Des donjons, de la baston, des boobs, encore de la baston et un peu de RPG. Hunted c’est tout ça à la fois.
20 minutes de douleur
Il est des jeux qui, lorsqu’on se lance dedans pour la première fois, font peur. Le genre de jeu qui te fait dire : « Putain mais je vais encore devoir me farcir la critique d’un jeu tout moisi !?! » Des jeux dont les 20 premières minutes sont douloureuses. 20 minutes qui te poussent dans tes derniers retranchements, qui te poussent à te faire violence pour ne pas éteindre la console et ranger définitivement le boitier dans le placard à jeux de merde mais qui, une fois passées, laisse entrevoir un jeu pas si mauvais que ça. Hunted : The Demon’s Forge est de ceux là. Bon on se doute qu’on n’aura pas à faire à un chef d’œuvre mais au moins on aura évité la purge totale.
Porte – Monstres – Trésor
C’est donc dans la peau d’une elfe tout droit sortie d’un magazine Playboy que je me lance dans l’aventure. Elle son truc c’est le combat à distance tandis que le bœuf au nom pourri est spécialisé dans le corps à corps. Comme je suis une flippette j’ai opté pour le combat à distance (à moins que ce ne soit parce que je suis un gros pervers). Et me voilà lancé dans une quête qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe où il est une fois de plus question de sauver la veuve et l’orphelin. Ça aurait pu être très chiant si on était face à un énième RPG. Mais non, les développeurs ont opté pour un bon gros Third Person Shooter façon Gears of War au fort goût de Hack’n Slash. Et finalement c’est un peu ce qui sauve le jeu.
à foison, quelques énigmes et de l’exploration de donjons. Dommage que ces derniers soient si linéaires. Bon on est dans un pur Dungeon Crawler (porte – monstres/boss – trésors , porte – monstres/boss – trésor) mais à la longue c’est un peu saoulant. Heureusement on a le droit à pas mal de variété dans les décors. Les quêtes annexes pas super intéressantes et les objets cachés sont également là pour nous forcer à visiter les niveaux et chercher le moindre passage secret (au bout d’un moment c’est tout de même le genre de trucs qui me les brise). Mais c’est évidemment l’action qui prédomine. Les combats sont d’ailleurs assez hard dans le sens où les ennemis font mal, voir très mal. D’où l’importance de la coopération…
On ne sera pas trop de deux
Je l’ai déjà dit mais Cadocc son truc à lui c’est le contact. E’lara quant à elle préfère utiliser son arc. Le gameplay est donc différent selon le personnage choisi. On se doute donc que le rôle de l’archère va être de protéger son coéquipier (en se mettant à couvert façon Gears of War) pendant qu’il dessoude du Wargar à la pelle (ou à l’épée, ou toute autre arme contondante). Pour être encore plus efficace il sera judicieux de « combiner » les sorts/compétences des deux protagonistes. Par exemple le guerrier pourra soulever les ennemis l’entourant, l’elfe à forte poitrine n’aura alors plus qu’à faire péter tout se beau monde avec ses flèches explosives. Il est également possible de balancer un sort sur le héros qui vous accompagne, celui-ci devient alors plus puissant. Il est d’ailleurs possible (et indispensable) d’améliorer ces sorts (qui sont les mêmes pour les deux personnages) pour voir leur efficacité accrue ou leur coup en mana réduit.
Des débuts difficiles pour un jeu finalement fort sympathique. Pas un chef-d’œuvre mais un jeu à acheter d’occasion pour les périodes de creux (genre là, tout de suite maintenant).