F1 23, à fond les manettes

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Après des versions 2018 et 2019 pleines de bonnes surprises, je fais un petit retour sur la série pour vérifier son avancement.

Il y a 5 ans, après de bien nombreuses années sans m’approcher d’un jeu de F1, je redécouvrais avec un très gros plaisir la série F1 20… grâce à son édition F1 2018, alors chez Codemaster. J’avais pris une petite claque à l’époque qui s’était confirmée l’année suivante avec une édition 2019 qui frôlait la perfection.

Passée chez EA Sport en 2021, il était temps de retourner sur la grille de départ pour ridiculiser un peu Verstappen et lui montrer ce que ça fait de se faire voler un titre mondial, et au passage voir où en est la licence.

Bienvenue chez Alpine

Une licence toujours au top

À la façon de Fifa, exit le 2023 et bonjour F1 23 (c’était déjà le cas l’an dernier). Voici le premier effet EA.

Sinon, toujours à la façon d’un Fifa, on a le droit à un mode histoire bien pourri, entièrement scénarisé. J’avoue que c’était plutôt une bonne surprise. Loin d’être parfaite mais sympa. « Point de rupture 2 » reprend donc la suite des évènements que l’on a vécu dans F1 2021. À la façon de la série de Netflix, on retrouve tous nos protagonistes face caméra qui racontent ce qui c’est passé cette année chez KonnerSport  Racing Team. On y retrouve Devon Butler le fils prétentieux (et talentueux) du riche qui finance notre écurie. Mais aussi Aiden Jackson, l’autre jeune talentueux (et aussi prétentieux) qui était son rival dans l’épisode 1. Cette fois, les deux vont devoir coopérer dans la même écurie.

Sur toute l’histoire, on a le droit à notre lot de rebondissements, dont l’arrivée d’un nouveau protagoniste, Callie Mayer, championne de F2 qui veut une place en F1, accessoirement fille de Monsieur riche Butler et donc soeur de Devon (et je vous rassure toute aussi prétentieuse). EA prend le pari de nous faire tout vivre. Je veux dire par là qu’on incarne aussi bien le directeur d’écurie (également une vielle connaissance du premier épisode), que Devon, qu’Aiden et que Callie. L’impression est plutôt sympa et permet de suivre le scénario pas à pas exactement comme il a été prévu. Le point négatif est que l’on n’arrive pas à s’attacher à un personnage plus qu’un autre.

Perso, je me mettais dans la peau d’Aiden, trouvant Devon insupportable et j’étais bien content de le ridiculiser lors des courses. Mais en fait en incarnant Devon, on se rend compte qu’Aiden est loin d’être appréciable. Bref on finit par incarner tout le monde s’en jamais s’y identifier.

On appréciera par contre les rebondissements proposés par le scénario. Les accrochages et autres péripéties à l’intérieur de l’équipe, les cinématique qui se lance en pleine courses à certains moments clés et ainsi de suite. Petit bémol lié à tout ça, on a pas toujours l’impression que nos performance changent quoi que ce soit mais plutôt qu’on subit le scénario choisi. Heureusement pour F1 23, il est tout à fait agréable à suivre.

La carrière au centre du jeu (en tout cas le mien)

Toujours en comparaison à Fifa, car on sent que EA tend à faire un peu la même chose avec sa licence, le mode carrière représente pour moi le mode de jeu par excellence. Ok on s’est bien amusé avec votre histoire mais maintenant je veux écrire la mienne.

Une fois votre pilote créé (on note que l’on peut tout à fait faire une pilote), vous aurez le choix entre un mode complètement dédié au pilote ou un mode de directeur d’écurie. Ayant trouvé ce deuxième un peu plus rébarbatif sur une édition précédente, je me lance donc dans une carrière de pilote.

LEs essais sont toujours l’occasion de prendre des points pour la recherche et développement

Départ en F2, où je vais devoir prouver que je mérite mon baquet en F1 (vous avez le choix de commencer directement en F1). Ce petit passage est très agréable, permet aussi de ressentir une vraie différence au niveau de la voiture en arrivant en F1 et permet de choisir son académie, qui vous rapprochera de certaines écuries pour avoir un peu l’impression de suivre une voie réaliste dans le monde de la F1.

Une fois la carrière lancée, pas grand chose à dire. Les week-ends de course s’enchainent. Essais, qualif, GP. On choisit un peu tout dans les paramètres à savoir si l’on veut faire les essais ou non (une simulation rapide permet de gagner des points de développement sans se faire toutes les séances d’essai avec leurs objectifs). Le nombre de tours pour la qualif et la course est aussi ajustable. Bref on cuisine sa soupe exactement comme on l’aime et tant mieux, car un championnat de F1 de 23 courses bah c’est super long alors tout le monde n’aura pas forcément envie de jouer dans des conditions trop longes.

Toujours plaisant de voir sa monoplace monter en performance

Sachez évidemment que si vous choisissez de trop raccourcir comme la course en 5 tous, vous ne profiterez pas de tout l’aspect tactique des arrêtes aux stands, ce qui serait fort dommage. On note au passage une petite refonte des arrêts avec un mini jeu de timing pour savoir comment va se passer celui-ci, ce qui apporte un léger plus dans la réalisation de l’arrêt.

Entre les grand-prix, on peut participer à des évènements qui permettent de varier un peu et de rapporter quelques points de popularité, mais perso ce n’est pas ce qui m’excite le plus et ça rallonge encore la durée d’une saison. Sinon vous passerez le reste du temps à l’écurie, à travailler sur la voiture en dépensant vos points de recherche et développement pour rattraper la concurrence (ou la laisser derrière si vous êtes team Red Bull).

Seule petite ombre au tableau, contrairement au mode scénarisé, il ne se passe jamais rien ou presque en course. Très peu de pannes ou d’accidents entres CPU. Un peu dommage pour la dynamique du jeu et de certaines courses où l’on aimerait avoir qq rebondissements où voir la voiture de sécurité fausser un championnat. Je dis ça je dis rien Max.

Un gameplay au top

L’impression de vitesse, le plaisir de conduire et l’excitation liée à la réalisation d’un tour parfait ou d’un dépassement propre sont vraiment au top et c’est là la force principale du titre. En vue cockpit (toujours obligatoire à mes yeux), sur un circuit que vous aimez et que vous maitrisez parfaitement, réussir un dépassement à l’intérieur d’un virage sur un freinage tardif ou en extérieur en pleine ré-accélération est tout simplement jouissif.

Alors si vous conduisez aussi bien que moi (surtout sur Bakou ou Singapour) vous allez vous servir, ou abuser, du retour en arrière. Cette petite touche qui permet de revoir un ralenti des dernières secondes et de reprendre la courses au moment que vous le souhaitez. Parfait pour faire disparaitre un virage ridiculement raté ou une chicane qui mettrait fin prématurément à votre course. Perso j’essaie d’éviter de m’en servir et ça rend les courses plus réalistes quand vous devez faire un arrêt aux stands non planifié pour changer un aileron que vous avez ruiné (en même temps que de ruiner votre course) mais j’avoue que certains tracés que l’on arrive pas à négocier parfaitement, cette option est fortement appréciée et permet tout simplement de passer l’épreuve un peu moins douloureusement.

Pas toujours évident de checker l’usure de ses pneus à 300km/h en gardant une trajectoire parfaite

F1 World, et si on tentait de faire un FUT pour F1

Voilà tout est dit donc je ne parlerai pas de ce mode. Il ne vaut mieux pas.

 En Conclusion

Pas besoin de compliquer la chose, F1 23 est au top et la licence reste au top. Pour ce qui est des nouveautés et des changements, par contre, c’est fait par toute petites touches et le jeu ressemble beaucoup à son prédécesseur. Si, comme moi, vous aimez la série mais avez raté un (ou deux) opus, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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