Seconde et dernière extension exclusive à la 360 de Grand Theft Auto IV, avec The Ballad of Gay Tony Rockstar s’est lâché…
Il s’est tapé la moitié de Liberty City
Même en butant des dizaines de types, Luis le fait souvent à contrecœur. Intéressant de constater qu’au final il est prisonnier par sa loyauté, qu’elle soit envers ses vieux potes délinquants, envers sa mère qui se fout dans la merde ou envers Gay Tony qui l’a pris sous son aile dès sa sortie de prison il y a quelques temps… En tout cas si ce que notre avatar est amené à faire et ce qu’il a pu faire malgré lui par le passé est hors-la-loi, il est tout de même le tout premier personnage principal de GTA à avoir un job légal, ce qui est à souligner. Ce n’est d’ailleurs pas une mince affaire, c’est ce qu’on peut constater en jouant le gérant pour une série de sous missions, mais à force on est (très) bien récompensé…
La leçon
Après Grand Theft Auto IV et son immigré serbe torturé, après The Lost & Damned et son gang de motards aussi bien en conflit externe qu’interne (digne d’un Sons of Anarchy), The Ballad of Gay Tony s’oriente sur le monde de la nuit avec le même talent. Tous les codes sont joyeusement là, les allusions aux égéries du néant qui font les couvertures people et dont on connaît mieux le vagin que la ganache, les bitures, le tringlage dans les toilettes après une danse de feu etc, Rockstar est maître lorsqu’il s’agit de tordre la réalité et l’actualité. Ils mystifient même la mode des blogs et de Twitter à se pisser dessus de rire… Quel putain de plaisir, encore, de se plonger dans cet univers ! Et quel talent ! Rien que dans la première demie heure de jeu toute la base de l’ambiance et des nouveaux à-côtés sont magistralement posés, grâce à l’écriture, la mise en scène, l’humour… Un premier dépannage à sa maman d’un bourbier pas très malin nous dévoile les fight clubs underground, une première emmerde où Gay Tony doit retrouver et aider un de ses créanciers à base de balles de golf dans la tronche nous montre le nouveau mini jeu de golf… Classe, ultra classe.
Explosif
Offrant indéniablement les missions les plus folles (et les plus drôles) de Grand Theft Auto IV, The Ballad of Gay Tony fait mouche, encore, avec une ambiance maîtrisée à mort, encore, un personnage hyper attachant, encore, et un nombre assez conséquent de sous missions pour une extension, en plus.
6 Commentaires
GTA IV – The Ballad of Gay Tony, la fièvre du samedi soir
sous son aile. Ou sous elle ^^ .Mais pas sous son elle.
GTA IV – The Ballad of Gay Tony, la fièvre du samedi soir
J’avais écrit « sous son elle » ? Parce que je n’ai rien corrigé et c’est marqué « sous son aile ». A moins qu’un collègue ai corrigé mais ça me semble étonnant vu les branleurs que je trimballe 😀
GTA IV – The Ballad of Gay Tony, la fièvre du samedi soir
Oui c’est moi qui ai corrigé la faute.
GTA IV – The Ballad of Gay Tony, la fièvre du samedi soir
Ah ok, pour une fois que tu sers à quelque chose, félicitations 😀
GTA IV – The Ballad of Gay Tony, la fièvre du samedi soir
Comme quoi, finalement on a eu raison de le prendre dans la team…
GTA IV – The Ballad of Gay Tony, la fièvre du samedi soir
Euh… Bande de cons !