La Nalyse d’un jeu qui a bien failli porter très mal son nom… Heureusement I Am Alive est bel et bien réel et il fait bien de l’être.
La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)
Je vous l’introduis tout entier
Le pitch dans ta potch
Une succession de catastrophes naturelles ont visiblement ravagées la surface de la Terre (ou du moins des États-Unis, centre de la Terre du monde du divertissement) il y a de ça un an. Dans un paysage dévasté, Adam revient dans la ville d’Haventon à la recherche de sa femme et sa fille. J’me demande bien ce qu’il a foutu depuis tout ce temps mais ce n’est pas expliqué. C’était peut-être quelque chose comme la fameuse feinte du « j’vais acheter des clopes »…
Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)
Le principe de survie est donc un peu plus organique et psychologique qu’à l’accoutumée d’autant que les phases de combats peuvent être esquivées (et nous placent bien évidemment dans des situations de faiblesse). On passe ainsi le plus clair de son temps à crapahuter dans les débris de buildings en piochant dans les quelques denrées trouvables sur notre route pour entretenir nos jauges et continuer à vivre en cas d’imprévus – bouteille d’eau, bouffes, trousses de soin, inhalateur etc – Bon faut avouer que trouver de la salade de fruit sur des gouttières est un peu surprenant mais après tout ce ne sont que des développeurs de jeux vidéo, ne les blâmons pas…
Quant aux phases d’escalade, elles sont rendues intéressantes grâce à la gestion de l’endurance, sans ça elle sont relativement simplistes et grossières dans leur level design, très similaires à celles d’Uncharted avec des morceaux de trucs qui ressortent stupidement pour bien faire comprendre qu’on peut grimper dessus. On est bien loin d’un Assassin’s Creed.

Tout ce que je viens de vous balancer ne laisse en rien présager d’un jeu terrible, surtout qu’à l’origine il aurait pu et du être beaucoup mieux, et pourtant l’ambiance, l’accumulation de petites idées brillantes et l’histoire font d’I Am Alive un bon jeu. Du moins un bon jeu téléchargeable. Un bon petit jeu quoi. Devoir prendre de la hauteur pour pouvoir mieux respirer que dans les nuages de poussière est très bien pensé, le procédé de narration bien qu’en cinématiques passives est mis en scène intelligemment à travers le caméscope d’Adam que visionne quelqu’un. Assez basique, le scénario est suffisant pour donner envie d’avancer et même si la fin est bien vite expédiée au bout des 5 heures de jeu, elle est assez inattendue.
https://youtube.com/watch?v=HZ6Aely9YrQ%3Fversion%3D3%26hl%3Dfr_FR%26rel%3D0
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Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix
– A l’origine Adam était un employé de bureau à Chicago qui voulait retrouver son ex après le tremblement de Terre.
– Ubisoft avait à la base signé un contrat de sponsoring avec une célèbre marque d’eau minérale. Denrée qui devait être essentielle à la survie dans le jeu. Dans la version finale, point de marque d’eau puisqu’elle n’est d’ailleurs qu’une denrée qui renforce un peu l’endurance tout au plus.