Dimanche soir, Electronic Arts dévoilait en direct et au monde entier, leur nouveau FIFA. C’est donc l’occasion idéale pour nous de faire le point sur les supposés défauts et qualités de la simulation de foot du géant américain.
C’est le leitmotiv des joueurs imperméables au football (et à fortiori aux jeux de foot) : FIFA c’est chaque année la même chose, seuls les effectifs changent. Et bien cette année, juste pour les faire mentir, EA a décidé de tout bouleverser. Nous avons d’ailleurs pu en avoir un aperçu dimanche soir, en direct sur M6.
Premier constat, le nouveau moteur graphique défonce. Le souci du détail est tel qu’on distingue même les larmes qui perlent sur les joues de Cristiano Ronaldo lorsqu’il sort sur blessure. On notera d’ailleurs à ce propos, que le moteur physique est toujours aux fraises lui, puisque l’I.A. a dû se priver de sa star pendant la quasi-totalité du match pour un pauvre contact ridicule avec Dimitri Payet, pourtant loin d’être un golgoth. Ça promet pour le mode Carrière, si on perd tous nos meilleurs éléments à la moindre touchette… La modélisation des joueurs est donc plutôt réussie, tout comme celle du stade et du public. On est loin des pixels grossiers copiés-collés des premiers FIFA. A noter que les développeurs ont un peu moins soignés la modélisation des entraîneurs, et notamment celle de Didier Deschamps pour lequel ils ont tout simplement oublié de modéliser les dents. J’espère que l’erreur sera réparée d’ici la sortie, prévue pour septembre prochain…
Côté gameplay, on est loin du football champagne de l’époque Xbox/PS2, voire des débuts de la génération PS360. Clairement, ce millésime 2017 semble un peu trop axé sur la défense. Les centres sont systématiquement à ras de terre ou au troisième poteau et la densité au milieu risque de mettre à mal les aficionados du dribble chaloupé. Bref, on va galérer pour planter, d’autant plus qu’une fois encore, les ballons ont l’air d’être attirés par les poteaux comme des aimants. Par contre, les frappes de 35 mètres sont un peu abusées. Mettre un pion de cette distance avec un lillois, c’est vraiment n’importe quoi. J’ai peur du coup que les stats soient un poil abusées… C’est sans doute dû à une méconnaissance, voire un désintérêt des développeurs pour la Ligue 1, exclusivement centrés sur la Premier League anglaise comme les gros chauvins qu’ils sont.
Enfin, pour la partie son, le jeu alterne le bon et le moins bon. Je ne suis pas spécialement convaincu par le nouveau tandem Denis Balbir/Jean-Marc Ferreri qui remplace Franck Sauzée et Hervé Mathoux, même si leurs commentaires paraissent moins bugués que par le passé. Les bruitages sont par contre criants de réalisme, et notamment les chants des supporters adaptés aux équipes sur le terrain. Non, dans l’ensemble c’est plutôt positif, hormis pour la tracklist confiée à David Guetta. Là, c’est clairement une faute de goût. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête des producteurs pour tomber aussi bas.
Personnellement, je suis donc plutôt enthousiaste à l’idée d’une refonte totale de la série, qui en avait bien besoin. Ce qu’on a pu entrevoir, notamment graphiquement, est très prometteur. Par contre, j’espère vraiment que le jeu sera rééquilibré d’ici la sortie, sous peine d’enchainer les vieux 0-0 toute la saison.
5 Commentaires
FIFA 17, et si on faisait le point ?
Y peuvent pas être chauvins y sont canadiens !
FIFA 17, et si on faisait le point ?
Les producteurs sont souvent anglais…
FIFA 17, et si on faisait le point ?
Ouais pour le compte de EA Vancouver. Tu chipotes 😀
FIFA 17, et si on faisait le point ?
Bah c’est pas parce que tu bosses à Vancouver que t’es canadien…
Je pense, même si finalement j’en sais trop rien, que la plupart des têtes pensantes sont anglaises, vu que les canadiens n’y connaissent pas grand chose en foot.
Enfin bref, on s’en fout. C’est des anglo-canadiens chauvins !! 😀
FIFA 17, et si on faisait le point ?
Ben ouais mais c’est pas parce qu’il y a un producteur anglais que toute l’équipe de développement (dont ceux qui ont pensé le jeu) est anglaise. (Pendant longtemps la tête d’affiche durant les press tour était un producteur argentin d’ailleurs.) Y a un peu tout les pays représentés dans leur studio (doit même y avoir des portugais si on cherche bien…), mais EA Vancouver est un studio canadien. Donc c’est un jeu canadien. Normal.