Ghost Recon Wildlands, et si on faisait le point ?

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A moins de six mois de la sortie du titre d’Ubisoft, on récapitule tout ce que l’on sait de cette licence qui a beaucoup à se faire pardonner.

Introduction

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Une sacré team de poseurs…
La licence Ghost Recon est une série à part dans mon petit cœur de gamer. Qu’il s’agisse du tout premier épisode sorti sur PC, très tactique et à la première personne. Du deuxième, sur Xbox et PS2, qui posait des bases TPS solides. Ou encore des deux excellents Advanced Warfighter, plus orientés action, de l’ère PS360. Cette licence a toujours su marquer son époque et combler mes exigences. Toujours, jusqu’à l’effondrement total. Jusqu’à cet incompréhensible raté que fut Future Soldier. Avec ce titre, la série est tombée dans les limbes de la médiocrité, au point que je n’en attendais plus rien. Je n’imaginais pas une seule seconde qu’elle pourrait se relever de cette douloureuse expérience, tant elle avait touché le fond. Pourtant, un beau jour de juin 2015, en toute fin de conférence E3, Ubisoft a su me faire oublier leurs errances du passé en une seule vidéo de gameplay. Comme un coup de défibrillateur sur le cadavre encore fumant de mon amour pour cette série, la flamme s’est rallumée et Ghost Recon Wildlands s’est vu propulsé tout en haut de ma wishlist de 2017. Depuis, Ubisoft n’a eu de cesse de faire grimper mon impatience, au rythme de vidéos de gameplay toutes plus enivrantes les unes que les autres ; à ce point que j’en suis venu à me passer en boucle un simple trailer axé sur la customisation des armes et des personnages (en même temps, quand on voit comment je dépense compulsivement mes points de renom dans les skins de Rainbow Six…). Bref, comme une thérapie pour calmer mon ardeur, je vous propose de faire le point sur ce que l’on sait de ce Wildlands.

https://youtube.com/watch?v=WdJub3Kz2wI%3F

L’univers

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Le bad guy en jette méchamment.
Développé par Ubisoft Paris, Wildlands envoie les Ghosts dans une Bolivie fantasmée par leurs auteurs, tout en restant relativement fidèle au pays originel si on en croit leurs propos. L’histoire nous projettera dans un futur proche, où la Bolivie est devenue le 1er exportateur mondial de cocaïne. Un rang « envieux » notamment dû à l’activité d’un cartel particulièrement puissant, nommé Santa Blanca. On y croisera également d’autres factions, qu’il s’agisse de narcotrafiquants indépendants, de guérilleros ou de milices locales. Il sera même possible de provoquer des conflits entre eux pour servir nos intérêts. Car non seulement le jeu est un Open World, mais si on en croit Ubisoft, il s’agit là du plus vaste et du plus varié qu’ils aient jamais crées ; sachant qu’ils ont à leur actif des Watch_Dogs, Assassin’s Creed ou encore The Division qui n’avaient rien d’open world étriqués pourtant. Sur cette gigantesque aire de jeu, on nous invitera d’ailleurs à traverser onze environnements différents (montagnes, fleuves, forêts, villes, déserts…) rythmés par un cycle jour/nuit et une météo dynamique aussi esthétique que pratique, pour faciliter la discrétion des ghosts.

https://youtube.com/watch?v=0IGu1lWG2hs%3F

Le gameplay

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Ça promet de belles équipées sauvages…
S’il est tout à fait possible d’y jouer seul, accompagné de trois I.A., le jeu est spécialement conçu pour de la coopération à quatre joueurs (et connaissant le mal qu’ont les développeurs de tous bords à créer des I.A. convaincantes, je pense qu’il vaudra mieux éviter de jouer solo). Chacun y tiendra le rôle d’un soldat dans l’équipe des ghosts, qu’il personnalisera à l’envi, tant esthétiquement qu’au niveau de son arsenal et de ses gadgets. S’ils ne font qu’un et devront opérer en parfaite synchronisation pour obtenir des résultats, chaque joueur sera cependant indépendant et pourra par exemple, à tout instant, se barrer en solo à l’autre bout de la map pour aller chercher un hélicoptère, ou planter la tente tout en haut d’un piton rocheux pour sniper les « obstacles » qui pourraient entraver la route de ses coéquipiers.

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Un Open world qui propose à la fois désert et neiges éternelles, c’est pas si commun.

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De mémoire de joueurs, je crois que je n’ai jamais traîné mes bottes virtuelles sur un désert de sel.
Comme pour tout bon Open World, Wildlands proposera des missions principales comme annexes, mais on nous promet des quêtes secondaires qui se fondent dans la trame principale, afin qu’on ne ressente pas trop la différence ou l’ennui qu’on peut parfois ressentir dans la redondance des activités annexes. L’idée c’est aussi et surtout de permettre aux joueurs d’aborder une mission selon l’angle qu’ils souhaitent : Passer par une ou deux étapes facultatives pour glaner du matériel ou des informations, ou tout simplement passer le temps en attendant la tombée de la nuit, pour éviter d’opérer en plein jour. C’est aux joueurs de décider quand et comment appréhender leur mission, et les résultats pourront considérablement varier en fonction de l’option choisie et/ou de la réussite de l’opération. Ainsi, éliminer purement et simplement une cible, d’une balle en pleine tête tirée depuis les hauteurs, 300 mètres en amont, validera la quête. Toutefois, enlever la cible plutôt que de la tuer pourra vous octroyer des informations complémentaires pour la suite de votre aventure.

Les interrogations

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Les ghosts seront personnalisables jusque dans leur sac à dos. C’est important le sac à dos. On ne s’intéresse jamais assez aux sacs à dos.
Si Ubisoft n’a jusque-là pas été avare en vidéos de gameplay et autres trailers d’ambiance, il reste des points en suspens, et notamment sur la replay value des missions. Car s’il est possible de les appréhender sous divers angles, il n’a jamais été fait mention de pouvoir réessayer une autre méthode. Ce ne serait d’ailleurs pas logique, puisque du résultat dépendra de la suite de l’aventure. Dès lors, sitôt la campagne terminée, le jeu sera-t-il condamné à finir sur LeBoncoin ou dans le bac à occase de la Fnac et autres Micromania ? On peut compter sur Ubisoft pour prolonger l’expérience au travers de missions téléchargeables, mais au format payant ça risque d’éclater votre team entre les pauvres et les autres. Et même ainsi, de toute façon, ce ne sera que retarder l’inévitable : Le rideau de fin.

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Un ghost ne sort jamais sans sa carte et son guide du routard !
Reste alors l’option du compétitif. Les Advanced Warfighter le proposaient, et avec une certaine réussite. Seulement, les titres de l’époque 360 étaient très orientés gunfights, là où Wildlands semble plus hétéroclite, entre l’action et l’infiltration, et surtout essentiellement basé sur la coopération. Bref, difficile d’imaginer ce Ghost Recon Wildlands comme autre chose qu’une étoile filante, qui disparaîtra de nos consoles une vingtaine/trentaine d’heures après y être entré. J’espère me tromper, l’avenir nous le dira. Le 7 mars 2017 pour être plus précis, date prévue pour la sortie du titre, sauf report et autres imprévus.

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