, comme je le disais en page précédente, mais peut-être que regarder une vidéo vous mettra sur la voie. Non ?
Vous n’avez qu’à lire le reste de la critique bande de feignasses ! Vous croyez quoi, que je vais tout vous résumer hein ? Je peux pas j’ai mal au crâne, j’ai trop joué à Ilomilo.
2 Commentaires
Ilomilo, cubisme
C’est un jeu sympathique avec une réalisation très soignée pour le genre, mais pas méga accrocheur. Ma première session j’ai arreté au bout de 3 ou 4 niveaux du 1er chapitre (y’avait un prologue avant quand meme). Peut etre que ca deviendra plus prenant quand la difficulté s’installera un peu plus.
Petitre critique aussi la gestion de la caméra et la maniabilité auraient pu etre un peu améliorés je trouve.
Ilomilo, cubisme
La caméra j’ai bien aimé, y a plusieurs angles au choix, niveau maniabilité j’ai rien trouvé à redire. Sinon effectivement c’est pas le genre de jeu auquel tu joues 3 heures d’affilées comme je l’ai dit dans la critique. Ca passe à petites doses.