Alors que les blockbusters du jeu vidéo semblent condamnés à tourner en rond pour l’éternité, la scène indépendante n’a jamais été aussi créative. Coup d’oeil sur un titre à surveiller de très près…
FireWatch, prévu pour 2015, sera le tout premier titre des développeurs américain, Campo Santo, basés à San Francisco. S’il s’agit de leur premier jeu sous ce nom, les gars à l’origine du studio ont tous une solide expérience, pour avoir bossé chez TellTales, Double Fine, LucasArt ou même aux Studios Ghibli de Miyazaki.
L’histoire de FireWatch est celle d’Henry, un homme qui s’est retiré de la vie urbaine pour venir s’enterrer dans le parc national du Wyoming. Son rôle, c’est de surveiller les départs de feu du haut de sa vigie, perchée au sommet d’une montagne. Son seul contact avec l’extérieur c’est son superviseur, une femme prénommée Delilah, via une radio que le héros emmène partout avec lui.
Un jour, Henry va être témoin de quelque chose d’anormal, qui va le pousser à quitter son refuge pour aller explorer l’étendue sauvage qui s’offre à lui. Au cours de son périple, il sera confronté à des choix cornéliens, qui pourront à tout instant, renforcer ou détruire la relation que vous entretenez par radio avec votre supérieure, votre seul lien restant avec le monde.
Outre le dépaysement qu’offre ces grands espaces et le graphisme des plus plaisants qu’arbore le titre, c’est bien ce gameplay basé sur l’entretien d’une relation entre deux personnages qui m’intrigue et me parle. Si FireWatch s’avère avoir les moyens de ses ambitions, on pourrait bien tenir ici l’un des jeux de 2015 les plus fascinants.
https://youtube.com/watch?v=cXxIn759i0A%3F
1 Commentaire
FireWatch, randonnée en solitaire
Comme je le disais en interne, ça fait un bout de temps que je suis Campo Santo, depuis l’annonce de leur création à vrai dire, à leur tête il y a Sean Vanaman, l’un des principaux auteurs de la saison 1 du jeu Walking Dead. L’annonce de Firewatch et du thème abordé il y a quelques mois paraissait prometteuse, le premier trailer confirme que ça l’est.