Gros plan sur… Still Life 2

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Depuis ce matin, Still Life 2 s’est offert une démo jouable sur PC. Ayant beaucoup apprécié le premier, je me devais de m’essayer à cette suite, quelques semaines avant la sortie du produit final.

Coup de vieux

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Bien sûr, c’est super naturel cette façon de téléphoner.
En 2004, sortait sur PC et Xbox, Still Life, un jeu d’aventures de Microïds ; pas forcément le studio auquel on pense en premier lorsqu’on parle de jeux de qualité. Pourtant, avec son enquête palpitante se déroulant entre un Chicago contemporain et un Prague du début du siècle (enfin le siècle dernier plutôt) ; Still Life avait su convaincre bon nombre de joueurs, moi compris. Cinq ans plus tard, c’est donc avec plaisir que je me lance à la découverte de sa suite, via la démo disponible un peu partout sur le net (cherchez un peu, vous n’êtes pas des assistés merde !). Tout comme son prédécesseur, il est clair que le propos du jeu est à réserver aux adultes. La désormais célèbre inspectrice McPherson se retrouve cette fois dans un bled paumé, dans le fin fond du Maine, enquêtant sur une sombre affaire de meurtres en série particulièrement cruels. Le tueur de la cote est, comme l’a surnommé la jeune reporter qui couvre l’affaire, est en effet un tueur sans pitié qui prend un malin plaisir à filmer les sévices subis par ses victimes, avant d’envoyer les vidéos en questions aux enquêteurs et aux médias. Seulement voilà, lassé par l’incompétence de ses interlocuteurs, le tueur décide de passer la seconde et de s’occuper du cas de Paloma Hernandez, le reporter en question. C’est à ce moment là que nous autres, joueurs de la démo, entrons en scène ; dans la peau de Paloma donc.

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Humm oui, mets toi à l’aise, fais l’amour à la caméra.
Difficile de se faire une idée sur la qualité scénaristique du soft, mais il est clair que l’histoire dans laquelle cette démo nous plonge intrigue et son dénouement donne clairement envie d’en apprendre d’avantage. L’essentiel semble donc bien là ; malheureusement, ce n’est pas le cas de la partie technique. Il faut dire qu’en lançant le jeu, j’ai failli devenir aveugle tant il pique les yeux. Coté textures, c’est pas la joie et le pire reste à venir avec ces animations semblant sorties d’une autre époque. Les protagonistes sont d’une rigidité comme on n’en voit plus aujourd’hui, et les raccourcis en fondu sont nombreux pour éviter aux développeurs de bosser sur des animations de personnage débranchant une prise, etc. Tout ça gêne considérablement l’immersion et avouez que c’est quand même dommage pour un jeu qui mise tant sur son ambiance. Même chose pour l’inventaire qui est limité en terme de place (représenté par des cases). Quelque part c’est plutôt logique, mais malheureusement pour aller jusqu’au bout des choses il aurait peut être mieux valu prendre en compte le poids en plus de l’encombrement en taille. Surtout qu’en réalité, je ne suis pas sûr que si je suis capable de prendre un matelas avec moi, je sois obligé pour cela de me débarrasser de la lime à ongle qui trône dans ma poche. Enfin, les défauts semblent légion dans ce Still Life 2 et d’ores et déjà on peut douter des chances du titre de venir tutoyer la légende de son prédécesseur. Toutefois, je dois bien admettre que maintenant que je m’y suis plongé, j’ai bien envie de connaitre le fin mot de l’histoire. J’espère seulement que sa fin ne sera pas aussi frustrante que celle du premier opus…

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Sur cette animation, on la voit enlever une planche puis… pouf, plus de planches du tout !
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Tu viens de te galérer à sortir et toi tu veux y retourner ? Tu cherches là quand même !
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Attention chérie, ça va couper.

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